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Le Grand Raid BCVS et le Summer Bike Marathon rejoignent la Bike Marathon Classics

La Bike Marathon Classics, qui compte six épreuves, entame sa 27e saison avec d’importants changements. En 2023, la série comptera deux nouvelles épreuves, le Grand Raid BCVS en Valais et le Summer Bike Marathon à Château d`OEx, qui vont remplacer l’Ortler Bike Marathon et l’O-Tour, deux courses qui se sont retirées du calendrier. Les championnats suisses auront lieu dans le cadre de l’Eiger Bike Challenge à Grindelwald.

La Bike Marathon Classics, qui existe depuis 1996, compte six épreuves qui offrent cette année la possibilité aux amateurs de VTT de parcourir un total de 511 kilomètres  pour 19’971 mètres de dénivelé dans les plus belles régions montagneuses de Suisse occidentale et centrale ainsi que du Valais. Pour la première fois cette année, c’est le Raid Evolenard FMV qui ouvrira le bal dans le paisible village valaisan d’Evolène. Avec ses 62 kilomètres, le Raid Evolenard FMV est l’épreuve la plus courte de la Classics, mais avec 2660 mètres de dénivelé, ce n’est pas celle qui présente le moins de dénivelé. Son parcours séléctif a régulièrement donné lieu à de magnifiques passes d’armes, en particulier lors des deux championnats suisses et du championnat d’Europe qu’elle a eu le privilège d’accueillir. La deuxième épreuve, la Groupe E BerGiBike, rassemblera à nouveau les amateurs de VTT en Suisse romande. Cette épreuve mène de Fribourg à Bulle en passant par les hauteurs de La Berra et du Gibloux et offre, par temps clair, une vue fantastique sur la Gruyère.

Le Raid Evolénard aura le privilège de donner le coup d’envoi de la Classics

Le Summer Bike Marathon, organisé pour la première fois dans le cadre de la Classics, aura lieu à Château d’Oex, ancien site des championnats du monde de cyclisme. Bien que l’événement soit encore relativement récent, il jouit d’une excellente réputation parmi les adeptes de marathon en raison de sa forte proportion de single trails. Après trois étapes en Suisse Romande, la série va se rendre ensuite dans l’Oberland bernois pour fêter les 25 ans de l’Eiger Bike Challenge. A cette occasion la manifestation va accueillir les championnats suisses de la discipline sur un parcours qui au fil des ans a subi d’importantes modifications qui l’ont rendu encore plus attractif pour les passionnés de singletrail.

24. Eiger Bike Challenge. Foto Martin Platter

Le Grand Raid BCVs, la course de tous les superlatifs

Le point culminant de la Bike Marathon Classics, au sens propre comme au sens figuré, sera le Grand Raid BCVS, organisé pour la première fois en 1990. Cette course légendaire de 125 kilomètres disputée entre Verbier et Grimentz en Valais, est considérée comme la plus ancienne course de VTT marathon du monde et constitue la plus longue épreuve de la Classics. La dernière montée avant l’arrivée est le Pas de Lona, qui culmine à près de 2800 mètres d’altitude, ce qui constitue également un record, tout comme les 5025 mètres de dénivelé. Avec une participation qui a atteint 3000 coureurs par le passé, le Grand Raid est l’épreuve la plus fréquentée de la Classics, devant l’Iron Bike Race d’Einsiedeln, à laquelle participent environ 2000 coureurs. Sous la nouvelle direction, l’Iron Bike est devenue un festival de vélo de trois jours qui permet de terminer en beauté la Bike Marathon Classics.

Des coureurs de renommée mondiale ont inscrit leur nom au palmarès de la Classics, comme les champions du monde de marathon Christoph Sauser, Thomas Frischknecht, Ralph Näf, Alban Lakata et le quintuple champion suisse et septuple vainqueur du classement général de la série Urs Huber; chez les femmes, les championnes du monde de marathon Esther Süss, Jolanda Neff et Ramona Forchini ont également participé à l’épreuve.

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Konny Looser, un champion suisse prêt à conquérir les Etats-Unis

Après avoir décroché un deuxième titre de champion suisse en 2022, Konny Looser avait besoin d’une nouvelle source de motivation pour 2023. Sa sélection pour participer à la “Lifetime Grand Prix Series”, une série de courses très prestigieuses aux États-Unis, était exactement ce qu’il recherchait. On ne verra donc pas souvent le Suisse sur la ligne de départ d’une course en Suisse cette année. Le Raid Evolénard sera l’une des rares étapes que Looser fera dans son pays d’origine.

L’année dernière, tu as réussi à décrocher un deuxième titre de champion de Suisse. Pour quelqu’un qui participe à tant de courses à travers le monde et qui passe autant de temps en dehors de la Suisse, quelle était l’importance de gagner le maillot de champion suisse ?

Pour moi, gagner le championnat suisse a toujours été l’objectif principal de l’année dernière parce que je savais que je pouvais le gagner sur le tracé de la BergiBike si j’étais en pleine forme. Le jour de la course, j’étais tellement convaincu que j’allais gagner que ce n’était pas une surprise et je n’ai réalisé qu’après coup à quel point cela signifiait pour moi. La façon dont j’ai gagné était également spéciale, car le sprint était très serré, mais je n’ai jamais abandonné jusqu’au dernier centimètre ! Le niveau du marathon en Suisse augmente chaque année et porter le maillot à travers le monde est très spécial. Porter le maillot de champion national a le même honneur au niveau mondial et tout le monde sait que l’on a réalisé quelque chose de grand. Il y a eu des courses où j’ai dû me battre plus durement, mais la récompense était bien moindre. De plus, de nombreux organisateurs sont heureux d’inviter le champion national, ce qui est un avantage supplémentaire.

Bastien Gallay / GallayPhoto

En 2022, tu as de nouveau connu une saison extrêmement chargée, en participant à des courses pendant 11 mois sur 12 dans le monde entier. Quels ont été les meilleurs moments de cette année et quelle est ton bilan?

La saison a commencé par une énorme déception, car j’ai manqué le premier grand objectif (Cape Epic) à cause de Covid. Mais après cela, j’ai pu me battre pour revenir et le premier grand moment a été de remporter le Titan Desert au Maroc pour la deuxième fois. C’était très spécial et ensuite il y a eu un autre grand moment avec le titre de champion de Suisse mais aussi ma 5ème victoire d’affilée au Salzkammergut Trophy. J’ai également pu conclure avec une autre grande victoire à Wines2Whales en Afrique du Sud, de sorte que le bilan global était très bon. Mais il y a aussi eu quelques déceptions, comme la Swiss Epic et les Championnats du monde, où je sais que j’aurais pu et dû faire mieux.

Marc Bassingthwaighte

Cette année, tu vas rouler principalement aux Etats-Unis pour participer à la “Lifetime Grand Prix Serie”. Peux-tu nous en dire plus sur cette course et sur ce qu’elle représente pour toi ?

La série Lifetime Grand Prix est une nouvelle série qui comprend sept courses majeures aux États-Unis. Il s’agit d’un mélange de courses de gravel et de marathons de VTT, et seuls 35 hommes et 35 femmes dans le monde ont été autorisés à concourir pour le titre de la série. C’est donc très spécial et un grand honneur que d’avoir été sélectionné et je suis super excité d’avoir reçu cette opportunité ! Les deux courses les plus importantes et les plus connues des Etats-Unis (Unbound gravel et Leadville Trail100) sont également impliquées, deux courses que je voulais déjà disputer depuis longtemps !

Cela signifie également que tu ne pourras pas courir beaucoup dans ton pays d’origine et le Raid Evolénard sera l’une des rares courses que tu feras en Suisse. Qu’est-ce qui te plaît dans cette course et qu’est-ce qui t’a convaincu de venir ?

Oui, en effet, cette année je ne courrai pas souvent en Suisse, mais tu sais que j’ai fait la plupart des courses plusieurs fois et je cherche de nouveaux défis pour garder la motivation élevée. Le Raid Evolénard s’inscrit très bien dans mon calendrier de courses cette année, alors même si j’ai eu du mal avec cette course dans le passé, j’aimerais la tenter une nouvelle fois !

Marc Bassingthwaighte

Le Raid Evolénard accueillera à nouveau les Championnats suisses l’année prochaine. Remporter un troisième titre sera l’un de tes objectifs en 2024 ?

Je ne regarde plus très loin, car j’ai déjà une longue carrière derrière moi et il y a beaucoup d’incertitudes quant à mon avenir. Je vais me concentrer pleinement sur la saison en cours et après cela, je regarderai vers l’avenir. Mais faire la course cette année sera un avantage pour l’année prochaine, même si je manquerai les Championnats suisses cette année à Grindelwald.

Tu viens de passer de Stoll à Rose. Peux-tu nous en dire plus sur la façon dont cette opportunité s’est présentée et ce que tu penses de cette marque après avoir roulé dessus pendant quelques semaines ?

J’ai couru en tant que pilote privé ces deux dernières années dans d’excellents conditions avec les VTT Stoll. Mais pour l’avenir et les courses de gravel aux Etats-Unis, j’avais besoin d’un soutien différent et avec les vélos Rose, j’ai pu trouver la parfaite adéquation avec mes projets et ma philosophie. Le premier contact a eu lieu en Namibie, où ils ont pris des photos pour le nouveau site web dans l’une de mes régions préférées. Cela fait maintenant quelques semaines que je roule sur cette marque et j’en suis super content !

Marc Bassingthwaighte
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Stefanie Zahno, sur les traces de Nino en Afrique du Sud

L’ambassadrice du Raid Evolénard vient tout juste de rentrer d’Afrique du Sud où elle est partie préparer sa saison. Ce premier camp d’entraînement illustre parfaitement le fait que Stefanie Zahno se donne les moyens de ses ambitions et compte bien continuer à progresser cette année. Le Raid Evolénard revient avec l’athlète haut-valaisanne sur le déroulement de son camp, ses objectifs pour la saison et son tout nouveau VTT!

Tu viens tout juste de rentrer de ton camp d’entraînement en Afrique du Sud. Est-ce que tu peux nous expliquer comment est venu cette opportunité de préparer ta saison là-bas ?

J’ai commencé un job comme infirmière à l’Ile l’année passée à 60%. Depuis ce moment j’ai collectionné pas mal d’heures supplémentaires. Quand j’ai appris que c’était possible de les récupérer d’un coup, j’ai tout de suite pensé à partir en janvier en Afrique du sud:).

C’est la déjà la deuxième fois que tu te rend en Afrique du Sud. Quelles ont été tes impressions sur place et comment s’est passé ton séjour ?

Effectivement j’étais déjà au même endroit il y a 4 ans donc je connaissais un peu la région. Il y a pleins de single trail, le temps est toujours beau et il y a une bonne ambiance. C’est l’endroit idéal pour s’entrainer en hiver. Même en y allant toute seule, je savais que j’allais rencontrer pleins de cyclistes, et j’ai pas été déçue!

Est-ce que tu a pu profiter de l’occasion pour faire également quelques courses en Afrique du Sud ? 

Samedi dernier j’ai fait un marathon ici, qui fait part de la plus grande série marathonien en afrique du sud (Trailseeker). C’était une bonne occasion d’entrainement pour moi. Le marathon est très populaire en afrique du sude, c’était alors intéréssant de voir pleins d’athlètes, dont des femmes en élite. J’avais pas prévu de faire cette course, du coup je suis partie plutôt dans l’optique de faire un entraînement et j’ai été vraiment contente de la manière dont la course s’est déroulée.

Tu as changé de marque cette année pour passer de Scott à Juliana. Est-ce que tu peux nous donner plus d’infos à ce sujet et quelles sont tes premières impressions au guidon d’un Juliana ? 

Je vais rouler pour Rodeo Bike co cette année, qui est un magazin de vélo en haut-valais. Mes premières impressions sont tout à fait bonnes sur mon nouveau Wilder de Juliana. Je suis très contente de cette opportunité et me réjouis beaucoup pour la saison à venir.  

Comment est-ce que tu vas organiser ta saison et quels vont être tes objectifs principaux ? 

Je vais commencer ma saison comme l’année passé avec la course à étape 4Island en Croatie en avril. Puis je vais participer à des courses nationales et internationales. Mon but est clairement de me rapprocher des meilleures athlètes. Un grand objectif reste toujours le Grand Raid en août ainsi que le Raid Evolenard en juin! 

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Les inscriptions sont ouvertes pour l’édition 2023 du Raid Evolénard FMV

Le Raid Evolénard continue sur sa lancée et va à nouveau faire partie à la fois de la West Bike Cup et de la Bike Marathon Classics en 2023. La catégorie “Team”, inaugurée en 2022 sera à nouveau au programme, tout comme une nouvelle catégorie e-bike, qui va donner la possibilité à un nouveau publique de découvrir les joies du Raid Evolénard! La course sera précédée le samedi du désormais traditionel Kids Coaching Day, qui connait depuis quelques années un succès croissant!

2023 va constituer une année de transition pour les organisateurs du Raid Evolénard FMV avant d’accueillir à nouveau les championnats suisse VTT marathon en 2024. La principale nouveauté cette année sera l’ouverture d’une catégorie e-bike. Avec cette catégorie, les organisateurs répondent à une demande qui s’est faite de plus en plus pressante ces dernières années, de la part d’un nombre d’adepte du VTT éléctrique qui ne cesse de croitre. Pas question cependant pour les organisateurs de mettre sur pied une course e-bike au dépend des participants à la course traditionelle du Raid Evolénard. Les organisateurs ont donc mis sur pied un nouveau parcours qui emprunte en grande partie la deuxième boucle du Raid Evolénard. Comme les coureurs en e-bike partiront immédiatement après les coureurs du marathon, les interférences sur le parcours seront réduites au minimum.

Le Kids coaching Day pour ouvrir le weekend!

Pour le reste, les organisateurs misent cette année sur la continuité, et reprennent tous les éléments qui ont fait le succès du Raid Evolénard ces dernières années, à commencer par le Kids Coaching Day la veille de la course, toujours soutenu par “Les Bons Sirops Morand”. Avec près de 80 participants l’année dernière qui ont pu bénéficier des conseils de pros comme Christoph Sauser, Steve Morabito et Arnaud Rapillard le succès était au rendez-vous, et il ne faudra pas rater les délais d’inscriptions pour participer à cette activité en 2024!
Le dimanche, les courses habituelles seront à nouveau au programme, avec notamment le 24km pour les populaires, les 35km pour les plus aguerris, et le parcours marathon pour les mieux entraînés! La catégorie Team permettra à nouveau aux coureurs un peu moins bien préparés de faire tout de même l’intégralité du parcours, mais à deux!

Les parcours 35km et 62km compteront comme chaque année pour la West Bike Cup. Ce sera déjà la sixième étape de la série romande, et les coureurs au départ auront donc déjà de nombreuses courses dans les jambes!

Ouverture de la Bike Marathon Classics

Au niveau de laBike Marathon Classics, l’Ortler bike a été remplacée par la Summer Bike à Château d’Oex. C’est donc le Raid Evolénard qui aura l’honneur d’ouvrir la série le 18 juin prochain! En l’absence d’Urs Huber, qui a déjà annoncé son absence après avoir participer huit année de suite au Raid Evolénard, de nombreux prétendants seront tout de même nombreux au départ pour succéder au palmarès à Martin Fanger et Carmen Zaugg, et revêtir du même coup le maillot de leader de la série!

Des courses toujours gratuites pour les kids

Les enfants pourront se mesurer sur des parcours adaptés à leur niveau dans le cadre de la Raiffeisen Kids Cup. A l’exception des cadets, qui partent désormais depuis Evolène, tous les départs des enfants sont donnés à l’Hérens Arena aux Haudères, où se joue également l’arrivée de toutes les catégories. Comme toujours depuis 26 ans, les inscriptions pour les jeunes jusqu’à 16 ans seront gratuites, la promotion du sport auprès de la jeunesse étant un des objectifs prioritaires des organisateurs !

Les inscriptions en ligne sont ouvertes jusqu’au 15 juin. Les participants qui s’inscrivent avant le 30 mars bénéficient d’un rabais. Les inscriptions seront toujours possibles sur place le jour de la course, mais sans prix souvenir!

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La Bike Marathon Classics se tourne vers la Suisse Romande

La prochaine édition de la Bike Marathon classics réserve quelques surprises. Sans l’Ortler Bike Marathon mais avec la Summer Bike Marathon, la série revient complètement sur sol hélvetique et se renforce en Suisse Romande. Une belle occasion pour les coureurs romands de participer à une série qui faisait d’habitude la part belle aux destinations suisses allemandes. 

 

En l’absence de l’Ortler Bike Marathon, dont l’avenir est incertain, le coup d’envoi de la série sera donné le 18 juin lors du Raid Evolénard. L’étape valaisanne sera suivie le 2 juillet par la Bergibike et ses magnifiques parcours au travers de la Gruyère. Le Summer Bike marathon, nouveau venu dans la série, accueillera les coureurs les 15 et 16 juillet dans la région de Château d’Oex sur des parcours de 83km, 47km et 28km.

Après ces trois étapes en terre romande, la série se tournera vers la suisse allemande, avec tout d’abord la traditionelle étape bernoise lors de l’Eiger Bike Marathon qui aura lieu les 12 et 13 août du côté de Grindelwald. 
L’incertitude est encore de mise pour l’O-Tour, toujours à la recherche d’un nouveau comité suite à la démission de Marion Imfeld, qui a présidé aux destinées de la course ces vingt dernières années.

Une chose est sûre, la série se terminera entre le 22 et le 24 septembre dans le cadre de l’Ironbike à Einsiedeln, une course aux accents de Bike Festival, qui viendra cette année avec de nombreuses nouveautés!

Pour rester au courant de toutes les nouveautés concerant la série, une solution, continuer à nous suivre sur les réseaux sociaux et sur notre site web!

24. Eiger Bike Challenge am Samstag, 13. August 2022 in Grindelwald.
Foto Martin Platter

Le leader de la Classics Martin Fanger empêche le 9e triomphe d’Urs Huber à l’Eiger Bike

Le duel épique entre Martin Fanger et Urs Huber s’est à nouveau terminé en faveur de Fanger dans les derniers mètres de l’Eiger Bike Challenge. Le Bernois Hansueli Stauffer se classe troisième. Chez les femmes, la Française Estelle Morel s’impose pour la première fois devant Esther Süss, qui devient ainsi la nouvelle leader du Bike Marathon Classics. Alexandra Zürcher se classe troisième.

Par Martin Platter

Pas de place pour une mise en route tranquille lors de l’Eiger Bike Challenge cette année : dès les premiers kilomètres, les deux coureurs de l’équipe Bulls, Hansueli Stauffer et Urs Huber ont imposé un rythme tellement élevé qu’à la sortie du village de Gindelwald plus que cinq coureurs faisaient partie du groupe de tête. Et bientôt, seul le leader de la Bike Marathon Classics, Martin Fanger, parvenait à les suivre. Le trio ne s’est fait aucun cadeau tout au long des 82 kilomètres. Ce n’est que dans la dernière montée vers l’arrivée sur la Bärplatz à Grindelwald que la décision est tombée. Fanger s’est imposé au bout du suspense devant un Urs Huber qui a tout tenté en cours de route pour lâcher son adversaire, sans succès. Troisième, Hansueli Stauffer se montrait satisfait de son résultat.

A la question de savoir ce qu’Huber ferait différemment la prochaine fois, le Zurichois répondait : “Je ne sais pas. J’ai attaqué trois fois dans la montée vers la Petite Scheidegg et je n’ai pas réussi à m’échapper. A partir de là, je savais que le final serait dur”. Il a ensuite pris beaucoup de risques dans la descente qui le ramenait à Grindelwald – et a effectivement réussi à prendre quelques secondes d’avance. Mais Fanger a pu rétablir le contact juste au moment d’aborder la montée finale. “Un kilomètre avant l’arrivée, à un endroit où j’avais pu lâcher deux autres concurrents lors d’éditions précédentes, j’ai encore essayé de m’échapper”, récapitule Huber. Mais Fanger s’est accroché et pour finalement placer un contre et maintenir un écart décisif jusque sur la ligne d’arrivée.

“Quand Urs s’est légèrement détaché dans la première partie de la dernière descente sur une route de gravier, j’ai pensé un moment qu’il avait gagné. Mais je n’ai pas abandonné et je me suis concentré sur la descente. Tout à coup, il est revenu dans le champ de vision”, s’est réjoui Martin Fanger. Hansueli Stauffer s’est également montré satisfait : “J’avais de très bonnes jambes aujourd’hui. Mais Martin et Urs étaient tout simplement plus forts. La troisième place me convient, car je n’ai pas encore eu de résultats probants cette saison. La course d’aujourd’hui m’a montré que ma forme s’améliore à nouveau”.

24. Eiger Bike Challenge am Samstag, 13. August 2022 in Grindelwald. Foto Martin Platter

Un doublé pour le team Papival Scott Grand Raid BCVs

Chez les femmes, la Française Estelle Morel, qui prenait le départ pour la première fois à Grindelwald a dominé les débats de bout en bout : “C’était dur ! Des montées très longues et parfois très raides. Mais j’ai trouvé un bon rythme”. Esther Süss, qui a terminé deuxième, a passé la ligne d’arrivée en secouant la tête: “J’ai d’abord eu des crampes, puis mes pieds ont commencé à me faire mal. Je n’ai donc plus pu attaquer dans les descentes J’ai dû ralentir le rythme, car en étant debout sur les pédales on ne peut pas soulager les pieds. C’était un cercle vicieux”. Dans ces conditions, elle se satisfaisait de sa deuxième place, d’autant plus que ce résultat lui permet de prendre la tête de la Bike Marathon Classics.

24. Eiger Bike Challenge am Samstag, 13. August 2022 in Grindelwald. Foto Martin Platter

Alexandra Zürcher, qui complétait le podium, souffrait encore d’une contusion aux côtes contractée lors d’une chute survenue il y a deux semaines: “J’ai volontairement réduit les risques dans la descente et j’ai donc perdu le contact avec Esther. En fait, j’avais encore de bonnes jambes, mais aujourd’hui, je n’ai pas pu faire mieux. Je suis contente de ma troisième place”.

Dans la catégorie Fun, Tobias Lüthi a déjà remporté sa troisième victoire et compte déjà une avance irratrappable à deux courses de la fin.

Sur la moyenne distance, Irina Lützelschwab et Emilien Barben ont gagné. Peter Andres et Alexandra Musy restent les leaders de la Classics.

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Konny Looser et Steffi Häberlin remportent leur deuxième titre de champion suisse

C’est dans un final haletant que le Zürichois Konny Looser a remporté son deuxième titre de champion Suisse de VTT marathon devant Urs Huber et Martin Fanger. Chez les dames, Steffi Häberlin a remporté le titre avec une nette avance sur Irina Lützelschwab et Janina Wüst. Les leaders du Bike Marathon Classics restent Martin Fanger, troisième, et Carmen Zaugg, septième.

Le dernier kilomètre de la BerGiBike, qui accueillait cette année le championnat suisse de VTT marathon, a été très mouvementé et a vu tous les prétendants au titre tenter leur chance. Les deux principaux obstacles sur les 79 km entre Fribourg et Bulle – La Berra et Le Gibloux – n’ont pas permis de faire la sélection souhaitée. Les 20 km de plat jusqu’à l’arrivée à Bulle a permis à un groupe plus important de se former, avec tous les favoris. Urs Huber, Martin Fanger, Konny Looser, Marc Stutzmann, Casey South et Andrin Beeli se sont alors livré à une course tactique pour se placer de manière optimale pour le sprint final. Mais dans les derniers virages, seuls Huber, Looser et Fanger ont pu se maintenir en tête. C’est finalement Looser qui a tenu le mieux la distance, et qui a su prendre le plus de risques, pour finalement devancer Huber d’une largeur de pneu sur la ligne d’arrivée. 

Un titre attendu pour Looser

Au moment de passer à l’interview, le nouveau champion Suisse déclarait : “L’arrivée était très difficile. J’avais mémorisé à l’avance deux endroits où je voulais me placer en tête en cas d’arrivée au sprint. Mais ça n’a pas fonctionné. Par contre j’ai pu saisir ma chance dans le dernier virage, quand Urs a laisser un espace. J’ai ainsi pu le dépasser sur la ligne d’arrivée”. Looser a senti dès le matin que cette journée pourrait être la sienne.  Une semaine plus tôt, c’est également au sprint que le Zurichois de 33 ans, originaire de l’Oberland, avait remporté le marathon de Singen, qui présente un profil similaire: “Ce titre signifie infiniment plus pour moi que celui que j’avais obtenu il y a cinq ans. Si ce premier titre m’avait plutôt surpris, je voulais absolument remporter celui-là aujourd’hui. Le parcours du BerGiBike me plaît énormément, car il est taillé sur mesure pour moi. À la fin, tout s’est aussi parfaitement déroulé pour moi. Cela me fait vraiment plaisir”.

Urs Huber (2eme) Konny Looser (1er) nouveau champion suisse, lors de l’arrivee de la 10 eme edition de la BerGiBike 2022 comptant pour le championnat suisse de VTT Marathon, ce dimanche 3 juillet 2022, a Bulle. (Bastien Gallay / GallayPhoto)

Urs Huber, coiffé au poteau

A l’arrivée, Urs Huber était avant tout énervé contre lui-même : “Je ne sais pas ce que j’ai fait faux dans les derniers mètres. Jusqu’à ce que Konny me dépasse, ma tactique était la bonne”. Selon lui, la course a été très serrée en tête tout au long de la course : “A La Berra, j’ai mis la pression pour la première fois, mais tout le monde a pu suivre”. Au Gibloux, même scenario. Huber se sentait bien, mais il n’a pas pu s’échapper. Lorsqu’il a placé une nouvelle attaque, Stutzmann et Looser ont suivi alors que Fanger, South et Beeli ont ont pu revenir par la suite. C’est finalement le virage à 800 mètres de l’arrivée qui devait finalement s’avérer décisif. Stutzmann est passé devant, puis Looser. Huber a pu les dépasser tous les deux et a abordé la dernière ligne droite en premier, croyant alors pouvoir décrocher un nouveau titre de champion Suisse, avant de voir Looser le passer sur la ligne. “Je suis le premier perdant, ce qui est très frustrant. J’ai raté les dix derniers mètres…”

Urs Huber (2eme), Konny Looser (champion suisse), Martin Fanger (3eme), sur le podium lors de la 10 eme edition de la BerGiBike 2022 comptant pour le championnat suisse de VTT Marathon, ce dimanche 3 juillet 2022, a Bulle. (Bastien Gallay / GallayPhoto)

Fanger battu mais toujours leader de la Bike Marathon Classics

Martin Fanger, troisième, n’était pas non plus satisfait de l’issue de la course : “Je savais que Konny était très motivé pour le titre et j’avais également des chances de le remporter. Mais sur ce terrain d’arrivée, c’était tout simplement pas possible pour moi de faire mieux”.

Häberlin, un niveau au dessus

Chez les femmes, Steffi Häberlin a tenu son rôle de favorite. Sur le deuxième et dernier obstacle principal de la journée, Le Gibloux, la championne Suisse 2020 disposait déjà de plusieurs minutes d’avance. Comme lors de sa première victoire au National Park Bike Marathon, Häberlin n’a pas attendu pour distancer ces principales adversaire La médaillée de bronze de 2020, Irina Lützelschwab a le mieux résister pour prendre la deuxième place. Récente vice-championne d’Europe, Janina Wüst, a pris la troisième place. Championne Suisse en titre, Ariane Lüthi a déclaré forfait 24 heures avant le départ de la course.

Irina Luetzelschwab (2eme), Steffi Haberlin (championne suisse), Janina Wust (3eme), podium lors de la 10 eme edition de la BerGiBike 2022 comptant pour le championnat suisse de VTT Marathon, ce dimanche 3 juillet 2022, a Bulle. (Bastien Gallay / GallayPhoto)
19. Nationalpark Bike-Marthon, der zugleich als Schweizer Meisterschaft ausgetragen wurde, wegen Corona auf der Alternativ-Strecke über 108 km, am Samstagmorgen, 19. September 2020 in Scuol. Foto Martin Platter

Des championnats suisses de VTT marathon plus ouverts que jamais

Avec Martin Fanger, Urs Huber, Marc Stutzmann, Hansueli Stauffer, Konny Looser et Casey South, les prétendants au titre seront nombreux dimanche prochain aux championnats suisses de marathon qui se dérouleront lors de la BerGiBike de Bulle. Il en va de même chez les femmes avec Steffi Häberlin, Janina Wüst, Irina Lützelschwab, Carmen Zaugg et Ariane Lüthi.

Marc Stutzmann (Belp) a encore des comptes à régler avec les championnats suisses. Après avoir pris la deuxième place l’année dernière, seul le titre compte pour le coureur du team Texpa Simplon : “Pour remporter le titre, il faut que toutes les conditions soient réunies dimanche. Les signes avant-coureurs sont bons. Je n’ai pas encore eu de très mauvaise course cette année”. Il y a dix jours, Stutzmann a fini sixième et meilleurs Suisse aux Championnats d’Europe en République tchèque. Il a étudié de près le parcours du championnat suisse, qui mène de Fribourg à Bulle sur 79 km; en portant une attention toute particulière aux deux montées principales, La Berra (1719 m d’altitude) et Le Gibloux (1204 m d’altitude), ainsi qu’aux derniers kilomètres jusqu’à l’arrivée.  Pour lui ses principaux adversaires seront à n’en pas douter Urs Huber, Martin Fanger et Hansueli Stauffer. 

Urs Huber en route vers un sixième titre

Huber est le plus expérimenté. Entre 2011 et 2019, le coureur de Mettmenstetter a déjà remporté cinq fois le titre de champion national et deux fois la BerGiBike. En 2020, il a toutefois été battu par Fanger dans la course au titre alors qu’en 2021, une crevaison l’a empêché de défendre ses chances jusqu’au bout. Fanger s’était également montré plus fort lors de leur dernière confrontation, qui a eu lieu au Raid Evolenard il y a dix jours. Huber pense néanmoins qu’il peut remporter un sixième titre : “Je me suis bien entraîné et je me présenterai au championnat reposé. Mais sur le parcours entre Fribourg et Bulle, tout est possible”. Huber fait allusion à la longue distance qui sépare la dernière montée notable, le Gibloux, et l’arrivée. Cela favorise les forts rouleurs et les sprinters. A cela s’ajoute le terrain sinueux de l’arrivée. C’est pourquoi il serait préférable que la décision ne tombe pas seulement dans la dernière ligne droite. 

Les prétendants seront nombreux dimanche à la Bergibike pour décrocher le titre national

Fanger, roi du sprint

Car cela jouerait en faveur de Martin Fanger. L’Obwaldien vivant à Genève veut également le titre et est probablement le plus fort sprinter parmi les favoris. Par précaution, le leader des Bike Marathon Classics nationales va donc surtout mémoriser très précisément le final. Hansueli Stauffer, qui a remporté le BerGiBike 2016 et qui possède déjà quatre médailles d’argent aux CS, espère également remporter son premier titre. Le Hinwilois Konny Looser, champion suisse 2017, peut lui aussi prétendre à une médaille lors de ces championnats. Il en va de même pour Casey South, le coureur de Suisse orientale, qui avait remporté le bronze en 2019.

Fanger a régulièrement pris le meilleur sur Huber en ce début de saison

Lüthi face à la nouvelle garde

Chez les femmes, la situation de départ est tout aussi ouverte. Les deux vice-championnes d’Europe Steffi Häberlin et Janina Wüst partent en pole position. Steffi Häberlin, qui a déjà remporté le titre en 2020 aura un léger avantage. Il faudra également compter sur Irina Lützelschwab qui avait remporté la même année le bronze aux CS pour la première fois. En remportant le Raid Evolénard et en prenant la tête de la Bike Marathon Classics, Carmen Zaugg, a ajouté son nom à la liste des prétendantes. La championne suisse Ariane Lüthi n’aura donc pas la tâche facile pour décrocher son sixième titre.

Carmen Zaugg, vainqueur à Evoléne, espère bien créer la surprise à Bulle

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Martin Fanger remporte le Raid Evolenard – FMV, mais butte sur le record de Johann Tschopp

Martin Fanger a remporté dimanche pour la première fois le Raid Evolenard – FMV et devient le nouveau leader de la Bike Marathon Classics. Lors de sa course victorieuse, le Genevois d’adoption a pris plus de huit minutes à Urs Huber, deuxième du classement. On retrouve à la troisième place un autre coureur du team Papival-Scott-Grand-Raid-BCVs, Emilien Barben. Chez les femmes, Carmen Zaugg s’impose à la surprise générale devant Esther Süss et Antonia Bünter, sur un parcours difficile et par un temps caniculaire.

Urs Huber n’a pas tenu longtemps la comparaison avec Martin Fanger Le triple vainqueur du Raid Evolénard, qui avait pris la quatrième place la veille au Südtirol Dolomite Hero à Wolkenstein, à 550 km de là, a rapidement manqué d’énergie pour suivre Fanger. Le romand d’adoption a durci le rythme dès la première montée pour rapidement distancer le coureur du Team Bulls. A partir de ce moment, Fanger n’avait plus qu’une chose en tête, battre le record de Johann Tschopp, établi lors des championnats suisses 2015. Mais le record est resté est resté hors de portée de Fanger qui a bouclé son périple en 3h14. Sous une chaleur étouffante, Fanger est resté à 4 minute du meilleurs du temps du parcours.

Le record de Tschopp tient toujours

Tout au long du parcours, l’avance sur le deuxième, Urs Huber, n’a fait qu’augmenter pour atteindre 10:16 minutes sur la ligne l’arrivée. Fanger se montrait un peu partagé sur sa performance: “J’étais conscient de ce qu’avait réalisé Urs Huber la veille et j’étais forcément plus frais. Mais je n’ai pas particulièrement forcé. J’ai simplement suivi mon rythme. Quand Urs n’a plus pu suivre, je suis allé chercher le record du parcours”. Seul, il a toutefois été difficile de maintenir le rythme sur les 62km. Une déception pour Fanger, mais également une satisfaction de remporter une course importante devant ses sponsors et son public.

Un bon bilan pour Huber

Urs Huber a pris la chose avec sérénité : “Après 20 minutes, j’ai remarqué que je ne pouvais plus suivre le rythme de Fanger aujourd’hui. J’ai donc dû le laisser partir. Je m’attendais à ce que ce soit difficile de gagner aujourd’hui. Dans l’ensemble, je suis néanmoins satisfait de ma performance sur le week-end”.

La joie d’Emilien Barben, le coéquipier de Fanger, qui terminait pour la première fois sur le podium du Raid Evolénard, était grande : “Je ne m’attendait pas à cela et la lutte avec Xavier Dafflon a été intense. Le fait que cela ait fini par tourner en ma faveur me réjouit bien sûr d’autant plus”.

Carmen Zaugg domine les débats

La joie était également grande chez la gagnante dame Carmen Zaugg qui, comme Fanger, a mené la course de bout en bout : “Comme je travaille en tant que médecin urgentiste dans un hôpital, je n’avais pas prévu au départ de participer au Raid Evolénard. Mais je savais que j’étais en forme et je suis vraiment heureuse de cette victoire”. La jeune femme de 29 ans originaire de Hägendorf vient du triathlon. En raison de problèmes de tendon d’Achille qui la gênaient en course à pied, elle a décidé de se consacrer à 100% au vélo, qui était de toute façon sa discipline de prédilection. Son emploi du temps ne lui permet malheureusement pas souvent de prendre part à des course le week-end. La médecin s’entraîne principalement en se rendant à vélo de Hägendorf à Zofingen, pour un temps total consacré à l’entraînement estimé entre 10 et 15 heures.

Esther Süss, qui court désormais sans licence, a pris sa “défaite” avec philosophie. L’Argovienne souffrait de douleurs aux pieds. Elle est néanmoins heureuse de sa deuxième place. Elle a pris du plaisir à rouler sur un parcours qu’elle apprécie et c’est ce qui compte le plus pour elle.

Sur le 35km, c’est Felipe Ramos qui s’est imposé avec plus de 10 minutes d’avance sur le triple vainqueur du parcours, Nicolas Lüthi. Il améliorait au passage la marque du Neuchâtelois de plus de 3 minutes, pour porter le record du parcours à 1h38’22’’. Chez les dames, c’est Sonia Campos de Vétroz qui s’est imposée devant Anne Lovey du Team Papival-Scott-Grand-Raid-BCVs. Avec près de 600 coureurs, les organisateurs se montraient très satisfait du déroulement de la manifestation, d’autant plus que le weekend était particulièrement chargé en manifestations.

Résultats 

Hommes (62 km): 1. Martin Fanger (Genf) 3:14:16. 2. Urs Huber (Mettmenstetten) 10:17. 3. Emilien Barben (Chez-le-Bart) 10:28. 4. Xavier Dafflon (Fribourg) 13:55. 5. Damien Perrin (Bern) 18:28. 6. Fabien Monnier (Ayent) 19:52. 7. Fabian Heinzer (Schwyz) 22:27. 8. Christoph Sauser (Yvorne) 23:26. 9. Pascal Kiser (Giswil) 23:31. 10. Tobias Lüthi (Walliswil bei Wangen) 25:21.

Femmes (62 km): 1. Carmen Zaugg (Hägendorf) 4:21:49. 2. Esther Süss (Küttigen) 5:51. 3. Antonia Bünter (Bern) 12:45. 4. Sandra Stadelmann Hushi (Courtetelle) 23:37. 5. Stefanie Zahno (Bürchen) 25:19.

Hommes (36 km): 1. Felipe Ramos (Sembrancher) 1:38:22. 2. Nicolas Lüthi (St. Blaise) 10:38. 3. Peter Andres (Uttigen) 13:39. 4. Luis da Cunha (Gland) 14:08. 5. Jean-Yves Bruchez (Fully) 15:06.

Femmes (36 km): 1. Sonja Campos (Vétroz) 2:19:12. 2. Anne Lovey (Vallorbe) 3:31. 3. Alexandra Fadeev (Ayent) 3:38. 4. Romaine Pillonel (Cheyres) 6:31. 5. Marion Kilchoer (Marsens) 12:13.

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Répétition générale des Championnats Suisses au Raid Evolénard – FMV

Qui d’Urs Huber ou de Martin Fanger remportera dimanche prochain le Raid Evolénard – FMV, véritable répétition générale des Championnats Suisses ? Les statistiques parlent en faveur d’Huber, qui a déjà remporté trois fois la classique valaisanne, qui comptera cette année pour la première fois pour la Bike Marathon Classics. Mais Martin Fanger aura l’avantage de la fraîcheur et a déjà battu Huber à la mi-mai, lors du Jura Bike Marathon.

Avec trois victoires en six participation, Urs Huber est le grand dominateur du Raid Evolénard – FMV ces dernières années. Cette performance le place d’ailleurs à égalité avec l’ancien champion sur route Alexandre Moos, qui s’était également imposé à trois reprises entre 2007 et 2012. Mais la situation pourrait changer dimanche, et une quatrième victoire le rapprocherait un peu plus du recordman absolu de l’épreuve, Pascal Corti, qui s’était imposé à cinq reprises entre 1997 et 2005. Cet aspect pourrait donner une motivation supplémentaire au coureur Zürichois, qui est habitué à collectionner les victoires dans les vallées valaisannes, puisqu’il s’est imposé six fois sur le Grand Raid BCVs. Mais sa connaissance de la région risque bien de ne pas suffire pour lui permettre de lever à nouveau les bras en faisant son entrée dans l’Hérens Arena aux Haudères. Entre le parcours extrêmement exigeant de 62km pour 2600 m de dénivellation, sa décision de courir la veille au «Hero Südtirol Dolomites», la course considérée comme la plus difficile d’Italie avec 86 km et 4500 mètres de dénivelé, et située à plus de 550km d’Evolène ainsi que la présence d’un autre coureur bien décidé à s’imposer, Martin Fanger.

Un duel arbitré par l’ancien champion du monde Sauser

Le Genevois d’adoption aura de son côté l’occasion de se ménager la veille du Raid Evolénard, en peaufinant sa reconnaissance du parcours en compagnie de ses coéquipiers du Team Papival-Scott-Grand-Raid-BCVs. De plus, sa victoire lors du Jura Bike Marathon, où il avait devancé Urs Huber au sprint lui a sans doute donné un avantage psychologique. En s’imposant devant le champion du Monde Andreas Seewald quelques semaines plus tard lors du Marathon de Willingen, Huber avait cependant remis les compteurs à zéro. On peut donc s’attendre à un duel passionnant à Evolène, deux semaines avant les championnats suisses de VTT marathon lors de la BerGiBike à Bulle. Ce duel sera arbitré à distance par l’ancien champion du monde et médaillé olympique Christoph Sauser, qui prendra à nouveau part à la course après une première expérience en 2018. D’autres coureurs du team Papival-Scott-Grand-Raid-BCVs, présent en nombre au départ seront à la lutte pour le podium, à commencer par le Neuchâtelois Emilien Barben. Le Valaisan Arnaud Rapillard, vainqueur en 2014, tentera également de s’illustrer sur ses parcours d’entraînement.

Süss face à la nouvelle génération

Chez les femmes, la situation semble plus claire. Il y a de fortes chances que Stefanie Zahno, qui court sous les couleurs du Team Raid Evolénard  s’empare de la victoire. Mais Rachel Connerney et Martinette Martin auront aussi leur mot à dire dans la lutte pour le podium. L’ancienne championne du monde Esther Süss, qui détient toujours le record du parcours mais qui ne court plus en catégorie licenciée va sans doute également tout faire pour mener la vie dure à la nouvelle génération !

Sauser et Morabito pour coacher la relève

Les populaires ne seront pas laissés de côté, puisqu’en plus du parcours marathon de 62km, des parcours plus abordables de 35km et 24km seront également à leur disposition. Ces courses feront d’ailleurs partie de la West Bike Cup, la série de VTT romande. En plus de courir gratuitement le dimanche dans le cadre de la Raiffeisen Kids Cup, les enfants auront également la possibilité de prendre part à un entraînement le samedi, et de profiter des conseils de Christoph Sauser, Steve Morabito, et de bien d’autres spécialistes du VTT motivés à donner de leur temps pour inspirer la relève !

Les inscriptions en ligne sont toujours possible jusqu’au 15 juin à minuit. Les inscriptions sur place seront possible la veille et le matin de la course à Evolène Région Tourisme. Pour les enfant, un bureau de course sera ouvert à l’Arena de 12h à 13h15.