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La vice-championne d’Europe Janina Wüst au Raid Evolénard

Après plusieurs années passées sur le circuit cross-country, Janina Wüst a décidé de changer de discipline pour se focaliser sur le marathon. Et le moins qu’on puisse dire c’est que ce changement a été couronné de succès. Quelques mois après ses débuts dans la discipline, elle décrochait un titre de vice-championne d’Europe de VTT marathon. Pour sa deuxième saison sur le circuit elle fait partie du team Buff Megamo, une des équipes les plus compétitives dans cette discipline au sein de laquelle elle va pouvoir poursuivre sa progression ! On la retrouvera cette année sur le circuit international, mais aussi au Raid Evolénard. Rencontre :

Tu as commencé à courir des marathons que l’année dernière. Peux-tu nous en dire un peu plus sur ton parcours et sur ce qui t’a attiré dans cette discipline ?

Je participe à des courses depuis 2013, mais pendant longtemps je me concentrais uniquement sur le cross-country. Fin 2021, j’ai réalisé que j’avais besoin de changement et d’un nouveau défi. J’ai participé à quelques marathons et, à la surprise générale, j’ai pu me qualifier pour les championnats du monde. Pour la saison 2022, j’ai alors changé complètement pour la distance du marathon. Une décision que je n’ai pas regrettée une seule seconde.
Les longues distances me fascinent beaucoup. Il faut fournir un effort maximal pendant plusieurs heures ou, dans le cas des courses par étapes, pendant plusieurs jours, et rester totalement concentré. J’aime l’alternance entre les longues et dures montées et les descentes techniques.

Lors de ta première saison, tu as réalisé une belle performance en devenant vice-championne d’Europe. Est-ce que tu t’attendais à une telle performance et peux-tu nous expliquer un peu plus précisément comment la course s’est déroulée ?

Avant le début de la saison, je ne m’attendais certainement pas à être aussi bien classée au niveau international et à remporter une médaille européenne. Mais au début de la saison, j’ai remarqué que j’avais bien progressé pendant l’hiver. Dès la première course, j’avais toujours en tête les championnats d’Europe et je rêvais d’une médaille. Mais le fait d’être effectivement monté sur le podium était vraiment cool. La course aux CE s’est très bien déroulée pour moi. J’étais dans le groupe de tête dès le début. Au milieu de la course, j’ai perdu le contact avec la future gagnante à cause d’une petite erreur de pilotage et je me suis retrouvée seule pour le reste du parcours. L’arrivée et la remise des médailles étaient très belles et pleines d’émotion. Je ne l’oublierai jamais.

Depuis le début de la saison, tu fais partie de l’équipe Buff Megamo, l’une des équipes les plus en vue du circuit de marathon en VTT. Comment cette opportunité s’est-elle présentée et comment t’es-tu intégré dans l’équipe ?

Lorsque j’ai reçu l’offre de Buff-Megamo, je n’en croyais pas mes yeux. C’est un immense privilège pour moi de courir pour l’une des meilleures équipes de marathon VTT. L’équipe travaille de manière très professionnelle, nous avons des sponsors sympas et nous pouvons rouler avec du super matériel et de l’équipement. J’ai été très bien accueilli dans l’équipe, nous nous entendons très bien entre nous et c’est toujours amusant avec le staff et mes coéquipiers. Il n’y a que mon espagnol et mon catalan que je dois encore beaucoup travailler ;-).

Avec une troisième place à l’Andalusia Bike Race avec ta nouvelle partenaire Txell Figueras, la saison a bien commencé pour toi. Comment s’est passée cette course pour toi ?

L’Andalucía Bike Race était déjà ma troisième course de la saison. La saison a très bien commencé pour moi et je suis satisfait de ma forme pour cette période de l’année. La semaine dernière, j’ai participé à ma première course avec Txell et nous avons remporté la première étape de l’Andaluía Bike Race. Le travail d’équipe et la communication ont super bien fonctionné et nous avons pu nous compléter mutuellement en tant qu’équipe. Nous nous sommes battus jour après jour et avons réussi à monter sur le podium à chaque étape. Nous sommes très satisfaits de la manière dont notre première course s’est déroulée ensemble.

Malgré ce bon résultat, tu n’es pas présente au Cape Epic qui se déroule en ce moment. Quels sont tes objectifs pour la suite de la saison?

Txell et moi ne sommes effectivement pas au Cape Epic cette année mais nous croisons les doigts pour nos deux équipes depuis la maison.
Cette saison, je me concentre davantage sur les courses d’un jour. Les courses les plus importantes sont les coupes du monde de marathon, les championnats du monde, d’Europe et de Suisse. Je veux être au départ de ces courses en pleine forme.
Ma prochaine course sera le Volcat Igulada. Cette course se déroule pratiquement devant la porte de notre sponsor principal BUFF.

Le 18 juin, tu participeras au Raid Evolénard, une course à laquelle tu n’as encore jamais participé. Avec 2600 m de dénivelé sur 62 km, la course est plutôt courte, mais intense. Est-ce le genre de parcours qui te convient bien ?

Je suis très heureuse d’être au départ du Raid Evolénard pour la première fois et je suis curieuse de voir ce qui m’attend. Mais j’ai déjà entendu quelques coureurs dire que la course est très éprouvante avec beaucoup de dénivelés raides. Personnellement, j’aime les montées et les courses qui sont vraiment sélectives et qui demandent de se pousser physiquement et mentalement à la limite. Je me réjouis beaucoup du Raid Evolénard.

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Nouvelle année, nouvelle équipe, nouveaux objectifs pour Ariane Lüthi

En ce début de saison, Ariane va faire équipe avec la star sud-africaine Amy Wakefield pour la course cycliste Andalucía 2022 et le Cape Epic. Elle s’associe à l’association Pump For Peace de Claudio Caluori pour amener deux jeunes coureuses sur la scène mondiale.

Une nouvelle partenaire pour les courses par étape

La championne suisse de marathon Ariane Lüthi va à nouveau mettre toutes les chances de son côté pour que la saison 2022 soit aussi couronnée de succès que le milésime 2021. Elle a fait appel aux services de la meilleure marathonienne sud-africaine, Amy Wakefield (née McDougall), pour tenter de remporter l’Andalucía Bike Race, une course par étapes de six jours en Espagne et la course d’ouverture de l’UCI Mountain Bike Marathon Series.

Les deux cyclistes peaufineront leur travail d’équipe en Espagne en vue de l’Absa Cape Epic 2022 en Afrique du Sud, un mois plus tard, où Ariane prendra le départ de sa 11e Cape Epic et Amy de sa cinquième.

Ariane a passé la première partie de sa saison dans un camp d’entraînement à Rocacorba Cycling en Espagne. Rocacorba est situé sur le domaine Can Campolier du 17ème siècle, dans le pittoresque village catalan de Banyoles, juste à côté de Gérone. Ceci a permis à Ariane d’éviter la neige suisse et d’accumuler des kilomètres d’entraînement dans un cadre magnifique et détendu.

Pump for peace

En 2022, Ariane jouera un rôle de premier plan dans la création d’une équipe VTT UCI, composée d’Ariane, de la star iranienne du XCO Faranak Partoazar et de Tumelo Makae du Lesotho.

L’équipe Pump for Peace a été formée pour faciliter l’accès aus cyclisme professionnel dans des régions moins favorisée en s’associant à des pionniers et des icônes du VTT, tels que Faranak et Tumelo.

Pump for Peace est l’idée de Claudio Caluori, fondateur de Velosolutions, une organisation spécialisée dans la construction de pistes de pumptrack, et commentateur de la Coupe du monde UCI pour Red Bull TV. Ensemble, Ariane et Claudio mettront leurs années d’expérience de la course de haut niveau au service de la gestion de l’équipe. Pump for Peace est une initiative mondiale qui vise à construire des pumptrack dans les communautés défavorisées, afin de rendre le cyclisme et les sports d’action plus accessibles.

Faranak Partoazar est plusieurs fois championne iranienne de XCO et a enduré d’innombrables difficultés rien que pour faire du vélo. Elle s’est battue avec passion pour obtenir le droit de faire du vélo librement en tant que femme en Iran. Sa détermination et sa persévérance ont mis au défi, et finalement changé, l’attitude négative envers les femmes cyclistes dans son pays.

Tumelo Makae a 26 ans et vient du Lesotho, un pays enclavé et pauvre d’Afrique du Sud. Tumelo est passionnée de vélo de course et est cinq fois championne du Lesotho XCO, médaillée d’argent aux championnats d’Afrique U23 en 2017 et a remporté la catégorie mixte (aux côtés de la Sud-Africaine Cherie Redecker) au Swiss Epic en 2020, sous les couleurs de Pump for Peace.

Programme provisoire des course
• 21-26 February: Andalucía Bike Race, Spain • 20-27 March: Absa Cape Epic, South Africa • 19-23 April: 4Islands, Croatia
• 19-22 May: BeMC, Belgium
• 5 June: Bike Maraton Jelenia Góra, Poland • 19 June: European XCM Championships, Czech Republic • 3 July: Swiss XCM Championships, Switzerland • 10 July: Dolomiti Superbike, Italy • 3-6 August: Ischgl Ironbike, Austria
• 16-20 August: Swiss Epic, Switzerland
• 17-18 September: UCI XCM World Championships, Denmark
• 2 October: Extreme sur Loue, France • 7 October: Roc d’Azur, France
• 4 November: Hero Dubai*, UAE

*UCI Marathon Series event

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Les Suissesses brillent aux Championnats d’Europe à Evolène

Andreas Seewald et Natalia Fischer Esusquiza sont les nouveaux champions européens dans la discipline du marathon en VTT. Si les Suisses sont restés un peu en retrait chez les hommes, les suissesse ont brillés puisque La championne suisse Steffi Häberlin termine à la deuxième position, devant la championne du monde Ramona Forchini et Ariane Lüthi.

Seewald s’impose en grimpeur

Chez les hommes, c’est surtout Samuele Porro qui a tenté de faire la différence en s’échappant dès la première montée. L’Italien, qui restait sur deux deuxième place aux championnat d’Europe a également pris tous les risques dans les descentes, car il savait que le meilleurs grimpeurs, Andreas Seewald, était sur ses talons. Mais dans la dernière longue montée menant vers Béplan, le point culminant du parcours, l’Allemand Seewald a réussi à revenir sur l’Italien et le déposer littéralement. Sur les derniers kilomètres de montée, il est parvenu a creuser un trou de sinq minutes, qu’il a habilement géré dans la dernière descente d’environ dix kilomètres pour rouler vers le titre de champion d’Europe. La deuxième place est revenue à Porro devant le tchèque Martin Stosek. Le champion suisse Martin Fanger, qui défend les couleurs du Team valaisan Scott Papival Grand Raid BCVs a terminé meilleur Suisse en bouclant le parcours en huitième position.

3ème titre de vice champion d’Europe de suite pour Porro

Seewald, qui a la réputation de ne pas être le meilleur descendeur, était satisfait que sa tactique ait fonctionné : « Je voulais faire le plus de dégâts possible en montée, c’est-à-dire provoquer une présélection. J’ai assez bien réussi. Mais ensuite j’ai chuté deux fois en légère descente. J’étais juste trop nerveux. Mais dans la deuxième montée, j’ai pu montrer que j’étais le plus fort, ce qui me satisfait vraiment. ». L’Italien Porro, qui termine donc pour la troisième fois consécutive à la deuxième place se montrait assez philosophe : « J’ai tout tenté jusqu’au bout et je n’ai donc rien à me reprocher. Dans les montées, j’ai poussé à fond et dans les descentes, j’ai tout risqué. Mais Seewald était tout simplement plus fort. Une médaille est une médaille ».

Martin Stosek, troisième, a connu des problèmes techniques dès le début de la course : « Je ne pouvais pas changer de vitesse correctement. Cela m’a posé des problèmes sur ce parcours très exigeant. Mais je suis heureux pour mon coéquipier Andreas Seewald qui a pu s’imposer. Compte tenu de la situation, je suis satisfait de cette troisième place. »

Une espagnole gâche la fête des Suissesses

Dans la course féminine, Steffi Häberlin est partie à la chasse au titre en s’échappant dès les premiers kilomètres de course. Mais elle aussi payé un peu ses efforts dans la dernière montée. L’Espagnole Natalia Fischer Esusquiza a pu dépasser la championne suisse, qui a pu conserver ensuite cette position jusque sur la ligne d’arrivée pour terminer vice-championne d’Europe. La championne du monde Ramona Forchini, qui visait également le titre a dû se contenter de la médaille de bronze.

À l’arrivée, Fischer était submergée par ses sentiments. Son arrière-grand-père était originaire d’Evolène et a ensuite émigré en Espagne en tant que travailleur migrant. La Suissesse de cœur a réalisé la course parfaite pour s’adjuger son premier titre européen.

Photo MSO

Les ambitions de Steffi Häberlin ont été contrariées par des crampes aux jambes dans la dernière montée : « Je n’avais jamais connu ça avant. Dans la première montée, tout s’est bien passé. Ma tactique était de ne laisser partir personne. C’est ainsi que j’ai abordé la course et je ne regrette rien. Mais dans la dernière montée, j’ai vraiment souffert. Dans la dernière descente, je n’avais aucune chance de rattraper Fischer, donc au final je suis très satisfaite de la médaille d’argent. »

Photo Martin Platter

« La seconde moitié de la course a été très difficile pour moi. J’ai dû me prendre tous les risques dans la dernière descente car Ariane Lüthi revenait sur moi. Et c’est là que j’ai chuté mais heureusement j’ai pu continuer ». C’est ainsi que Ramona Forchini résumait son combat pour le titre, elle qui était partie pour gagner et qui avait concentré sa tactique sur Katazina Sosna, qui avait remporté le Dolomiti Hero la semaine dernière. Malgré une journée un peu difficile, elle se montrait satisfaite d’avoir pu défendre sa troisième place jusqu’au bout.

Chez les masters, les valaisans ont répondu aux attentes. Florence Darbellay a brillamment remporté la course dans sa catégorie alors que Fabien Monnier ne s’est fait reprendre que dans les derniers mètres de la course pour terminer vice-champion de sa catégorie. Tous les résultats sont disponibles ici:


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Les détails du plan Covid-19 présenté par Les Bons Sirops Morand

La situation COVID a fortement modifié l’organisation du Raid Evolénard. Des départs de la course populaire déplacés, aucune infrastructure mise en place après la course, un publique fortement limité pour les championnats d’Europe, le Raid Evolénard a du s’adapter à la situation et travailler d’arrache-pied pour mettre sur pied un plan COVID accepté par les autorités. Les Bons Sirops Morand ont soutenu ce travail en devenant partenaire COVID-19, puisque le traditionel Kids Coaching Days qu’ils sponsorisaient d’habitude ne pouvait plus avoir lieu. On retrouvera donc leurs solutions hydroalcooliques dans les zones de départ et d’arrivée, pour assurer la sécurité des coureurs de leurs accompagnants et des bénévoles. Le Raid Evolénard profite de la publication du plan COVID pour rencontrer Fabrice Haenni, directeur de la distillerie Morand :

Bonjour Fabrice, vous êtes le directeur de Morand depuis bientôt 6 ans. Est-ce que vous pouvez nous présenter votre entreprise et quels sont les principaux changements que vous avez apportés depuis votre arrivée?

Établie à Martigny depuis 1889, la Distillerie Louis Morand se distingue dès ses débuts par son fort ancrage régional. Un attachement au terroir, un savoir-faire familial et la recherche continuelle de la qualité sont quelques-uns des ingrédients qui ont permis à cette entreprise familiale de traverser les âges. La Distillerie développe des liqueurs, des sirops, des marcs et des eaux-de-vie, dont la très réputée eau-de-vie de poire Williams, la Williamine ainsi qu’une délicieuse Abricotine AOP. Plus que des produits, la Distillerie Morand est l’histoire d’une famille et de cinq générations d’hommes et de femmes qui œuvrent à la préservation et à la transmission du savoir-faire familial. Ces dernières années ont été sous le signe de la diversification. En 2015, Morand a repris l’entreprise de mes parents, les Herbes Aromatiques Grand-St. Bernard. Un très fort accent a aussi été mis sur l’élargissement de la gamme des Bons Sirops qui compte aujourd’hui une cinquantaine de références. Pour les spiritueux, l’innovation est au centre de nos préoccupations : service évènementiel autour des cocktails à base d’eau-de-vie, mousses à la Williamine et à l’Abricot, Gin Valaisan, etc. L’indépendance, la loyauté, le pragmatisme, la confiance et la volonté de préserver et de développer le patrimoine familial sont autant d’éléments qui permettent à la Distillerie Morand d’innover tout en respectant la tradition.

Depuis quelques années nous constatons que vous êtes très présents sur les courses d’endurance avec l’Ultrack mais aussi dans le secteur du vélo ou vous soutenez à la fois le Tour des Stations, le Grand Raid ainsi que le Raid Evolénard. Pourriez-vous nous expliquer cette stratégie ?

La plupart de ces évènement sportifs offrent des déclinaisons enfants. C’est donc naturel pour nous, aves des sirops familiers et familiaux, d’être présents sur ces évènements. Pour les adultes et les élites, on constate aussi que de plus en plus de sportifs consomment des sirops durant l’effort. Certains ajoutent une petite pincée de sel à leur mélange. De façon générale, en tant qu’acteur de l’économie valaisanne, il nous est très important de soutenir les manifestations de qualité qui mettent en exergue les qualités de notre canton.

Est-ce que vous-même vous êtes un adepte des sports d’endurance et est-ce qu’on aura le plaisir de vous retrouver au départ du Raid Evolénard le 19 juin prochain ?

J’adore le VTT mais je le pratique plutôt en famille avec nos enfants de 7 et 9 ans ou l’utilise comme moyen de transport. Rien de tel qu’une montée entre la plaine et mon domicile de Savièse après une dense journée de travail pour se libérer l’esprit !  

Depuis le début de la pandémie vous vous êtes distingué en adaptant votre ligne de production pour faire des solutions hydroalcooliques. Comment ça s’est passé et avec le recul est-ce que c’était un choix gagnant pour votre entreprise ?

Notre organisation a agi dans l’urgence et avec énormément d’agilité. Compte tenu de la pénurie en solution hydroalcoolique en début d’année 2020, les distilleries ont obtenu le droit de produire et de distribuer ce type de produits. Un énorme travaille d’équipe a permis de créer et de commercialiser, en un temps record, un produit de qualité. Après la solution hydroalcoolique à la poire Williams créée dans l’urgence, la Distillerie Morand commercialise également un second désinfectant pour les mains. Parfumé au thym Bio du Valais, cette solution propose un excellent rapport qualité-prix. Les deux recettes suivent les prescriptions de l’OMS et ont été agréées OFSP.

Du côté du Raid Evolénard on a aussi pu retrouver cette réactivité puisque vous êtes passé de sponsor du kids coaching day au sponsor COVID-19. Voir dans chaque changement de situation une opportunité est un signe de fabrique pour la Distillerie Morand ?

Oui, clairement. Nous sommes en perpétuelle recherche et remise en question. Cette capacité à innover est indispensable dans la vie d’une entreprise. Elle l’est encore plus lorsque nous traversons une période de crise.

Nous profitons pour remercier les Bons Sirops Morand pour leur soutien aux enfants ainsi que pour l’aide apportée à notre manifestation pour la rendre possible dans le contexte du CoVid-19 en ayant une odeur agréable après désinfection !


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Une nouvelle ambassadrice de choc pour le Raid Evolénard

A 21 ans, Stefanie Zahno est une des rares Romandes à s’engager à fond dans le VTT marathon. Et avec succès, puisqu’elle a déjà remporté le Raid Evolénard en catégorie junior ou le Grand Raid Evolène Grimentz chez les dames. Elle était également la plus jeune participante suisse aux championnats du monde XCM à Graechen en 2019. Quand on a appris qu’elle était en train de monter sa propre structure pour la saison à venir, on n’a pas hésité longtemps à mettre en place un partenariat avec cette coureuse prometteuse. Stefanie Zahno défendra donc la saison prochaine les couleurs du Raid Evolénard et de Gattlen Gebäudetechnik. Rencontre :

Est-ce que tu peux nous expliquer comment tu es arrivée au VTT et qu’est ce qui t’attire particulièrement dans la discipline du marathon ?

Après avoir pratiqué du ski j’ai commencé ä m’entrainer en VTT vers 16ans. Grace à mon entraineur j’avais dès le début un bon suivi. Je me suis directement lancée dans les courses nationales de XCO ou j’ai pu faire pleins d’expériences.  Après 2-3 ans j’ai constaté que j’adore les courses longues distances, car mon esprit combatif convient bien aux courses marathonniens. 

Jusqu’à l’année dernière, tu courrais pour le Schmid Hardware MTB Team. Qu’est ce qui t’a décidé à mettre en place ta propre structure ?

J’ai décidé de me concentrer sur le marathon et donc de ne plus trop faire de coupes suisses en début de saison. Il n’y aurait plus vraiment eu de contact avec mon ancienne équipe, car c’est une équipe focalisée sur le XCO. En raison de nombre restreint d’équipes marathon, j’ai décidé de prendre mon propre chemin et de me créer un milieu de soutien.

Est-ce que tu peux nous dire ce que tu fais en dehors du vélo, et comment tu arrives à concilier un programme d’entrainement qu’on imagine chargé avec ton travail ?

Grace à mes ambitions j’arrive à combiner mes études à pleins temps en soins infirmiers avec mes entrainements. Mais effectivement ça reste un challenge. Il me faut une bonne organisation pour manager les deux. 

Quel message tu veux faire passer pour encourager des entreprises à te soutenir ?

Je propose diverses offres attractives pour les entreprises et je répresente chaque entreprise avec de fierté. Avec leur aide ils soutiennent une jeune athlète sur le chemin jusqu’aux championnats d’Europe à Evolène et aux championnats du monde 2025, également en Valais sur le parcours du Grand Raid. Cest donc une bonne occassion pour les sponsors de se présenter à du public international. 

Le Raid Evolénard et les championnats d’Europe vont être un des gros objectifs de ta saison. Dans quelle mesure le parcours correspond à tes qualités, et qu’est-ce que tu vises sur cette course ?

Comme je suis une grimpeuse j’aime bien le parcours à Evolène, car il y a 3 longues montées. Le parcours me convient également dans le sens qu’il se situe sur un plateau alpin en altitude élévée.

Mon but est de montrer une performance constante de ma part sur les différentes montées et de profiter de l’occasion pour acquérir de l’expérience puisque ce seront mes premières championnats d’Europe, dans un peloton élite en tant que jeune athlète et ambassadrice de cette course. 

Quels vont être tes autres objectifs pour cette saison  et à plus long terme ?

Premier point de la saisone est le UCI marathon à Vallorbe, puis les championnats de suisse de marathon qui sont également en juin. Sinon je mets l’accent sur les courses marathons principalement en Suisse, comme par exemple la série Bike Classics. Un autre highlight de ma saison reste toujours le Grand Raid!

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Fabien Monnier, en route pour défendre son titre de champion d’Europe à Evolène

Titré en Norvège en 2019, Fabien Monnier a eu l’occasion de balader son maillot de champion d’Europe sur toutes les routes de Suisse et d’ailleurs pendant près de deux ans! Le coureur du Team Papival Scott Grand Raid BCVs sait qu’il aura fort à faire pour défendre son titre sur les pentes du Raid Evolénard, mais se réjouit déjà de se frotter à nouveaux aux meilleurs masters d’Europe. Il revient avec nous sur sa course victorieuse en Norvège et sur la magnifique opportunité que représentent les Championnats d’Europe pour les coureurs amateurs, qui peuvent prendre le départ sans devoir passer par des sélections, contrairement aux Championnats du Monde!

Tu es champion d’Europe master en titre après ta victoire en Norvège il y a  deux ans. Est-ce que tu peux revenir pour nous sur le déroulement de cette journée ?

Le déplacement jusqu’en Norvège n’était pas le plus pratique, en pleine canicule en Suisse nous arrivons sur place avec des températures à peine en dessus de 0.
Ma femme et moi étions logés dans l’hôtel juste à côté du départ, nickel pour se mettre dans l’ambiance. En discutant avec les organisateurs j’ai pu obtenir quelques infos sur les passages difficiles du parcours et sur les coureurs à surveiller.
Le matin de la course, les élites ont été les premiers à prendre le départ 30min avant tous les masters. Je me souviens qu’au départ il neigeait (en plein mois de juillet, rien de plus normal en Norvège sûrement).
Le parcours d’environ 75km comportait 2 grosses montées avec énormément de single sur la première moitié. Il fallait être dans le bon groupe dès le début.
Une fois les écarts fait, les 30 derniers km se sont dérouléa sous format contre la montre avec une petite chute à 7km de l’arrivée et la peur de me tromper de chemin ou de crever. Il n’y a vraiment qu’une fois la ligne d’arrivé passée que j’ai vraiment osé y croire.
La cérémonie protocolaire avec l’hymne nationale aussi loin de la maison a également été un moment fort de cette journée.
Je me souviens ne pas avoir trop parlé de la course avant afin de diminuer pression et de ne pas me porter la poisse.

Quelle était l’ambiance sur la ligne de départ de ces championnats d’Europe en catégorie master?

Froide ! Avec 3 degrés j’ai même vu des concurrents partir avec un surcasque. Il n’y avais pas beaucoup d’échanges avec les coureurs, la barrière des langues et le fait de ne connaître personne n’a pas aidé. L’ambiance était plus à l’observation des cuissots pour prendre la bonne roue. 

Quels sont les critères de sélection pour pouvoir participer à des championnats d’Europe en catégorie master ?

Hormis une licence, un vélo et un casque aucune et c’est ça qui est top, cela permet vraiment à tous le monde de prendre le départ et profiter d’une organisation parfaite et d’un parcours préparé aux petits oignons.
En 2021, l’accès aux championnats du monde sera plus compliqué avec les nouvelles règles UCI, les UEC’s permettent à tout un chacun de participer à un bel événement du calendrier.
Pour rouler en catégorie master il faut bien entendu avoir la bonne licence. En marathon il est courant de voir des coureurs de plus de 30ans en élite, en général les top coureurs. La catégorie master permet à tous de se battre en fonction de son âge.
Un bon coureur master roulera souvent autant bien qu’un coureur élite mais au delà d’un certain âge la différence sera trop grande et les différentes catégories master sont un plus pour la motivation.

Tu connais bien le parcours du Raid Evolénard. Est-ce que tu penses pouvoir défendre ton titre sur ce type de tracé ?

Cela va être compliqué, principalement à cause des forts pourcentages du parcours, surtout sur la deuxième bosse qui va avantager les coureurs légers. Mais peu importe j’espère surtout prendre un maximum de plaisir sur ce parcours inédit et dans un cadre majestueux.
Je n’ai pas encore arrêté mon choix de VTT entre full ou semi, les nouvelles portions de descente empruntant moins de chemins 4×4.

Est-ce que tu peux nous dire comment est-ce que tu t’entraînes pour être au top dans cette catégorie ?

Normalement je commence ma préparation fin novembre par du foncier en extérieur et du renforcement ainsi que du spécifique en salle. Cette année particulière nous avons été obligé d’être innovant avec la fermeture des salles de fitness. Mon coach Bernard Maréchal me prépare mes plans chaque semaine, les intensités commencent dès janvier. 
Spécifiquement pour les UEC’s et particulièrement pour les coureurs étrangers, la reconnaissance du parcours reste un point délicat. Tout le monde ne peux pas venir repérer le parcours avant la course. Je conseille aux coureurs de s’informer via YouTube (de nombreux passages filmés onboard sont disponibles) et d’analyser les segments Strava qui restent un bon indicateur sur la pente et le terrain (analyse de la vitesse moyenne, cardio, …).

En dehors de ces championnats, quels vont être les gros objectifs de la saison pour toi ?

Hormis les UEC, le gros objectif reste pour moi le Grand Raid BCVs. Habitant la région et étant coureur au sein du team « Papival Scott GR BCVs » de l’événement, il n’est pas possible de passé à côté de ce rendez-vous de fin d’été.
J’ai également de plus en plus envie de me faire plaisir et de découvrir toujours plus de nouveaux endroits en vélo, ce sport permets tellement de s’évader et voyager avec une telle liberté.

Merci pour tes réponses !

Je souhaite à toutes et à tous une bonne préparation pour les prochains UEC et que ce Covid-19 ne perturbe plus nos vies et calendrier pour nous permettre de profiter pleinement de notre sport et de la vie.

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Forchini, la nouvelle reine du marathon espère bien être au départ à Evolène

Ramona Forchini est devenue en octobre dernier la quatrième Suissesse à décrocher un titre de Championne du Monde de VTT marathon, après Petra Henzi, Esther Süss et Jolanda Neff. Une grosse surprise pour la championne saint-galloise qui se remettait à peine de ses problèmes de santé mais qui démontre son exceptionnel potentiel dans la discipline. Si son calendrier XCO lui permet de prendre le départ, elle fera sans doute partie des favorites pour une médaille européenne à Evolène.

La saison s’est terminée magnifiquement avec ce titre de championne du monde, mais tout n’avait pas si bien commencé. Peux-tu nous en dire plus sur cette infection qui a perturbé ta saison et t’a empêché de courir jusqu’en septembre ?

L’année 2020 a été difficile. Non seulement le corona a changé notre calendrier de courses, mais une pause forcée de deux mois a également contrecarré mes plans. J’ai parfaitement commencé la nouvelle saison au printemps avec une nouvelle victoire au classement général du Mediteranean Epic . Ceci a directement été suivi par le confinement. J’ai pu mettre à profit cette période pour travailler ma forme de base. Mais juste avant que la saison des courses ne reprenne en juillet, j’ai été victime d’un gonflement des ganglions lymphatiques accompagné d’un abcès au niveau de la cuisse. Après de nombreuses réflections, j’ai refusé la chirurgie recommandée. Je savais que c’était une décision risquée, mais cela ne me semblait pas une bonne solution. L’opération aurait de toute façon mis un terme à ma saison, alors pourquoi ne pas essayer autre chose ?
Après un traitement alternatif du système lymphatique, les choses se sont en fait améliorées. Et j’ai été autorisé à faire des premières sessions d’entraînement comme phase de test. L’ensemble de la situation est resté stable.

L’année dernière, tu as participé à ton premier championnat suisse de VTT marathon suisse de VTT à Scuol. Quelle était ton expérience dans cette discipline jusque là?

J’ai prouvé à plusieurs reprises que j’étais capable d’obtenir de bons résultats sur longue distances avec peu de préparation spécifique.
Mais pour ce championnat suisse, j’avais un autre objectif. Ce devrait être la « nouvelle entrée dans la saison » pour que je reprenne le rythme des courses et que je voie comment je me débrouille après cette pause forcée.

Après un Championnat d’Europe de XC plutôt réussi, tu es allée en Turquie pour participer aux Championnats du Monde de marathon de VTT. Quel était ton objectif au départ ?

La sélection pour les Championnats d’Europe à domicile m’a surprise. Et mon résultat, avec une 12e place, a été encore plus surprenant. Là, j’ai réalisé que je pouvais à nouveau peser sur la course. Et ensuite j’ai été sélectionnée pour les Championnats du Monde en Turquie. A dire vrai, je n’avais pas de véritable objectif. Je voulais juste faire une nouvelle course, parce que ça me manquait tellement. Et je voulais vivre quelque chose de nouveau.

Tu as ensuite fait une magnifique course pour finalement remporter le sprint devant Maja Włoszczowska, ancienne Championne du Monde XCO et marathon. Comment as-tu géré la fin de la course contre une coureuse aussi expérimenté ?

Au fur et à mesure de la course, le groupe de tête est devenu de plus en plus petit. Jusqu’à ce qu’il ne reste plus que Maja et moi. Bien sûr, on se sent minuscule à côté d’une multiple championne du monde et médaillée olympique. Mais ce n’était pas une raison pour ne pas tout tenter!

Tu avais déjà remporté le Championnat du Monde U23 de XCO en 2015. Est-ce que tu peux comparer ces deux titres ?

Pour moi, les deux titres mondiaux ont la même valeur. Lors d’un Championnat du Monde, on retrouve toujours les athlètes qui pensent avoir une chance de remporter une médaille – en d’autres termes, les meilleurs du monde actuel. Peu importe le groupe d’âge ou la discipline. Il n’est donc pas possible de faire une comparaison.

Entre le XCO et le marathon, la saison 2021 va être chargée… Les Championnats Européens de VTT marathon à Evolène trouveront-ils une place dans ton calendrier ?

Je suis très enthousiaste à l’idée de voir comment se déroulera la saison 2021. Pour le moment, c’est encore difficile de savoir quand la saion va commencer. Je suis donc obligée de rester flexible et de prendre course après course. Bien sûr que j’aimerai prendre par à ces Championnats d’Europe à la maison. Reste à savoir dans quelle mesure je vais pouvoir concilier ça avec le calendrier XCO.


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Urs Huber s’offre un beau cadeau d’anniversaire!

La veille de son anniversaire, Urs Huber a parfaitement réussi à vaincre le mauvais sort qui le suivait depuis deux ans sur l’Eiger Bike Challenge pour s’offrir une septième victoire à Grindelwald. Il précède Michael Stünzi et Hansueli Stauffer. Chez les femmes, le duel entre Esther Süss et la championne suisse Ariane Lüthi a tourné en faveur de Süss. Lüthi a terminé deuxième, suivie de Florence Darbellay.

Texte et photos : Martin Platter

Deux semaines avant le Grand Raid BCVs, Urs Huber tenait à frapper un gros coup sur une course qui ne lui a pas réussi ces deux dernières années. Le champion suisse en titre a profité de la première montée pour se détacher en compagnie de l’Italien Cristiano Salerno, vainqueur l’an dernier, le Belge Frans Claes et l’Allemand Sascha Weber. Mais avant la longue descente de Bachalpsee, ils n’étaient plus que trois à l’avant, Salerno ayant chuté et ayant été contraint à l’abandon en raison d’une selle cassée. Dans la descente technique de la piste Bachalpsee, le Bernois Hansueli Stauffer a réussi à transformer son retard de 15 secondes en une avance de deux minutes. Comme les années précédentes, l’ascension finale vers la Kleine Scheidegg a permis aux hommes forts de faire la décision et c’est là qu’Urs Huber s’est assuré la victoire et que Michael Stünzi a réussi à prendre la deuxième place.

22. Eiger Bike Challenge, am Sonntag, 11. August in Grindelwald. Foto Martin Platter

« C’était très spécial de concourir à nouveau ici après les deux abandons des années précédentes », a déclaré Huber, marqué par les traces d’une légère chute. « Au début, c’était plutôt dur pour moi. Je sentais que c’était le sixième weekend de course d’affilée. Mais maintenant, la joie l’emporte clairement. C’est la première fois que je remporte sept fois une course », a expliqué le champion suisse de marathon de 33 ans qui avec trois victoires en autant de course sur la Bike Marathon Classics, prend le large au classement général.

une septième arrivée victorieuse à Grindelwald pour Urs Huber

Le deuxième, Michael Stünzi, était surpris de son résultat, le meilleurs pour lui dans le cadre des Bike Marathon Classics : « Jusqu’à présent, je pensais être particulièrement rapide sur les parcours moins accidentés. Aujourd’hui, j’ai prouvé le contraire », constatait le jeune homme de 27 ans de Prättigau. S’il a pu bénéficier de l’aide de son coéquipier Marc Stutzmann le long du lac Bachalpsee, il a le reste du temps couru à son rythme pour revenir sur les premiers en fin de course.

« Le sentier Bachalpsee était vraiment amusant. J’ai pu doubler un coureur après l’autre », s’est réjoui Hansueli Stauffer. Ce podium arrive vraiment au bon moment pour lui après plusieurs courses marquées par la malchance et les ennuis techniques. « Quand Urs Huber m’a doublé dans la montée vers la Kleine Scheidegg, j’ai failli attraper un rhume, » dit Stauffer avec une bonne dose d’ironie.

et une sixième victoire pour Esther Süss

Esther Süss, la gagnante de la course dame, déclarait de son côté : « Dans la dernière montée vers la Kleine Scheidegg, j’ai sué sang et eau parce que je pensais qu’Ariane Lüthi allait revenir à tout moment ». Mais cette fois, aucune des concurrentes n’a pu rattraper son retard. Lüthi a atteint la ligne d’arrivée avec plus de dix minutes de retard. Sur la ligne d’arrivée, la championne suisse déclarait :  » C’était vraiment dur ! Après la course par étapes en Roumanie la semaine précédente, je n’étais pas sûre d’avoir assez de temps de récupération. C’est pour ça que je ne me suis inscrite qu’au dernier moment. Mais comme j’aurais de toute façon dû m’entraîner dur, j’ai préféré participer à l’Eiger Bike. Avec ce merveilleux paysage de montagne avec l’Eiger, le Mönch et la Jungfrau, c’était parfait pour me faire mal ». Florence Darbellay, qui avait mené la course féminine au départ, a perdu de son côté 14:15 minutes sur la gagnante, mais se montrait malgré tout satisfaite, car l’Eiger Bike constituait pour elle la préparation parfaite pour le Grand Raid qui aura lieu dans deux semaines, une course que la Romande avait remporté il y a deux ans.

Les résultats:

Hommes (88 km) : 1er Urs Huber (Mettmenstetten) 4:19:11. 2ème Michael Stünzi (Grüsch) 1:03. 3ème Hansueli Stauffer (Sigriswil) 1:56. 4ème Sascha Weber (De) 3:34. 5ème Andreas Moser (Madiswil) 5:00. 6ème Frans Claes (Be) 6:50. 7ème Konny Looser (Hinwil) 11:52. 8ème Marc Stutzmann (Rüfenacht, BE) 12:48. 9ème Oliver Zurbrügg (Lauterbrunnen) 13:04. 10ème Emilien Barben (Chez-le-Bart) 17:21.

Femmes (88 km) : 1ère Esther Süss (Küttigen) 5:29:45. 2ème Ariane Lüthi (Gunten) 10:30. 3ème Florence Darbellay (Neuchâtel) 14:15. 4ème Andrea Ming (Edlibach) 17:53. 5ème Franziska Brun (Emmenbrücke) 45:26.

9. BerGiBike von Fribourg nach Bulle, am Sonntag, 23. Juni 2019.
Foto Martin Platter

Urs Huber et Ilona Chavaillaz font honneur à leur rôle de favoris

Urs Huber remporte la BerGiBike pour la deuxième fois consécutive et renforce sa position de leader de la Bike Marathon Classics. Adrien Chenaux prend le dessus au sprint face à l’étonnant Michael Stünzi et se classe deuxième comme l’an dernier. Ilona Chavaillaz remporte la course féminine devant Stefanie Zahno et Alessia Nay.

Texte et photos : Martin Platter

Dans la montée principale vers La Berra, un groupe de cinq avec Urs Huber, Marc Stutzmann, Emilien Barben, Adrien Chenaux et Michael Stünzi ont pu s’échapper. Mais il aura fallu attendre la montée sur le Chibloux pour que les choses se précises. Huber a attaqué dans les pourcentages les plus élevés et a pu partir seul en tête. Mais Stünzi et Chenaux ont pu à nouveau combler l’écart avec le leader. Huber a alors effectué une nouvelle attaque dans la descente du Chibloux pour se trouver à nouveau seul en tête, mais est allé à la faute dans un virage et s’est retrouvé au sol. C’est donc finalement dans les derniers kilomètres plats avant l’arrivée que tout s’est joué, lorsqu’Huber a attaqué une dernière fois. Chenaux a pu suivre dans un premier temps, mais a rapidement dû se résigner à laisser partir le champion suisse. Huber a donc atteint l’arrivée en solitaire avec six secondes d’avance sur Chenaux, qui a pu revenir sur le surprenant Stünzi juste avant l’arrivée.

Urs Huber franchit la ligne d’arrivée seul en tête. Foto Martin Platter


Huber se montrait satisfait de son nouveau triomphe à Bulle et de sa deuxième victoire sur la Bike Marathon Classics : « En ce moment tout roule pour moi. Mais j’ai aussi besoin de prendre de l’avance au niveau de la Classics, parce que je veux participer aux championnats du Monde, et je vais devoir faire l’impasse sur la finale de la série à Einsiedeln ». Chenaux était également satisfait de sa nouvelle performance:  » Quand Urs a durci le rythme à La Berra, je me suis retrouvé en difficulté, mais j’ai finalement pu trouver mon rythme et suivre. Au final, je suis satisfait d’avoir pu défendre ma deuxième place contre Michael. » De son côté, Stünzi déclarait : « Je savais que j’étais en forme, mais je ne connaissais pas le parcours ». Pour le coureur de Prättigau, cette troisième place constitue son meilleur résultat élite sur le circuit marathon jusqu’à présent.

Le podium homme de la course élite. Foto Martin Platter

Ilona Chavaillaz a remporté une belle victoire au départ de la course dame. La Glânoise de 37 ans a pris plus d’une demi-heure d’avance sur ses adversaires. Après deux deuxièmes places lors de l’Elsa Bike Trophy à Estavayer-le-Lac puis le weekend dernier lors du Raid Evolénard aux Haudères, elle a réussi cette fois à monter sur la plus haute marche du podium :  » La course d’aujourd’hui était magnifique du début à la fin. Cela m’a donné des ailes pour me montrer à la hauteur de mon rôle de favori sur ce parcours pittoresque à travers ma région. » Mais ce résultat ne constitue pas pour autant la plus belle victoire de sa carrière à ses yeux : « Je placerais quand même mon triomphe sur la courte distance du Grand-Raid 2015 un peu plus haut « , dit cette mère de deux enfants, dont les filles font aussi du vélo.

Ilona Chavaillaz, deuxième à Evolène s’est imposée à Bulle

Les résultats:

Hommes (79 km): 1. Urs Huber (Mettmenstetten) 3:32:52. 2. Adrien Chenaux (Fribourg) 0:06. 3. Michael Stünzi (Grüsch) gl. Zt. 4. Marc Stutzmann (Rüfenacht, BE) 2:38. 5. Emilien Barben (Chez-le-Bart) 4:23. 6. Andreas Moser (Madiswil) 5:32. 7. Konny Looser (Hinwil) 8:51. 8. Oliver Zurbrügg (Lauterbrunnen) 11:22. 9. Arnaud Rapillard (Saillon) 13:31. 10. Xavier Dafflon (Fribourg) 14:04.

Dames (79 km): 1. Ilona Chavaillaz (Sommentier) 4:17:08. 2. Stefanie Zahno (Bürchen) 32:28. 3. Alessia Nay (Zizers) 36:45. 4. Nicole Ruchti (Thun) 47:52. 5. Bettina Gauch (Hünibach) gl. Zt.

Hommes (36 km): 1. Micha Klötzli (Tramelan) 1:24:02. 2. Adrian Jäggi (Lohn-Ammansegg) 0:59. 3. Cédric Pacios (Vétroz) 1:00. 4. Joel Aebischer (Alterswil, FR) 2:01. 5. Stefan Wüthrich (Uttingen) 2:08.

Dames (36 km): 1. Martinette Martin (Les Moulin) 1:37:42. 2. Alexandra Zürcher (Oey) 0:22. 3. Letizia Strimer (Ardez) 1:58. 4. Naika Racheter (Hauterive, NE) 5:30. 5. Mathilde Grossrieder (Pringy) 6:26.

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Urs Huber et Greete Steinburg triomphent au Raid Evolénard

24 heures après avoir terminé deuxième de la très exigeante Sella Ronda Hero à Wolkenstein, dans le Tirol du Sud en Italie, le champion suisse de VTT marathon Urs Huber remporte le Raid Evolénard à Evolène, à 600 km de là. L’ancien champion belge Frans Claes s’est classé deuxième devant le champion britannique Ben Thomas et le romand Adrien Chenaux. Chez les femmes, l’Estonienne Greete Steinburg triomphe devant la Romande Ilona Chavaillaz et l’ancienne championne suisse Esther Süss.

Déjà dans la première ascension, un groupe de quatre avec les favoris ainsi qu’Hansueli Stauffer a pu se détacher du peloton principal. Suite à un problème mécanique, le bernois Stauffer a du abandonner la compétition, laissant Huber, Thomas, Claes et Chenaux poursuivre seul en tête. Dans la deuxième ascension, Urs Huber a tenté à plusieurs reprises de durcir le rythme et a finalement réussi à créer un petit écart pour basculer légèrement détaché au sommet de la dernière montée. Dans la descente vers l’arrivée, Claes a pu revenir sur le champion suisse et prendre mometanément la tête, mais a ensuite manqué de force dans la dernière partie plate menant vers l’arrivée, devant laissé Huber filer seul vers la victoire.


« Après la course d’hier en Italie, je savais que je n’avais pas le droit d’en faire trop en terme de vitesse. Comme je n’ai dormi que trois heures entre les deux courses, j’ai dû faire un effort pour garder ma concentration dans la dernière descente », explique Huber. De son côté, Claes n’a pas pu cacher sa déception au sujet de la deuxième place. Il déclarait dans la zone d’arrivée : « J’étais proche d’Urs. Il manquait peu de choses et j’aurais pu gagner ». Thomas était lui très content de sa troisième place, qui privait à nouveau Chenaux d’un podium.

Chez les femmes aussi, la gagnante, Greete Steinburg, a donné le rythme en tête de la course dès le départ et se montrait très satisfaite de sa stratégie:  » Je savais que je devais donner le rythme si je voulais battre Esther. Ça a fonctionné à merveille. » Ilona Chavaillaz, deuxième, a également été surprise de battre Süss. « Je ne m’attendais pas à ça, » déclarait la Romande. Comme on pouvai s’y attendre, Süss n’était pas très satisfaite de sa troisième place : « Je n’avais tout simplement pas de jambes aujourd’hui », a déclaré la septuple championne suisse de VTT marathon.

Sur le 35km, Nicolas Luthi a une fois de plus dominer les débats pour remporter une troisième édition consécutive, cette fois devant Christophe Daniel et Kevin Georges. Chez les femmes, Mathilde Laurent a été la plus rapide, devant Caroline Faiss et Caroline Fellay. Au total, 707 coureurs ont participé au 23ème Raid Evolénard. A l’occasion du 25ème anniversaire de la course, les Championnats d’Europe VTT Marathon se tiendront à Evolène.

Tous les résultats sont disponibles ici