Foto Martin Platter

Nationalpark Bike Marathon: le leader de la série prêt à défendre son statut!

Récompensé une fois de plus pour sa régularité, Adrien Chenaux va aborder comme l’année dernière la Nationalpark Bike Marathon dans la peau du leader de la série. Mais cette fois ce ne sont pas 137km qui l’attendent, mais seulement 47. En raison des mauvaises prévisions météorologiques, les organisateurs ont du se résoudre à lancer tous les participants sur le plus petit des quatre parcours disponibles. Une décision qui pourrait bien faire les affaires du coureur du team Papival Bergamont

Photos Martin Platter

En raccourcissant le parcours, les organisateurs sous la direction du Président du CO Claudio Duschletta veulent éviter que les participants et bénévoles se mettent en danger à cause de changements de temps imprévisibles. Les organisateurs veulent surtout éviter de revivre la situation de 2011, lorsque le marathon avait dû être arrêté en raison d’une vague de froid et de chutes de neige sur le Chaschaunapass. Une opération de sauvetage avait dû être mise sur pied pour évacuer des participants en situation d’hypothermie. Pour Adrien Chenaux cette décision est tout à fait logique: « C’est effectivement un grand changement de parcours ! Je comprends absolument la décision de l’organisation qui ne prend pas de risque avec la santé des participants. Je sais que lorsqu’il fait humide et froid, je n’ai pas mes meilleures sensations, alors le fait que la course soit raccourcie ne me désavantage pas, j’oserais dire ! ».

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Sur un parcours raccourci, le jeu d’équipe pourrait faire les affaires de certains coureurs, comme Konny Looser, récent troisième du Grand Raid, bien accompagné par Olivier Zurbrugg et Hansueli Stauffer. Ou encore des Allemands Jochen Käss et Markus Kaufmann qui courent également pour la même équipe. Le fait de pouvoir profiter de l’aspiration des coéquipiers sur les longues sections de plat pourrait s’avérer décisif, surtout si le vent est de la partie. Ceci ne semble pas inquiéter outre mesure Adrien Chenaux qui pourra aussi compter sur des coéquipiers à la hauteur: « Il faudra être malin sur cette course sprint. J’aurai à mon avantage la présence de Lars Schnyder à mes côtés. Nous venons de la route et on sait à quoi s’attendre ! Je mène le classement général et j’espère garder le maillot jusqu’à la prochaine course. Je suis donc dans une position défensive et ça me convient bien ». Le protégé d’Alain Glassey est aussi convaincu d’avoir bien récupéré du Grand Raid: « J’ai ressenti une bonne fatigue et un état d’épuisement les 2-3 jours qui ont suivi le Grand Raid. Mais rien d’anormal et j’ai eu la chance de pouvoir effectuer quelques séances de cryothérapie chez mon sponsor « Hibernatus » et également d’être massé. Je suis confiant dans ma récupération pour samedi. » Tous les voyants sont donc au vert pour le Fribourgeois!

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L’autre inconnue du jour sera forcément la présence ou non d’Urs Huber, triple vainqueur du National Park Bike Marathon. Jusqu’à sa chute il y a deux semaines à l’Eiger Bike Challenge, où une triple fracture de la clavicule l’a forcé à se retirer, le Mettmenstetter était en tête de la Bike Marathon Classics. Trois jours seulement après l’opération, qu’il avait effectuée lundi après la course, le jeune homme de 33 ans était de retour sur son vélo pour une sortie de 100km – avec une liberté de mouvement pratiquement illimitée et presque sans douleur ! « Vendredi, après une courte séance d’entraînement, je déciderai si je vais concourir en Engadine », a-t-il dit. 

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En ce qui concerne la course féminine, la leader de la série, Esther Süss est celle qui aura sans doute le plus à perdre sur ce parcours raccourci. Les terrains de prédilection de la coureuse de 44 ans sont les montées longues et raides. Elle aura donc fort à faire contre des jeunes coureuses comme Alessia Nay , qui jusqu’à l’année dernière était l’un des prétendants à la victoire sur la distance moyenne. Ou de Janine Schneider, qui, comme Nay, n’a que 23 ans.

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Eiger Bike Challenge, am Sonntag, 12. August 2018 in Grindelwald. Foto Martin Platter

Fortunes diverses pour les vainqueurs du Raid Evolénard sur l’Eiger Bike Challenge

Nouveau coup dur pour Urs Huber qui une année après avoir dû mettre un terme à sa saison sur blessure revit la même mésaventure avec une nouvelle fracture de la clavicule. Alors qu’il menait la course avec l’Italien Cristiano Salerno, le Zurichois a à nouveau chuté dans une descente, laissant Salerno filer vers la victoire. Adrien Chenaux, cinquième de la course s’empare du maillot de leader de la série. Chez les dames Ariane Lüthi crée la surprise en remportant la course devant la sextuple vainqueur, Esther Süss.

Photos et texte Martin Platter

Jusqu’à cette chute au kilomètre 30, Urs Huber était en parfaite position pour consolider son avance en tête de la Bike Marathon Classics. Le vainqueur du Raid Evolénard était alors en compagnie de l’ancien professionnel sur route Cristian Salerno et comptait déjà environ une minute d’avance sur ses poursuivants. Dans la descente, Urs Huber a malheureusement chuté et a dû abandonner la course avec une nouvelle fracture de la clavicule. Salerno attendit un moment avec Huber jusqu’à ce que ce dernier se reprenne et lui dise de continuer sa route.

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Peu de temps après, le premier groupe de poursuivants, composé du champion suisse de marathon Konny Looser, d’Hansueli Stauffer et d’Andreas Moser, est revenu sur l’Italien. Dans les montées, Salerno a cependant toujours été le plus fort et a également démontrer ce dont il était capable dans les descentes, pour s’imposer finalement avec 11 secondes d’avance sur Looser et 16 secondes sur Moser, qui a célébré sa troisième place comme une victoire. Une minute plus tard, Stauffer a franchi la ligne d’arrivée. Le Fribourgeois Adrien Chenaux a quant à lui terminé à 9’21 » du vainqueur, mais a malgré tout pu reprendre le maillot de leader de la série. Yuri Ragnoli, annoncé parmi les favoris a connu moins de succès que son coéquipier Salermo et a dû abandonner suite à des problèmes techniques.

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« La course est belle, mais très dure « , a résumé Salerno au sujet de sa première victoire en VTT à l’étranger. Le cycliste de 33 ans avait commencé sa carrière à l’âge de 14 ans, mais est ensuite passé à la route pendant une dizaine d’années. En absence de nouveau contrat pro, Salerno est revenu au VTT cette saison. Deuxième, Konny Looser a connu une dure journée :  » Je n’aime pas l’Eiger Bike. Chaque fois je chute quelque part. C’est seulement en roulant à mon rythme que je me suis mieux engagé dans la course. En montée, Salerno était un peu plus fort. J’ai beaucoup souffert. » Andreas Moser, qui était aussi heureux qu’un vainqueur :  » Je ne m’attendais pas à un podium, mais plutôt à une place parmi les huit premiers, car le peloton était très occupé. Le fait qu’il était suffisant pour la troisième place le rend d’autant plus beau ! »

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Après un long mano a mano avec la championne suisse Esther Süss, Ariane Lüthi a remporté la course dame pour célébrer sa troisième victoire à Grindelwald : « C’est une victoire très importante pour moi. Je ne pensais pas que c’était possible de battre Esther ici. Il fallait vraiment une journée parfaite pour y parvenir et tout s’est parfaitement déroulé. C’est aussi et surtout la preuve que le travail paye », expliquait celle qui s’était également imposée il y a deux mois à Evolène. Et le chrono de 5:18 :40 vient également souligner l’excellente performance de la Bernoise, puisqu’il s’agit du nouveau record du parcours, alors que chez les hommes le meilleur temps est toujours détenu par Alexandre Moos suite à sa victoire en 2012.

Sur la distance de 55km, l’Evolénard Kevin Georges réalise une bonne performance, alors que du côté des organisateurs la satisfaction était de mise plus de 1000 participants et pas d’incident majeur.

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19. Eiger Bike Challenge am Sonntag, 14. August in Grindelwald.
Foto Martin Platter

Urs Huber et Esther Süss à la chasse aux records du côté de Grindelwald

Urs Huber, six fois vainqueur de l’Eiger Bike Challenge, rencontrera cette année un nombre exceptionnellement élevé de challengers de premier plan ; il s’agira avant tout de l’Italien Juri Ragnoli, vainqueur de la première manche du Bike Marathon Classics et d’Adrien Chenaux, qui lui avait mené la vie dure en première partie de saison. Chez les femmes, Esther Süss est bien placée pour remporter une sixième victoire.

Photos et texte Martin Platter

Après quelques jours de préparation dans le Val d’Hérens, Urs Huber va s’attaquer ce week-end à un des enchaînements qu’il affectionne le plus : l’Eiger Bike Challenge, le Grand Raid BCVs et la National Parc Bike Marathon. Trois weekends pour trois classiques et l’espoir de faire aussi bien qu’en 2016, lorsqu’il avait réussi la passe de trois. Et si l’Eiger Bike Challenge est une des courses sur laquelle il y a eu le plus de succès, le Zurichois ne reste pas sur un très bon souvenir, puisque l’année dernière un ennui mécanique l’avait forcé à abandonner, ce qui avait ouvert la voie au premier triomphe de Marc Stutzmann. Dans un final passionnant, il était parvenu à prendre le meilleurs sur Adrien Chenaux et Hansueli Stauffer. Cette fois encore, les quatre sont parmi les candidats les plus sérieux au podium. Mais pas seulement : le champion suisse Konny Looser, Oliver Zurbrügg et Andreas Moser et Lukas Flückiger veulent également s’assurer au moins une place sur le podium.

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La participation de Flückiger est particulièrement intéressante. Le spécialiste de cross-country a déjà démontré par le passé qu’il n’hésitait pas à faire un petit détour par le Marathon si le calendrier des courses le permettait. Ça avait été notemment le cas lors de Championnats du Monde Marathon et à l’occasion du Grand Raid BCVs. Cette fois, il va mettre à profit l’Eiger Bike Challenge pour se préparer pour les Championnats du Monde avec un premier rendez-vous crucial pour lui le 8 septembre à Lenzerheide. De son côté, Juri Ragnoli jouera le rôle du joker. Le champion italien de marathon a déjà remporté la course d’ouverture des Bike Marathon Classics de cette année au Ortler Bike Marathon – devant son compatriote Daniele Mensi, interdit de départ depuis quatre mois en raison d’un contrôle anti-dopage positif.

La situation chez les femmes a l’avantage d’être plus claire. La question se résume de nouveau à savoir si la leader de la Bike Marathon Classic, Esther Süss pourra être battue. La championne du monde de marathon 2010 est actuellement en train de collectionner les victoires les unes après les autres, dernière en date, l’Ischgl Iron Bike il y a une semaine. Pour la gagnante de l’année dernière, Süss, il s’agirait de son sixième triomphe à Grindelwald. Elle aura à nouveau face à elle Ariane Lüthi de Thoune et Cone Hug d’Unterlangenegg, qui ont terminé deuxième et troisième respectivement au cours des deux dernières éditions. En 2013, Lüthi a pu s’adjuger pour la dernière fois la victoire à Grindelwald après avoir remporté la compétition au pied de l’Eiger, du Mönch et de la Jungfrau en 2012. Comme l’an dernier, les courses débuteront le samedi soir déjà avec une course par élimination dans le centre de Grindelwald.

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Der zweite Lauf der Bike Marathon Classics am Groupe e Celsius BerGiBike von Fribourg nach Bulle, am Sonntag, 24. Juni 2018. Foto Martin Platter

Comme en 2017, le vainqueur du Raid Evolénard s’adjuge la Bergibike

Les hommes forts du Raid Evolénard ont à nouveau assuré le spectacle lors de la BerGiBike. Au final c’est Urs Huber qui s’est montré le plus fort et qui a remporté la Groupe e celsius BerGiBike pour la première fois en s’imposant devant Adrien Chenaux qui n’a cette fois pas été freiné par des ennuis mécaniques. Hansueli Stauffer, vainqueur en 2016, complétait le podium. Chez les femmes, Esther Süss s’impose devant Ilona Chavaillaz et la jeune Allemande Verena Huber.

Photo et texte Martin Platter

Cette édition de la Groupe e Celsius BerGiBike est partie en dents de scie. Hansueli Stauffer a durci le rythme dès la sortie de Fribourg, dans la montée de Loreto ce qui a donné lieu à une première échappée, qui comprenait également son coéquipier du team BiXS, le champion suisse Konny Looser ainsi que le vainqueur de l’année dernière Adrien Chenaux et Urs Huber. Le peloton s’est scindé alors en plusieurs groupes de poursuite, avant que tout le monde ne se regroupe au passage du 20ème kilomètre. Ce n’est que dans la montée principale vers La Berra que le quatuor Stauffer, Looser, Huber et Chenaux a pu à nouveau prendre le large. Un quatuor qui s’est ensuite rapidement transformé en un duo Huber/Chenaux. Dans la descente suivante, Konny Looser a subi une crevaison qui l’a contraint à mettre une chambre à air Décidément pas dans un bon jour, le champion suisse a finalement abandonné un peu plus tard. En tête de la course, Huber a réussi à lâcher Chenaux dans la dernière montée vers le Gibloux et est parvenu à défendre son avance jusqu’à l’arrivée. Chenaux a de son côté pris la deuxième place alors que Stauffer complétait le podium. 

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Huber :  » Quand Hansueli a durci le rythme en début de course, ça a été un peu difficile pour moi, mais ensuite j’ai réussi à rentrer dans la course et je me sentais de de mieux en mieux au fil des kilomètres. La collaboration avec Adrien a bien fonctionné. C’était important pour moi d’être avec Adrien, parce qu’il connaît le parcours beaucoup mieux que moi. J’ai participé une seule fois à cette course, en 2012, mais j’ai eu un problème avec la selle et j’ai dû abandonner ». Au début, Huber pensait que la décision allait se faire au sprint. Mais dans la montée du Gibloux, il a remarqué que Chenaux avait du mal à suivre son rythme. « J’ai alors pu le lâcher, mais Adrien n’a pas abandonné le combat, ce qui est tout à son honneur. Dans le final, il m’avait constamment en point de mire et j’ai dû donner le maximum pour qu’il ne parvienne pas à revenir sur moi. « , a déclaré le nouveau leader de la Swiss Bike Classics avec satisfaction.

 

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Chenaux ne tarissait pas d’éloge sur son adversaire: « Terminer deuxième derrière Urs, c’est comme une victoire! Pour moi l’important était de faire l’ascension de La Berra devant Urs, parce qu’en étant originaire de Fribourg, c’est un peu ma montagne. Passer en tête au sommet est un symbole fort et je suis fier d’y être parvenu. Au final, je n’avais pas la force de rester dans la roue d’Huber dans le Gibloux, mais je suis quand même très satisfait de ma course. »

De son côté Stauffer déclarait : « La BerGiBike était un objectif intermédiaire pour moi. La semaine prochaine auront lieu les Championnats d’Europe d’Ultra-bike-marathon en France et je veux ce titre. »

Comme dans l’Ortler Bike Marathon, Norbert Amgarten a triomphé chez les amateurs, augmentant ainsi son avance au classement général de la Bike Marathon Classics.

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Chez les femmes, Esther Süss a obtenu une victoire nette en dominant à nouveau la course du début à la fin. La championne du monde de marathon 2010 déclarait :  » J’ai pris froid et  je ne savais pas si j’aurais la force pour gagner. Mais finalement, ça s’est étonnamment bien passé et j’ai même pu profiter des magnifiques sentiers et de la vue magnifique depuis la Berra sur la Gruyère ». Tout va donc comme sur des roulettes pour la coureuse de 44 ans. En dehors du marathon de Singen, elle a été au sommet du podium à chaque course à laquelle elle a pris part cette saison. La romande Ilona Chavaillaz, n’était pas vraiment déçue de sa deuxième place, le même rang qu’elle avait obtenu l’année dernière : « Terminer deuxième derrière Esther, c’est comme une victoire pour moi », a déclaré Chavaillaz. Avec Süss, Cornelia Hug et Andrea Ming au départ, elle ne s’attendait pas à pouvoir terminer aussi bien. L’Allemande Verena Huber a aussi créé la surprise en prenant la troisième place – quelques secondes devant Andrea Ming. Âgée de seulement 24 ans, Huber ne participe à des courses VTT marathons que depuis deux ans et connait toujours passablement de difficultés dans les parties de descente. « Mais les choses vont mieux à chaque course « , a déclaré la femme d’Offenburg, qui gagne sa vie en tant que dessinatrice technique et qui court depuis cette année pour l’équipe jb-Felt-Brunex de Lisa et Joe Broder. « Extra pour les marathons », souligne-t-elle.

Sur la distance moyenne, Fadri Barandun a triomphé, s’adjugeant du même coup le maillot de leader des Classics tout comme Michèlle Wittlin chez les femmes.

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Première réussie pour Vincent Mouthon sur le Raid Evolénard!

Pour la plupart des cyclistes, se lancer sur le parcours marathon du Raid Evolénard est réservé à une élite bien entraînée, expérimentée et habituée à s’aligner sur ce genre d’épreuves. Mais pour d’autres, les choses sont un peu différentes. C’est le cas de Vincent Mouthon, un jeune valaisan de 21 ans qui a découvert le VTT il y a seulement quelques mois et qui pour sa toute première course a décidé de prendre part au 62km du Raid Evolénard ! Nous l’avons rencontré et il nous explique pourquoi il est venu sur cette course et comment ça s’est passé

Photos : Jean-Philippe Nanchen, Noëlle Perardot et Christine Travers

Réaliser sa première course VTT sur un parcours marathon avec plus de 2600m de dénivelé a de quoi surprendre. Est-ce que tu peux nous expliquer pourquoi tu as décidé de prendre part à cette course ?

Je pense que c’est avant tout le défi qui m’a attiré. J’étais venu encourager mon frère sur le petit parcours en 2015.  Il m’avait parlé d’une course difficile aux paysages magnifiques. Il ne m’en fallait pas plus pour attirer ma curiosité. Je me suis donc inscrit pour le grand parcours afin de voir si j’en étais capable !  Et en fait comme je veux aussi participer ensuite au Grand Raid BCV depuis Verbier, je me suis dit que ce serait un excellent test en début de saison!

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On peut imaginer que tu as eu le temps de souffrir un peu sur ce parcours, en particulier dans les pourcentage de la deuxième partie du parcours… Comment est-ce que la course s’est passée pour toi ?

J’ai eu des supers sensations sur la première partie. Le paysage au dessus de ‘Lannaz’ fut grandiose. Je me sentais bien dans la course. Puis dès le début de la deuxième partie, les choses se sont compliquées avec des dénivellations très abruptes qui ont finit par me déclencher des crampes à répétitions. Le sommet me paraissait si difficile à atteindre. Je me suis dit « si je descends du vélo je ne pourrais pas y remonter », mes jambes me lançaient à chaque coup de pédale. Puis est arrivé la descente depuis les ‘Lachiores’. Le cadre était magique, le single splendide, malheureusement je n’ai pu éviter les chutes. Garder l’équilibre sur un vélo attaqué par des crampes aura été une belle expérience.

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Comment est-ce que tu t’es préparé pour pouvoir terminer ces 62 km en un temps assez remarquable d’à peine plus de 5h00 ?

J’ai eu la chance de pouvoir lancer  ma saison en Espagne sur la Costa Brava.  J’y ai été superbement accueilli par toute l’équipe de Bikeholiday dans le complexe de Giverola Resort. Durant ce séjour, j’ai aussi eu la chance d’être pris sous l’aile du Team Papival Bergamont, au sein duquel figurent les frère Chenaux et Lars Schnyder qui font partie de la crème Suisse du VTT. Leurs précieux conseils m’ont notamment permis d’ajuster ma technique.

Par la suite, j’ai mis l’accent sur la condition physique en pratiquant de la course à pied durant la semaine. Le renforcement musculaire fait aussi partie intégrante de ma préparation  .

La passion du VTT,  je la pratique durant le week end dans les montagnes valaisannes. Je partage ces beaux moments avec un très bon ami qui a, lui, déjà participé au Grand-Raid.

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Il te reste un peu plus de deux mois avant l’objectif principal de ta saison, le Grand Raid Verbier Grimentz. Avec ses 125km et 5000m de dénivellation, ce sera encore une autre paire de manche. Est-ce que le Raid Evolénard t’a permis de prendre confiance pour le Grand Raid ou au contraire tu penses qu’il y a encore du travail à faire d’ici là ? 

Cette première course marathon était très clairement un test en vue de la suite de ma saison. Finalement le résultat est très encourageant. Cependant, certains enseignements sont a tirer. Notamment l’hydratation qui, au fil de la course m’a fait défaut. D’un point de vue technique, je m’aperçois que je manque significativement de métier dans les descentes durant lesquelles je perds encore passablement de temps.

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Au final, quel bilan tires-tu de cette première course ? Qu’est-ce qui t’a le plus marqué et est-ce que tu reviendras l’année prochaine ?

Le bilan est très positif, je ne peux qu’être reconnaissant envers le  team ‘Bikeholiday’ qui m’a très bien encadré pour ma toute première course. L’épreuve aura été « horriblement belle ». Le cadre idyllique et la sympathie des bénévoles aura su faire oublier la dureté de l’épreuve. Oui c’est avec grand plaisir que je reviendrai l’année prochaine avec cette fois, mon propre chrono à battre !

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Foto Martin Platter

Qui parviendra à succéder à Adrien Chenaux au Raid Evolénard?

Entre le champion suisse Kony Looser, le détenteur du record sur le Grand Raid Urs Huber et le spécialiste belge de marathon Frans Claes, la bataille sera rude chez les hommes pour la victoire sur le parcours marathon du Raid Evolénard. Chez les femmes, tout devrait se jouer entre l’ancienne championne suisse Ariane Lüthi et la quintuple championne belge Alice Pirard. Le niveau sera également relevé sur le parcours de 35km qui constitue la 4ème étape de la Garmin Bike Cup.

Photo Martin Platter & Michal Cerveny

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Le Raid Evolénard va marquer ce weekend le début de de la saison des marathons VTT alpins. L’hiver rigoureux qui avait laissé de nombreuses traces sur le parcours et la date avancée d’une semaine n’ont pas facilité la tâche des organisateurs, qui en fin de semaine dernière ont encore dû dégager la route au sommet du parcours, recouverte en plusieurs endroits par une avalanche de plus de 4m de haut. Mais grâce à l’excellent travail de la commune et de bénévoles, tout est rentré dans l’ordre et les coureurs pourront courir dimanche dans d’excellentes conditions. Une bonne nouvelle pour les amateurs de VTT qui n’hésitent désormais plus à venir de loin pour venir découvrir cette course qui s’est taillée une belle réputation dans le milieu du VTT marathon et qui s’est d’ailleurs vu attribuer l’année dernière les championnats d’Europe VTT marathon 2021.

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Les favoris seront donc plus nombreux que jamais pour inscrire leur nom au palmarès du Raid Evolénard. En première ligne on retrouvera Urs Huber, quintuple vainqueur du Grand Raid BCVs, mais aussi le champion suisse Konny Looser qui vient tout juste de remporter l’Elsa Bike ainsi que Frans Claes, qui pourra s’appuyer sur l’expérience de l’année dernière sur ce parcours pour tenter cette fois de s’imposer. Mais le tenant du titre, le fribourgeois Adrien Chenaux qui reste sur une belle course le weekend dernier dans le Tirol du Sud et qui avait fait l’impasse sur l’Elsa Bike pour arriver plus frais sur le Raid Evolénard ne partira pas battu et tentera évidemment de faire aussi bien cette année. Le régional de l’étape, le valaisan Arnaud Rapillard, qui a réussi un bon début de saison tentera lui aussi de tirer son épingle du jeu. Chez les dames, le niveau sera plus relevé que l’année dernière, puisqu’on retrouvera sur la ligne de départ Ariane Lüthi, qui avait remporté le titre de championne suisse sur ce parcours en 2016 et Alice Pirard, quintuple championne de Belgique qui viendra découvrir le parcours pour la première fois. Andrea Ming qui s’était imposée l’année dernière aura donc fort à faire pour conserver son titre.

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Les épreuves de la Garmin Bike Cup sur 35km s’annoncent également passionnantes à suivre. Dans la catégorie reine, le champion suisse master Nicolas Lüthi sera opposé au champion belge master Michiel van Aelbroeck. Pour ceux qui ne se sentent pas prêts à affronter ces parcours de 62.5km et de 35km, un parcours fun de 24km est également à disposition, et avec « seulement » 875m de dénivelé positif, il est presque à la portée de tous !

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La grande attraction du weekend sera toutefois la venue de Christoph Sauser, qui sera présent pour la première fois sur le Raid Evolénard. Et si le triple champion du monde et médaillé olympique ne visera probablement pas les premières places dans la course élite, il sera par contre là le samedi pour une séance de reconnaissance des parcours avec les enfants, à laquelle participera également Urs Huber, Frans Claes, Ariane Lüthi, Alice Pirard et Adrien Chenaux. Une occasion en or pour les jeunes amateurs de VTT de bénéficier directement des conseils des champions ! Avec près de 550 coureurs déjà inscrits et plus de 200 jeunes qui seront à nouveau au départ de la course, les organisateurs se dirigent vers un nouveau record de participation, et démontrent du même coup que le VTT a encore un bel avenir en Valais !

 

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Programme: 

Samedi

14h00- 16h00 : reconnaissance des parcours pour les kids aux Haudères, inscription obligatoire

Dimanche

Dès 9 h 00, Départ à Evolène des catégories adultes et junior

Dès 13h15, Départ aux Haudères des catégories cadet et enfant

Dès 15h30, Proclamation des résultats

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Le programme complet du Raid Evolénard vient de sortir!

Le programme du Raid Evolénard est finalement disponible en version pdf! Vous y retrouverez toutes les informations relatives à la 22ème édition et en particulier un changement majeur au niveau des horaires de départs puisque les participants aux 62.5km partiront à 9h00 alors que les participants à la Garmin Bike Cup (35km) et au parcours fun (24km) partiront à 9h30. Du coup le bureau de course restera ouvert jusqu’à 8h30 pour les parcours courts!

Bonne lecture!

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foto111_bikeandmore.it

Médaille de bronze pour Ariane Lüthi lors des Championnats d’Europe

Après plusieurs années d’attente et quelques 4èmes places, la championne Suisse VTT marathon 2016 d’Evolène a finalement décroché une médaille tant attendue lors des championnats d’Europe Marathon dimanche dernier en Italie. Elle nous explique ici comment ça c’est passé, nous parle de ses prochains objectifs et nous explique comment le Raid Evolénard va l’aider à se préparer pour les championnats du monde!

Photo Credit : bikeandmore.it/Scarpante Denis/Alessandro Billiani

Tu as été près du podium lors de championnats internationaux à plusieurs reprises ces dernières années…. Qu’est-ce que ça fait de décrocher enfin cette médaille ?

C’est très spécial de monter sur ce podium, je dois dire. Une cérémonie de podium dasn ce genre de championnats est incomparable à d’autres cérémonies de remise de prix. Entendre l’hymne national – même si ce n’était pas l’hymne suisse – tout en regardant les drapeaux hissés, était en quelque sorte très émouvant. C’est satisfaisant d’être honoré d’une telle façon pour quelque chose pour lequel j’ai travaillé très fort.

 

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Peux-tu nous en dire un peu plus sur le déroulement de ta course ?

La course se déroulait sur 104 km et 3250m de dénivelé avait une ascension principale, le Monte Pala, qui marquait aussi la moitié du parcours. Les 50 km, que nous avons parcourus avant la grande ascension, étaient un mélange de sections plates rapides, quelques pistes simples et des montées plus courtes mais raides. A chaque montée, le groupe de tête est devenu plus petit. Autour des 27 km, où nous avons attaqué une section très raide, le groupe de tête était composé de Gunn Rita Dahle Flesja (NOR), Maja Wloszczowska (POL), la championne d’Europe en titre Christina Kollmann Fostner (AUT), moi-même et Katarzina Sosna (LTU). Malheureusement, Christina, qui roulait devant moi, a été forcée de mettre le pied à terre et c’est là que Gunn-Rita et Maja ont réussi à creuser un écart avec nous deux. Après la descente, où Katarzina n’arrivait pas à nous suivre, Christina et moi avions 30 secondes de retard sur les deux leaders. Mais Gunn-Rita et Maja étaient trop fortes et leur avance a continué à augmenter. Quand nous avons approché le contrefort de Monte Pala, j’ai réussi à m’éloigner de Christina et à partir de là, j’ai roulé en 3ème position. Ce n’est qu’au milieu de la longue montée que j’ai été brièvement dépassé par Barbara Benko (HUN), mais j’ai réussi à renverser un interrupteur dans ma tête et à récupérer la place sur le podium. Bien que je n’ai pu voir personne devant ou derrière moi sur les 30 derniers kilomètres, je suis contente d’avoir continué à pousser aussi fort que je pouvais sur le reste de la montée et le plat de 10 km jusqu’à l’arrivée puisque ma compatriote Esther Süss a franchi la ligne d’arrivée en 4ème position avec seulement 44 secondes de retard sur moi.

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Le Raid Evolénard organisera le championnat d’Europe en 2021. Avec ton expérience, qu’est-ce qui, selon toi, pourrait être amélioré pour rendre un tel championnat encore meilleur ?

Je souhaiterais une course féminine complètement séparée (tout en la gardant séparée pour les hommes aussi, bien sûr) sans aucune interférence d’autres catégories. Dimanche, nous avons eu un départ séparé, mais les écarts entre les départs des différentes catégories n’étaient pas assez importants. Nous avions alors encore des sentiers bloqués par des amateurs et il était même permis de rester derrière les hommes, ce qui, à mon avis, ne permet pas d’avoir une course équitable. Est-ce que vous pensez qu’il serait juste que l’homme de tête puisse rester cacher derrière une moto sur une section plate et économiser son énergie alors que les poursuivants n’ont pas eu la chance de bénéficier de l’aide d’une tierce personne ? Ce n’est pas mon cas. Les courses de marathon, surtout dans la catégorie des femmes, ont évolué au cours des 10 dernières années et sont devenues beaucoup plus compétitives, de sorte que de petites choses comme ça peuvent faire une différence sur la liste des résultats. C’est pourquoi l’organisation de ces événements doit s’y adapter. Je crois et l’ai assez expérimenté en Afrique du Sud, qu’il est possible d’organiser un marathon de manière à ce que les catégories ne se mélangent pas sur le parcours et je serais heureuse d’offrir mon expérience pour aider le Raid Evolénard à réaliser cet idéal.

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Tu as déjà beaucoup couru cette année. Quel sera ton programme jusqu’au Raid Evolénard du 10 juin.

Je participerai à l’UCI Marathon Roc d’Ardennes ce week-end et à l’étape du Belgium Mountain Bike Challenge en mai avant de retourner à Stellenbosch pour deux semaines pour assister à certaines épreuves de mon sponsor matériel Specialized. Début juin, je m’envolerai pour la Suisse, passerai quelques jours avec ma famille, puis je monterai à Evolène.

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En septembre, tu retourneras en Italie pour le championnat du monde. Tu penses déjà à cette course ?

Oui, monter à nouveau sur le podium au Championnat du monde de marathon le 15 septembre est mon principal objectif pour la saison et nécessite un plan bien pensé. Mon entraîneur danois Benjamin Justesen et moi-même sommes donc déjà en train de discuter de cette préparation. Nous devons décider quand programmer les camps d’entraînement en altitude et choisir les courses qui me prépareront le mieux pour ce parcours difficile dans les Dolomites.

Le Raid Evolènard avec ses longues ascensions est fondamentalement la première course qui devrait m’habituer à ces ascensions sans fin. Cela s’inscrit aussi parfaitement dans mon calendrier car je pourrai alors rester en Valais pour un camp d’entraînement en altitude à Chandolin. 

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Christoph Sauser à la découverte du Raid Evolénard

Aussi surprenant que cela puisse paraître, on peut être multiple champion du monde, médaillé olympique, avoir gagné des courses sur presque tous les continents et pouvoir encore découvrir des courses à une heure de chez soi. Après plus de 20 ans au plus haut niveau, Christoph Sauser va en effet s’attaquer pour la première fois au Raid Evolénard le 10 juin prochain. Et il ne sera pas seulement présent sur la ligne de départ le dimanche, mais aussi le samedi pour coacher les jeunes et tout le weekend pour promouvoir sa fondation Songo ! A deux mois du départ, Christoph Sauser répond à nos questions:

Credit Photos: Michal Cerveny

La plupart des pros rangent leur vélo une fois leur carrière terminée. De ton côté, même après avoir mis un terme à ta carrière tu continues à courir à un niveau incroyable, avec encore une 10ème place l’année dernière au Grand Raid avec au passage le deuxième meilleur temps dans la dernière descente. Où trouves-tu la motivation pour rester aussi performant ?    

Simplement parce que j’aime le vélo sous toutes ses formes, que ce soit sur la route ou en enduro. Le facteur fitness est désormais beaucoup moins important. Ce que je préfère, c’est découvrir de nouvelles région, d’avoir mes mini-aventures avec mes collègues dans les montagnes, où les trails très techniques représentent de sacrés défis. Pour une course d’un jour ma forme actuelle peut encore parfois suffir. Par contre sur les courses par étapes je n’ai plus aucune chance. Je participe encore volontiers à quelques courses par année, et même si je sors de ma zone de confort dès que j’ai une plaque de cadre accrochée au guidon, le résultat n’a désormais plus un rôle très important.

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Tu es devenu papa en décembre dernier. Comment est-ce que cette naissance a modifié ton programme sportif ?

Depuis mon comeback pour le cape Epic l’année dernière, ça fait un moment que je n’ai plus de programme sportif. Etre papa est un nouveau défi qui apporte forcément beaucoup de plaisir et qui donne beaucoup en retour. Ma femme et moi avons dû par contre apprendre à nous organiser beaucoup mieux…

La fondation Songo que tu as créée fête cette année son 10ème anniversaire. Est-ce que tu peux nous expliquer en quelques mots comment l’idée t’es venue de mettre sur pied cette fondation et quels sont ses objectifs?

Je visite l’Afrique du Sud depuis longtemps maintenant. Il y a énormément d’enfants en difficulté dans les bidon villes. Avec un collègue on a décidé de fonder songo.info. Grâce à Songo, 70 enfant bénéficient d’un BMX, d’un VTT, de programmes scolaires et de formation continues. On a  créé une maison du club équipée avec des ordinateurs, une bibliothèque, des cuisines, des installation sanitaires et un fitness. Les enfants sont suivis et formés par sept employés qui travaillent à plein temps pour la fondation. Chaque enfant bénéficie d’un suivi personnalisé pour pouvoir profiter de ce programme sur le long terme, voir à vie.

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Les participants au Raid Evolénard ont la possibilité cette année de verser un montant pour la fondation Songo lors de leur inscription. Qu’est-ce que tu voudrais leur dire pour les encourager à soutenir cette fondation ?

Grandir en Suisse est un privilège absolu. En comparaison avec les enfants du tiers monde, on nait en Suisse avec un cuillère en argent dans la bouche! Avec votre soutien on peut changer le futur d’enfants qui sont nés dans des conditions défavorisées. Nos structures sont très légère et l’argent ne disparait pas dans des frais d’administration ou de location. N’hésitez pas à vistiter notre site web www.songo.info. Chez nous chaque centime compte !

Tu seras présent à Evolène le samedi déjà pour coacher les jeunes lors de la reconnaissance. Quel message est-ce que tu aimerais faire passer à ces jeunes qui ont envie de suivre tes traces ?

Profitez de la liberté de faire du vélo, avec toutes les facettes qui vont avec!

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Le dimanche tu vas participer à la course marathon du Raid Evolénard pour la première fois. Quels vont être tes objectifs pour cette course ?      

Je ne serais pas au départ avec un VTT spécifique pour la compétition. Specialized va présenter peu avant le Raid Evolénard un nouveau modèle que je vais tester à cette occasion. Avec ce vélo, j’aurai beaucoup de plaisir dans les descentes et je devrais pouvoir être aussi assez rapide en montée, mais ça va surtout dépendre de mon niveau de forme!

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Séjour VTT sur la Costa Brava avec le vainqueur du Raid Evolénard

Difficile en début de saison de trouver la motivation pour sortir son vélo et commencer à accumuler des kilomètres lorsque la météo n’est pas bonne, les températures encore fraîches et la neige toujours bien en vue sur les hauteurs. Quoi de mieux dès lors qu’un petit exil au Sud pour lancer idéalement sa saison, découvrir de nouveaux parcours et affiner sa technique, surtout lorsque le guide n’est autre qu’Adrien Chenaux, vainqueur du Raid Evolénard 2017. Une équipe du Raid Evolénard a testé le concept sur quatre jours, et est repartie forcément conquise !

Giverola, une petite baie sur une des plus belles sections de la Costa Brava, est le lieu que Bikeholiday a choisi pour proposer des séjours actifs aussi bien au printemps qu’en automne, afin de permettre aux amateurs de VTT et vélo sur route, mais aussi aux coureurs à pied et aux adeptes du triathlon de pratiquer leur sport favori lorsque les conditions ne sont pas favorables en Suisse. A peine arrivés sur place, on comprend immédiatement ce choix. Entre les collines à perte de vue et les routes sinueuses surplombant la mer, le décor est idéal aussi bien pour la pratique du VTT que pour celui du vélo sur route.

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On remarque également tout de suite l’expérience accumulée au cours de 25 années à accueillir de nombreuses équipes nationales, des clubs sportifs, et d’innombrables passionnés venus seuls ou en petits groupes. Les vélos en location sont d’excellente facture et parfaitement adaptés au terrain, le service technique bien rodé, des groupes adaptés aux capacités physiques de chacun, des buffets déjeuner et souper à volonté et des lunchs variés, autant de détails qui font que toutes les conditions sont parfaites pour partir sur le terrain dans les meilleures conditions !

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Hazard du calendrier, Florian Chenaux, tout juste de retour d’Afrique du Sud où il a décroché une magnifique 22ème place lors de la première manche de coupe du monde et Lars Schnyder sont également présents et n’hésitent pas à se joindre à nous pour la longue sortie de notre séjour. Avec trois guides d’un tel niveau, l’encadrement est idéal pour découvrir les trails de la région ! Avec une crevaison et un bris de chaîne dans les 5 premiers kilomètres, on a rapidement l’occasion de tester les connaissances techniques du staff, et à ce jeu-là c’est Florian qui s’avère le plus efficace !

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Reparti à chaque fois en l’espace de quelques minutes, on a ensuite l’occasion de constater qu’après trois semaines passée dans la région l’année dernières, Adrien connait déjà la région comme sa poche. Le terrain est escarpé, les montées souvent raides, mais les possibilités sont quasi infinies, et les portions de single aussi bien au plat qu’en descente ne manquent pas. Les 6 membres du groupe présents profitent aux maximum des conseils avisés des trois coureurs du Team Papival Bergamont pour trouver les meilleures lignes et franchir des obstacles a priori infranchissables. Et après six heures de VTT rien de mieux pour récupérer qu’une séance de stretching au fitness avant de poursuivre avec une petite session de spa !

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L’avantage de partager le même site que des sportifs d’autres disciplines, c’est aussi de pouvoir intégrer différentes sessions d’entraînement dans le programme. Et comme quatre jours c’est un peu court pour planifier une longe sortie sur route, on s’est contenté d’une école de course matinale avec un spécialiste en la matière, le triathlète suisse-allemand Silvan Bruhin, qui compte bien passer pro cette saison encore. Et cette fois c’est Florian Chenaux qui a pu profiter d’améliorer sa technique de course. A posteriori on se dit que ça aurait pu être plus utile à Adrien et Lars, pour gagner quelques minutes dans le Pas de Lona, mais les deux marathoniens avaient malheureusement décider de faire l’impasse sur cette sortie…

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Le bilan de ces quatre jours est donc excellent, avec un encadrement aux petits soins, une ambiance conviviale et de nombreuses interactions avec des sportifs de tout horizon et de tout niveau, qui partagent la même passion, souffrir et s’amuser sur les routes, les chemins et dans l’eau ! Une chose est sûre, on espère bien pouvoir remettre ça l’année prochaine !

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