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Le champion belge au départ du Raid Evolénard!

Frans Claes, double champion de VTT marathon belge, est en train de se faire un nom dans le milieu du VTT marathon. Avec de nombreux podiums en UCI World Series, il est désormais tout proche des meilleurs, et une victoire cette saison est à sa portée. Mais son grand objectif reste le Cap-Epic, la référence pour de nombreux coureurs VTT et sa dixième place cette année lui donne forcément de grosses ambitions pour la suite. Pour se préparer aux championnats du monde de Singen, le champion flamand a choisi le Valais et sera au départ du Raid Evolénard, une course qu’il découvrira pour la première fois. Il sera d’ailleurs de la partie déjà le samedi, pour donner de précieux conseils à la relève romande!

Bien qu’il y ait pas mal de très bons coureurs VTT marathon en Belgique, ce n’est pas le pays idéal pour la pratique de ce sport. Est-ce que tu peux nous dire d’où tu viens et comment tu as débuté dans cette discipline?

Je suis né à Leuven, une ville d’étudiants très connue qui est située dans la partie flamande de la Belgique, à environ 30 km de la capitale Bruxelles. J’ai commencé à faire du mountain bike (avec un vélo normal) quand j’avais 17 ans, avec mon cousin. En Flandre, tout le monde fait du vélo en hiver le dimanche matin dans des évènements géants où les coureurs peuvent choisir entre différentes distances. C’est là que je suis allé la première fois avec une sorte de mountain bike et plein de crevaisons lors des premières sorties 😉

J’imagine que ce n’est pas facile de trouver un team pour soutenir un coureur VTT marathon en Belgique. Comment est-ce que tu t’organises pour être compétitif au plus haut niveau ? Quelle structure est-ce que tu as autour de toi pour te soutenir ?

Quand que j’ai commencé avec la compétition VTT en 2008 j’ai d’abord fait partie d’un petit Team. Quand mes résultats ont commencé à s’améliorer et que je ne pouvais toujours pas trouver d’équipe en Belgique (tout l’argent va au cyclocross et au cyclisme sur route) j’ai décidé de partir en Italie pour courir avec un team italien. Mais ça n’a pas fonctionné aussi bien que je voulais et il y a trois ans j’ai mis sur pied mon propre ‘Loving Hut MTB Team’. A mes côtés, il y a seulement des membres de la famille et de très bons copains impliqués dans l’équipe. Parfois ça me donne beaucoup de travail supplémentaire, mais aussi beaucoup d’avantages.

 

L’année dernière tu as fait de magnifiques courses, surtout en coupe du monde marathon où tu as terminé deuxième à l’O-Tour et à Montafon et cette année a déjà bien commencé avec deux podiums sur les deux premières coupes du monde. Quels vont être tes objectifs pour cette saison ?

Mon objectif principal était le Cape-Epic où on a terminé à la 10ème position au classement général. Pour ces quatre prochaines années, le Cap Epic va rester mon objectif principal. A côté de ça, mon objectif sera toujours de gagner une coupe du monde, de gagner un troisième titre national et de bien réussir aux championnats d’Europe et du Monde !

Tu es un ambassadeur du régime végétalien. Quelles sont tes motivations derrière cette décision et comment est-ce que tu concilie ce régime avec des performances de pointe en sport d’endurance ?

Je mange végétalien depuis 2009 et depuis lors, mes résultats n’ont fait qu’améliorer. Pour moi personnellement c’est important de manger different types de legumes chaque jour. C’est plus facile à digérer et ça donne une grande quantité d’énergie pure.Comme athlète professionnel, je fais des tests sanguin chque 1-2 mois et chaque fois les résultats sont pratiquement parfait. Le docteur était aussi très surpris au début !

Tu vas passer une semaine en Valais à mi-juin pour te préparer aux championnats du Monde de Singen. Comme tu ne coures pas souvent en Suisse et encore moins en Valais, qu’est ce qui a motivé ce choix et quel sera ton objectif aux championnats du Monde?

J’essaie de courir en Suisse une à deux fois par année. Je suis chaque fois conquis par la nature et les montagnes. Cette fois je viens avec un amis à Nendaz pour m’entraîner et me préparer pour les Mondiaux. Au milieu des montagnes, c’est aussi l’endroit parfait pour se relaxer avant cette grosse échéance où j’espère bien faire un top-10

Durant ce séjour tu vas également prendre part au Raid Evolénard. Quelles sont tes attentes pour cette course? Est ce que tu as déjà prévu de revenir en août pour participer au Grand Raid BCVs, une des courses les plus mythiques du circuit VTT marathon ?

Ce sera ma première participation au Raid Evolénard, donc c’est certain que je vais manquer d’expérience pour réussir mon meilleur résultat. Comme les meilleurs coureurs suisses seront au départ,  je serais content d’être sur le podium. Pour le moment je ne sais pas encore si je vais prendre part au Grand Raid BCVs.

Merci Frans pour ta disponibilité et au plaisir de te voir sur la ligne de départ!

 

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Reconnaissance des parcours de la Bergamont Kids Cup

Le Raid Evolénard propose à nouveau aux enfants de reconnaître la veille de la course les parcours en compagnie de coureurs professionnels. Et cette année l’encadrement sera à nouveau à la hauteur, puisque  six personnalités du VTT nous ont déjà confirmé leur présence. Parmi eux on retrouve Johann Tschopp, ancien coureur professionnel sur route et ancien champion suisse VTT marathon, Frans Claes, double champion belge VTT marathon, Jérémy Huguenin, coureur professionnel au sein du Team BiXS ou encore Adrien Chenaux,  Anthony Grand et Lars Schnyder, trois spécialistes de VTT marathon au sein du team GS Sportswear Bergamont Zimmermann.

De 14h à 15h le samedi 17 juin, les jeunes passionnés de VTT auront donc l’occasion de bénéficier des conseils avisés des experts de la discipline. Au menu, quelques kilomètres le long des différents parcours du Raid Evolénard, mais aussi une séance de signatures d’autographes ainsi qu’un petit ravitaillement offert par les organisateurs! Comme les places sont limitées et que la priorité sera donnée aux participants à la course, si vous voulez profiter de cette opportunité, n’hésitez pas à vous inscrire rapidement en remplissant ce formulaire où vous devrez indiquer votre numéro de dossard que vous pourrez retrouver dans la liste de départ.

Johann Tschopp

Ancien coureur pro sur route de 2004 à 2014, Johann a participé à deux Tours de France et six Tours d’Italie, remportant notamment l’étape reine du Giro 2010.

Après avoir mis un terme à sa carrière sur route, Johann a poursuivi sa carrière en VTT, remportant un titre de champion suisse VTT marathon en 2015, avant de chuter lors des championnats du monde.

Johann est actuellement manager de l’équipe Mountain Tschopp.

Frans Claes

Frans Claes est un coureur de tout premier plan sur la scène VTT marathon. Double champion de belgique VTT marathon en 2015 et 2016, il est régulièrement présent aux avant-postes sur les coupes du monde marathon. Il a notamment terminé 2ème l’année dernière de l’O-tour bike, 2ème au Portugal à Azores et 3ème à Montafon. Il a déjà bien commencé l’année en prenant la 3ème place du Roc Laissagais au début du mois d’avril. Il prendra part au Raid Evolénard pour se préparer au mieux pour les championnats du monde la semaine suivante à Singen.

Jérémy Huguenin

Jérémy Huguenin court depuis 2016 au sein de la formation suisse BiXS en tant que semi-professionel. Ses résultats le placent parmi les tous meilleurs coureurs suisses de VTT marathon. La saison dernière il a terminé à une magnifique 3ème place lors de la coupe du monde de Singen, de bonne augure puisque cette course comptera cette année comme championnat du monde VTT marathon!

Adrien Chenaux

Après un début de carrière sur route qui l’aura vu remporter un titre de champion suisse de contre la montre, Adrien Chenaux s’est tourné l’année dernière vers le VTT marathon. Extrêmement fort en montée, il lui reste encore à affiner sa technique en descente pour faire bientôt partie des tous meilleurs!

Anthony Grand

Coureur polyvalent par excellence, Anthony Grand est à l’aise aussi bien sur le circuit cross-country, qu’en marathon ou cyclo-cross où il défend depuis plusieurs années les couleurs du team GS Sportswear Bergamont Zimmermann.

Lars Schnyder

Après quelques années sur route, durant lesquelles il a notamment remporté la première édition de l’Enfer du Chablais, Lars Schnyder s’est lancé un nouveau défi en rejoignant cette année le team GS Sportswear Bergamont Zimmermann. Son but: briller sur les courses VTT marathon et il espère déjà titiller les meilleurs lors du Grand Raid BCVs en fin de saison.

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L’assistance électrique testée sur le Raid Evolénard

Le vélo électrique a connu ces dernières années un essor considérable au point que l’année dernière un vélo vendu sur quatre était un vélo électrique. Et avec 36% du marché, le VTT électrique n’est pas en reste. Pas étonnant dans ce contexte que notre partenaire « Sport Evasion » à Evolène propose désormais des VTT électriques en location. Pour en savoir plus sur les avantages et les limitations de ce type de VTT, quoi de mieux que de faire un test grandeur nature sur le parcours du Raid Evolénard ? La première boucle étant encore partiellement sous la neige, c’est à l’assaut de la deuxième boucle que nous sommes parti…

Lors des premiers tours de pédales, on est tout de suite impressionné par l’accélération. Après quelques centaines de mètres, on atteint pourtant rapidement la vitesse maximale de 25km/h au-delà desquels l’assistance électrique disparait. Ces E-Bikes semi-rigides milieu de gamme ne s’adressent donc clairement pas aux amateurs de sensations fortes, mais la vitesse est idéale pour parcourir les 4km de faux plat entre Evolène et les Haudères.

Pas d'excès de vitesse le long de la Borgne

Dès les premiers mètres d’ascension, l’impact de l’assistance se fait sentir de manière beaucoup plus évidente, et c’est presque sans effort que l’on franchit la première bosse à une vitesse proche des 17km/h de moyenne. Dans le premier chemin technique qui redescend en direction de la Borgne de Ferpècle, on se rend compte rapidement que le poids supérieur du VTT le rend un peu moins maniable et que le freinage est un peu moins précis. Une fois la rivière traversée, l’assistance électrique n’est d’aucune aide pour attaquer les premiers lacets très techniques du chemin pédestre qui mène en direction de la Forclaz. Il faut en effet un tour complet de pédales pour que le moteur fasse vraiment effet, et dans les forts pourcentages, le poids du VTT devient un désavantage trop important pour pouvoir démarrer. Il faudra donc pousser le VTT sur quelques mètres. Mais à peine la déclivité diminue qu’il est à nouveau possible de monter sur le VTT, et une fois parti, c’est sans encombre que l’on arrive à la Forclaz. Et la montée se poursuit ensuite en direction de Béplan pratiquement sans transpirer et en profitant au maximum du magnifique paysage.

Rien de tel qu'un peu d'aide dans les montées pour profiter un max de la vue...

Seul bémol, la batterie commence à descendre rapidement et arrivé au mayen du Tsaté, il faut se résoudre à passer en mode économique pour tenter de conserver une chance d’arriver à Béplan, point culminant du Raid Evolénard. Et forcément, le changement de mode s’accompagne immédiatement d’une diminution sensible de la vitesse. Heureusement, le niveau de la batterie se stabilise également. Arrivé au pied des derniers lacets qui mènent en direction du sommet, il ne reste plus que 20% de la batterie, et on sent forcément que tout va se jouer à très peu de chose. Et manque de chance, c’est juste après le dernier virage, alors que le sommet est en vue, que l’assistance électrique disparait. Et c’est plus ou moins au même instant que l’on se rend compte que le rendement avec un VTT de 20km sur une route rendue boueuse par la fonte des neiges n’est décidément pas optimal. Il faut donc s’accrocher pour rester sur le VTT jusqu’au bout, et profiter finalement d’une magnifique descente de plus de 1000m de dénivelé en direction d’Evolène. 

Au final, l’expérience est positive et on ne doute pas un instant que cette nouvelle offre va faire le bonheur d’un large public de sportifs du dimanche, qui ne recherchent pas la performance sportive mais aspirent simplement à profiter des magnifiques paysages du haut Val d’Hérens sans souffrir excessivement sur ses pentes parfois un peu trop abruptes. Pour 60.- la journée ou 50.- la demi-journée, l’expérience vaut la peine d’être tentée ! Plus d’information : www.sport-evasion.ch




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Le Programme du Raid Evolénard vient de sortir!

A un peu moins de deux mois du coup d’envoi de la 21ème édition du Raid Evolénard, le programme complet de la manifestation vient de sortir des imprimeries Schoechli! Vous y retrouverez toutes les informations concernant les nouveautés de cette éditions, les catégories et horaire des départs, profiles des parcours, plans de zone du départ et arrivée ainsi que les annonces de nos nombreux partenaires!

Bonne lecture!

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Rencontre avec Nicolas Lüthi, Monsieur Garmin-Bike-Cup!

La Garmin-Bike-Cup débute ce dimanche à Colombier. Avec 10 courses réparties dans toute la Suisse, dont le retour du Raid Evolénard et l’arrivée de la Valterbimania, cette édition s’annonce particulièrement attractive! Pour prendre la température à quatre jours du coup d’envoi, le Raid Evolénard est allé  à la rencontre de Nicolas Lüthi, quadruple vainqueur de cette série, alors qu’il rentrait tout juste du traditionnel camp d’entraînement valaisan du Team Prof Raiffeisen! Bonne lecture…

Le Team Prof Raiffeisen vient de rentrer de son camp d’entraînement en Valais. Comment se passe la reprise ?

Nous allons en valais chaque année lors du week-end de Pâques, une sorte de tradition. Le team PROF Raiffeisen a une grande tradition avec les jeunes. Nous avons pas mal de cadets et de juniors. L’ambiance est vraiment super et le mélange entre les jeunes et les plus expérimentés marche à merveille.

Avec une dizaine de coureurs et un bon mélange entre expérience et jeunesse, le team a fière allure ! Quel va être l’objectif de la saison pour votre équipe ? Pour l’équipe, l’objectif est principalement les courses régionales et les coupes suisses pour certains. La Garmin Bike Cup débute dans quelques jours à Colombier. En tant que vainqueur des trois dernières éditions, comment est-ce que tu vas aborder cette série cette année ? La saison est toujours assez longue et pour gagner il faudra êtres fort en début et en fin de saison principalement. D’un point de vue personnel, j’aimerai beaucoup remporter le classement final mais avec une famille et la reprise des Cycles PROF, je ne sais pas si je pourrai faire assez de courses.     La saison va être longue jusqu’à la finale à Tramelan, mais en ce début de saison, qui vois-tu comme principaux favoris pour la victoire finale, chez les hommes et chez les femmes ? C’est assez difficile de dégager des favoris pour cette saison à ce stade. Je ne sais pas encore qui suivra la coupe, mais je pense que d’ici mi-mai nous y verrons beaucoup plus claire. Peu de coureurs ont participé à autant de courses que toi sur cette série. Qu’est ce qui te plait le plus dans la Garmin-Bike-Cup et quelle est ta course favorite ? Ce qui me plait sur la Garmin bike cup c’est l’ambiance, j’ai toujours énormément de plaisir à participer à ces courses.Il y a deux courses que j’aime particulièrement sur la Garmin, le Roc du Littoral et la coupe du Chasseron. C’est vraiment deux super courses où les descentes sont techniques. Quel serait ton message pour encourager l’amateur de VTT qui hésite encore à acheter son passeport Garmin-Bike-Cup ? La Garmin-Bike-Cup est une série de course VTT vraiment sympa, accessible et qu’il faut absolument suivre en 2017!!Donc à dimanche et bonne saison à tous. Merci Nicolas pour ta disponibilité et bonne saison à toi aussi!

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Gilles Mottiez, le valaisan qui monte!

Après une dernière saison junior couronnée de succès,  Gilles Mottiez a réalisé une belle première année chez les U23 durant laquelle il a notamment remporté la dernière édition du Trophée VTT Valaisan et est passé sous la barre des 4h au Grand Raid Hérémence-Grimentz. Ces excellents résultats lui ont permis d’intégrer l’équipe GS Sportswear Bergamont durant la pause hivernale. Au moment d’entamer une nouvelle saison dans cette catégorie, le Raid Evolénard est allé à la rencontre du « valaisan qui monte », comme l’appellent certains de ses nouveaux coéquipiers. Il nous livre ici son bilan de la saison passée et ses objectifs pour la saison à venir!

Tu viens de terminer ta première saison en U23 amateur. Quel bilan tires-tu de cette première saison dans cette catégorie après avoir trusté les podiums en Junior?

J’abordais la saison 2016 dans l’inconnue du fait de ce changement de catégorie, mais aussi parce que j’avais passé mon automne 2015 sur le canapé et le rouleau, à cause d’une vilaine fracture du pouce droit. Il a fallu donc retrouver confiance et plaisir de rouler sur le VTT après cette blessure. Je me suis vite rassuré en gagnant la Grim’bike. Ensuite j’ai enchainé les bonnes courses sur les Coupes Suisses. J’ai aussi participé au raid Evolénard, mais ça c’est très mal passé, étant tombé malade 2 jours avant. J’ai par contre pu réaliser le principal objectif de ma saison, à savoir boucler Hérémence – Grimentz en moins de 4h. Une grande satisfaction donc.  Je gagne ensuite le général du Trophée valaisan de VTT suite à 2 belles courses à Torgon et Morgins. J’ai pu effectuer ensuite une très bonne saison de cyclocross, avec une victoire sur une manche et la victoire au classement général de l’omnium romand.

Le bilan est donc positif, j’ai gagné de l’expérience et bien progressé, tout en jouant placé sur une bonne partie des courses auxquelles j’ai participé.

Tu resteras comme le dernier vainqueur du Trophée VTT Valaisan… Toi qui avais débuté sur une manche du Papival, le prédécesseur de cette série, tu n’es pas trop déçu de voir cette coupe disparaître?

Bien sûr que la déception est grande, d’autant plus avec le potentiel que nous avons en Valais. Mais il est devenu difficile d’attirer du monde pour ces courses régionales, notamment « à cause » du trail qui est en plein essor. Il faut espérer que cette disparition ne soit que temporaire, et qu’une nouvelle série de courses revienne rapidement et surtout durablement.

Tu viens de rejoindre le team GS Sportwear Bergamont d’Alain Glassey. Comme se passe ton intégration dans cette nouvelle équipe? Qu’est-ce que cette structure va t’apporter en plus cette année?

J’ai eu la chance de pouvoir intégrer le team GS Sportswear Bergamont Mathieu SA cet hiver. Je connaissais déjà la quasi-totalité des coureurs de l’équipe, et bien sûr Alain, ce qui facilite grandement mon intégration. Ce nouveau team m’apporte un soutien matériel et financier d’un niveau excellent, bien plus grand que ce que j’avais connu jusqu’alors, et me permet de courir dans les meilleures conditions. De plus l’expérience d’Alain et des autres coureurs me sera bénéfique. Je serai toutefois encore soutenu par le magasin Bike’n Joy pour cette saison, comme depuis mes début dans le monde des courses VTT

 

Tu viens de reprendre la compétition avec une première coupe Suisses à Tamaro où tu finis 15ème. Quels sont tes objectifs pour cette saison?

J’aimerais réaliser les points nécessaires sur les courses nationales VTT afin de passer dans la catégorie élite pour 2018. De plus, le Grand-Raid Hérémence – Grimentz reste parmi mes priorités, avec l’envie de monter sur la boite cette année. Je me réjouis particulièrement des quelques courses valaisannes qui restent au calendrier, avec l’envie de bien faire « à la maison ». Je pense courir le Raid Evolénard, même si ce n’est pas sûr que le calendrier national XCO me le permette, afin de ne pas rester sur un mauvais souvenir.

Photo Crédit: Martine Dick

Romain Bannward, un autre jeune prometteur a décidé de ranger son VTT en fin d’année dernière, à tout juste 22 ans. Comment est-ce que tu comprends cette décision?

Je comprends les raisons qui ont poussés Romain à mettre la compétition entre parenthèse, étant donné qu’il suit des études dans une haute école de gestion, et qu’il est difficile de concilier études et sport à haut niveau. En Suisse, il est malheureusement compliqué d’obtenir des arrangements pour poursuivre les 2 en parallèle.

De ton côté, comment est-ce que tu fais pour concilier formation et sport à haut niveau? Comment est-ce que se passe ta semaine type?

Ayant commencé une formation d’ingénieur à la HEI de Sion en septembre de l’année passée, je savais que certaines périodes seraient compliquées à gérer entre études et entrainements. Mais il n’était absolument pas question d’arrêter la compétition, d’autant plus avec l’opportunité que j’ai eue de rejoindre Alain Glassey et son équipe. Avant cela, j’ai obtenu un CFC de polymécanicien et une maturité pro intégrée, je suis donc habitué à « fonctionner » avec peu d’heures d’entraînement. Grâce à mon entraîneur, Arnaud Rapillard, j’ai un programme et un suivi très flexibles, ce qui me permet d’exploiter au maximum mes disponibilités. Je m’entraîne en moyenne 9-10h par semaine.

Une semaine type se déroule comme suit :

    • Lundi / mardi : récupération, endurance ou repos, sortie VTT technique, selon le programme du weekend précédent
    • Mercredi : entrainement spécifique, intervalles, séries, sprints, …
    • Jeudi : endurance ou séries de force, voir repos certaines semaines
    • Vendredi : déblocage si je cours le samedi, sinon sortie VTT technique endurance
    • Samedi : soit une course, soit déblocage pour le dimanche
    • Dimanche : soit une course, soit une longue sortie en endurance, route ou VTT

Mountainbike Marathon Schweizer Meisterschaft in Evolene am Sonntag, 19. Juni 2016. 
Foto Martin Platter

Le Trailer 2017 est en ligne!

Depuis 2016, 20ème anniversaire du Raid Evolénard, Créateurs de Films est notre partenaire vidéo. Créateurs de films est une société active à la fois dans la réalisation de vidéo d’entreprise tout autant que dans la réalisation de vidéo d’évènement sportifs comme le Raid Evolénard.

Pour célébrer la sortie du teaser de l’édition 2017 nous avons réalisé un interview de son directeur Fred Contat afin d’avoir son avis sur les bonnes pratiques du marketing vidéo et de l’utilisté que cela peut avoir sur un évènement sportif.

Le Trailer 2017 par Créateurs de Films !

La visibilité sur les réseaux sociaux est de plus en plus importante pour promouvoir les manifestations sportives. Dans ce contexte quelle est l’importance des clips vidéo ?

Les réseaux sociaux ont effectivement pris un rôle important ces dernières années dans la promotion d’un évènement. Ils permettent de toucher un bassin de population plus grand et le plus souvent à un coût faible (mais pas nul) par rapport à une publicité dans les journaux, un affichage de rue ou même un spot télévision.

Mais dans un même temps, tout le monde s’est mis à communiquer massivement sur les réseaux sociaux et il est devenu beaucoup plus difficile pour un évènement ou une marque de se démarquer et de générer de l’engagement. Le contenu que l’on propose à notre follower doit avoir une valeur ajoutée. Par exemple dans le cas du Raid Evolénard, j’aime vraiment beaucoup retrouver les articles du blog sur Facebook. Je n’irai pas spontanément rechercher cette information sur le site, mais quand je vois passer un article sur ma timeline, je clique et lis volontiers. Ce genre d’article « apporte » quelque chose au lecteur et du coup va générer de l’engagement (Lecture, partage,…)

La vidéo c’est comme un article, mais en puissance 10. Les gens adorent regarder une vidéo, cela leur demande peu d’effort et c’est un média très immersif. Facebook et les autres réseaux sociaux adorent aussi les vidéos et du coup leur algorithmes diffusent nettement plus une vidéo qu’un article ou un post.

Ensuite et c’est à mon avis le plus important, un événement à une durée limitée et un public limité aux personnes présentes le jour J sur l’évènement. La vidéo permet de prolonger l’évènement et d’en augmenter sa diffusion. Si un événement a par exemple 500 coureurs et 1500 personnes du public ce jour-là. La vidéo qui aurait fait 20’000 vues (Entre le teaser et la vidéo de l’évènement) c’est 10x de plus de personnes touchées par la suite.

Un sponsor est souvent pragmatique, il va vouloir que l’événement corresponde à ses valeurs et qu’un transfert d’image puisse opérer. Mais un des aspects important pour lui c’est la visibilité que l’événement va générer pour sa marque ou son entreprise.

Bon j’ai probablement un point de vue biaisé, mais je ne comprends pas que toutes les manifestations ne fassent pas encore de vidéo ! Le coût est souvent l’argument qui est évoqué pour ne pas en faire, mais je pense que le surplus de visibilité amortis très vite l’investissement.  

 

Est-ce que tu trouves que les organisateurs accordent suffisamment d’importance à ce mode de communication ?

Cela dépend des événements et des organisations. Dans la plupart des cas, je dirais non. Les organisateurs sont concentrés sur la qualité de leur événement. Le parcours, l’accueil des coureurs, la sécurité sont parmi les point les plus importants et c’est absolument nécessaire.
Après en fonction des membres qui compose le comité on sent plus ou moins de fibre marketing dans la communication.

J’ai vu récemment des événement trails qui n’existent pas encore, débarquer avec une belle vidéo de présentation pour leur édition. Et ça m’a clairement donné envie de le faire et je trouve que ça donne une légitimité alors que l’événement débute.

On voit aussi des événements qui ont 5- 10 ans et qui ne font toujours pas de vidéos. C’est dommage parce qu’ils se coupent d’un formidable outils de promotion et d’une audience bien plus large que ce que va générer naturellement leur événement.

La communication est un ensemble de mesures, elle est souvent perçue comme un centre de coûts alors que si vous allez voir un nouveau sponsor avec un super film de présentation de l’édition précédente le deal est déjà à moitié fait !

 

En parlant de vidéo, où doit être publié une vidéo pour un évènement selon toi pour avoir le plus d’impact ?
Il existe 3 principales plateformes pour publier une vidéo (Il y en a beaucoup plus). Donc cela va dépendre des objectifs de la vidéo. Vimeo est par exemple la plateforme où la vidéo ressort le mieux, le lecteur est beau et la vidéo est vraiment très bien encodée et ressort très très bien, par contre niveau viral c’est pas très bon et niveau référencement c’est plus compliqué aussi. C’est une plateforme idéale pour les vidéos d’entreprises ou l’esthétique compte et la qualité de la vidéo est importante pour la marque.

Youtube est une marque de Google, donc niveau référencement c’est le top, la qualité de l’encodage c’est aussi bien amélioré et le côté communautaires de chaînes peut être un bon outils de fidélisation (Abonnement à la chaine, partage,…)
Facebook, c’est de loin la plus mauvaise plateforme. Ils compressent tellement les vidéos qu’elles ressortent vraiment très mal. Et ils trichent fortement sur le décompte de leur nombre de vues. On a toujours l’impression qu’une vidéo à plus de vues que sur Youtube ou Viméo. En réalité c’est faux, Facebook compte une vue à partir de la première seconde de visionnement. Et quand on sait que chez la plupart des gens l’autoplay est activé par défaut, quelqu’un où la vidéo apparaîtra simplement sur sa timeline sans qu’il ne la regarde sera quand même compté comme une vue.
Dans les statistiques avancées on peut voit le nombre de vues qui ont dépassé les 30 secondes, c’est un indicateur nettement plus fiable.
Donc pour un évènement, Youtube est la meilleure plateforme et pour une entreprise, cela se joue entre Youtube et Viméo en fonction des objectifs de la vidéo.

 

Avec ton regard de spécialiste multimédia, quel est pour toi le point fort du Raid Evolénard et au contraire son point faible ?

Aahaha, tu prends un risque en me demandant ça. Je reste quelqu’un de très direct !

D’un point de vue général, le Raid Evolénard est une institution, on arrive à la 21ème édition, c’est un évènement bien huilé et de ce que j’ai pu en voir sur place, tout le monde a le sourire, les riders, le staff, les kids et tous les accompagnants. Les parcours sont quand même exceptionnels de par le paysage, l’engagement et l’organisation aux petits oignons.

Le point fort ? Les points je dirais, un site web nickel avec un super blog, un facebook qui bouges pas mal toute l’année et pas seulement le mois avant l’évènement. Et depuis la 20ème édition une vidéo qui résume l’édition (Plus de 10’000 vues pour une première !). Pour l’édition 2017 ça va être encore mieux pour la partie vidéo, tout d’abord on a réalisé un teaser ultra dynamique pour présenter la 21ème édition et ensuite le jour de l’évènement l’équipe sera composée de 5 personnes à la vidéos avec pas moins de 3 drones. En fonction de la météo on va aussi tenter de couvrir le hauts des parcours et mettre encore plus en avant la beauté du paysage. La vidéo va aussi sortir beaucoup plus vite après l’événement !

Le point à travailler (on dit jamais point faible) c’est à mon avis l’identité visuelle du Raid Evolénard. Le logo, les couleurs , la typo, sont de mon point de vue à mettre au goût du jour. Le site web est bien parce que pour le moment il est assez neutre, mais avec un logo plus « fort » et un choix de couleur en rapport pourrais vraiment renforcer l’identité de la manifestation. le Raid Evolénard pourrait vraiment développer une identité visuelle plus forte, plus dynamique et forcément gagner en visibilité.

 

Le film officiel de la 20ème édition

Les moyens technologiques ont rapidement évolué ces dernières années en ce qui concerne la vidéo, avec les prises de vue par drones ou les vidéos embarquée à 360°C. Comment est-ce que cela affecte ta manière de travailler ?

La technologie évolue tous les 2 ans, et en tant que société de production on est obligé de suivre ça de près. On a donc régulièrement des choix à faire sur les nouvelles tendances, à savoir si on s’équipe ou pas. Cela se résume souvent à «  Est-ce que l’on croit que cette nouvelle technologie est assez mature et est-ce que elle apporte une valeur ajoutée pour nos clients ».
Depuis le début de notre aventure en 2011, on a déjà dû prendre quelques décisions stratégique.
Notre première caméra shootait déjà en 5K, en Raw et en slowmotion, donc on a pris le pari d’investir beaucoup pour une caméra qui devait être le plus possible « future proof » et clairement le pari a été réussi puisque c’est toujours notre caméra principale et qu’elle est encore au top en 2017.
Ensuite est apparu la 3d (Caméra 3d), là clairement on a pas fait le saut. C’était à la fois une technologie compliquée et il fallait supposer que le grand public allait s’équiper de Tv 3d, smartphone 3d, moniteurs 3d. Dans l’ensemble le taux d’adoption de la masse a été relativement faible.
Ensuite le drone est apparu et très tôt on a cru au potentiel des images aérienne proche du relief. Là clairement c’est une technologie qui apporte un plus à nos films et pour nos clients. Assez vite on a aussi dû faire le choix de devenir un prestataire 100% drone ou rester une société de production complète. On a préféré rester polyvalent en proposant des prestations complètes pour nos clients. Mais le drone est pratiquement impliqué dans tous nos films.

Ensuite la 4K a pointé son nez, la clairement pour nous c’est un plus. On tourne en 4k depuis 2011, mais la clé reste le taux d’adoption de la masse pour ce qui est des TV 4K, Smartphones 4K, Moniteurs 4K. Et là quand vous allez au magasin du coin, il devient difficile de trouver une Tv Hd, tout devient 4k, donc d’ici quelques années ça va être bon. Pour le moment le seul point faible c’est que l’on trouve peu de lecteur 4K et de contenu 4K. Mais ça viendra, on en est convaincu ! D’ailleurs le teaser du Raid Evolénard 2017 est en 4K !
Pour finir la vidéo 360, là clairement la technologie n’est pas prête ! La plupart des caméras ont des résolutions trop basses et les méthodes de diffusion ont des taux de transfert trop bas. On se retrouve avec des vidéos pixélisées, floues, qui bougent beaucoup et où on ne sait (presque) jamais où regarder. De notre point de vue c’est pas mature. Et si vous demandez autour de vous qui est équipé pour regarder de la 360 (Lunettes ou card board avec smartphone) le taux est très très bas.
Mais bon, une caméra 360 sur le casque d’un top rideurs d’une des grosses descente du Raid Evolénard peut faire un joli score en terme de diffusion sur Facebook.

Par contre un des outils qui est très sous utilisé par les évènements en général est le « Facebook live », ça demande pratiquement zéro investissement et juste un peu de coordination. Le retour en termes de vues est toujours impressionnant.
La prochaine évolution technologique ? Le live 360…

 

Tu es engagé sur de nombreuses manifestations sportives, et notamment sur des compétitions de trails. Comment est-ce que ton approche change entre les courses VTT et les trails ?

Dans les deux cas, ça va très vite ! C’est toujours impressionnant la vitesse à laquelle les élites avalent le dénivelé. Pour nous c’est réellement une course contre la montre pour faire des belles images tout en suivant l’évolution des rideurs. A chaque point stratégique de la course c’est le même défi, faire des belles images, laisser passer une 30ène de rideurs puis foncer dans le bus, hélico, moto pour atteindre le point suivant et couvrir une autre partie du parcours. Le stress est encore plus grand quand on ne veut pas rater les premiers qui passent l’arrivée. Tout est une question de planification et d’un poil de chance.
Après pour le trail je n’ai pas trouvé ça différent du VTT, ils vont quand même très vite à la montée et les descentes sont aussi bien engagées !

 

Tu as également eu des mandats pour différentes entreprises. Dans quelle mesure la réalisation de vidéo d’événement ou d’entreprise diffère ?

Les vidéos « corporate » sont une grosse partie de notre activité. On adore aller à la rencontre des entreprises, de plonger dans leurs univers et de les conseiller sur la meilleure façon de communiquer grâce à la vidéo.

Par rapport à l’événementiel, c’est presque opposé comme démarches. Pour une entreprise, il y a d’abord une approche marketing, on va d’abord voir dans quel environnement s’inscrit la vidéo et ensuite définir les cibles auxquelles ont doit « parler ». Par la suite le tournage est aussi très différent, tout est organisé, cadré, et on peut refaire les prises jusqu’à ce qu’ont soit satisfait et en en raccord avec le reste du film. Les lieux de tournage sont aussi choisis en fonction de l’univers que l’on veut avoir, de la lumière et de ce que la marque veut « projeter » comme image.

C’est une façon d’exercer notre métier très différent de l’évènementiel. Mais c’est tout aussi passionnant !

Pour plus d’infos n’hésitez pas à contacter:

Créateurs de Films Sarl
078 606 6006
https://createursdefilms.com
fred@createursdefilms.com




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Concours Bergamont Kids Cup

Concours Kids

 

Le Raid Evolénard n’a bien évidemment pas oublié les kids. Grâce au soutien de Bergamont, deux enfants jusqu’à 14 qui s’inscrivent avant le 31 mai gagneront un magnifique VTT Bergamont kids!

Donc non seulement les inscriptions sont gratuites, mais en plus elles peuvent vous permettre de gagner de magnifiques prix! Il n’y a donc plus de raison d’attendre pour s’inscrire!

1er prix : Zahno Sebastian

Vélo TEAM 24″ kids

CHF 458,–

24″ cadre aluminium
40mm suspension
Shimano 3 x 7-vitesses

 

http://bergamont.ch/kids-2/

2ème prix : Mathieu Rong

Vélo TEAM 20″ kids

CHF 398,–

20″ cadre aluminium
40mm suspension
Shimano  7-vitesses

http://bergamont.ch/kids-2/

Les prix seront remis aux gagnants le 19 juin à 15h30 lors de la cérémonie officielle! Présence obligatoire!

Inscriptions

concours2017

Concours inscriptions précoces!

Toutes les personnes qui s’inscrivent avant le 15 mai participeront automatiquement au tirage au sort pour gagner un de ces magnifiques prix!

1er prix : Duc Sylvie

Bergamont REVOX 8.0

CHF 1.799,–

VTT Hardtail 27.5 »

 

www.bergamont.ch

2ème prix : Viglino Martial

Etude posturale Reep performance

CHF 300.-

technologie Guru

Retro-Fit si vous souhaitez optimiser votre position sur votre vélo actuel

Full-Fit si vous souhaitez acquérir un nouveau vélo

www.reep.ch

3ème prix :

Sac à dos Oxsitis Swiss Race

CHF 159.-

 

www.oxsitis.ch

Les prix seront remis aux gagnants le 18 juin à 15h30 lors de la cérémonie officielle! Présence obligatoire!

Riders during the final stage (stage 7) of the 2015 Absa Cape Epic Mountain Bike stage race from the Cape Peninsula University of Technology in Wellington to Meerendal Wine Estate in Durbanville, South Africa on the 22 March 2015

Photo by Ewald Sadie/Cape Epic/SPORTZPICS

Un Cap Epic aux couleurs suisses

Le premier grand rendez-vous de la saison VTT aura lieu dans 10 jours avec le coup d’envoi du Cap Epic. La récente acquisition de l’épreuve par le groupe chinois Wanda Sport, qui possède également Ironman, ne devrait pas changer grand-chose à la philosophie de la course. Avec près de 700km et plus de 15000m de dénivellation répartis en 8 étapes, cette épreuve sera à nouveau une des plus dure du calendrier. Et un simple coup d’œil à la première page du programme suffit pour constater que les coureurs suisses sont appelés à y jouer à nouveau les premiers rôles.

Urs Huber, qui défendra son titre acquis l’année dernière, Christoph Sauser qui effectue un éphémère come-back, et Nino Schurter qui participe à son 4ème Cap Epic, seront parmi les tous grands favoris pour la victoire finale chez les hommes alors qu’Ariane Lüthi tentera de remporter une quatrième édition consécutive chez les dames.

Urs Huber grand favori avec le Team Bulls

Après leur victoire la saison dernière, Urs Huber et Karl Platt ne changeront pas grand-chose à leur préparation. Suite à un premier stage aux îles Canaries, le team Bulls est arrivé en Afrique du Sud début février, et une première victoire lors du Tankwa Trek, une course de trois jours, a suffi à démontrer que la paire est déjà en forme. La suite du programme se passera essentiellement sur route, avec entre autre la participation à la  Cape Argus, une course très populaire autour du Cap qui réunit près de 40’000 participants. Les coureurs du team Bulls ne reprendront leur VTT que la dernière semaine avant le Cap Epic, pour les dernières sorties avant le grand rendez-vous.


Le duel à distance entre Sauser et Platt pour une sixième victoire au classement général n’aura pas beaucoup d’importance selon Urs Huber : « On ne pense pas à ça, ni avant ni pendant la course. C’est avant tout l’affaire des média, qui font une grosse histoire autour de Sauser, Platt et de cette sixième victoire. Pour nous c’est simplement cette édition de la course qui compte » Et si le champion suisse marathon voit d’un bon œil le retour de Sauser, il est plus pessimiste sur ses chances de victoire : « ça va être difficile de gagner pour lui » mais il craint par contre l’équipe du champion olympique : « C’est sûr que Nino et son équipe vont avoir leur chance cette année. Nino a déjà participé à plusieurs reprises à cette épreuve et ce n’est pas un problème pour lui de courir huit jours de suite. Stirnemann a aussi effectué plusieurs courses par étape et a fait de gros progrès l’année dernière»

Sauser pour une sixième victoire

Qu’est ce qui a donc poussé Sauser hors de sa retraite ? « Jaroslav m’a demandé à plusieurs reprises de courir avec lui et ça m’a fait réfléchir. J’aime le challenge et la planification qui va avec. Le fait que l’on a la meilleure équipe et le meilleurs matériel avec nous a aussi beaucoup compté » explique l’ancien champion du monde qui est revenu très vite en forme, puisqu’il a remporté ses deux premières courses de la saison en battant au passage Platt.

Une forme qui apparemment le satisfait : « Je suis super content avec ma forme et surpris d’avoir déjà remporté deux courses. Mais je ne vais pas me reposer pour autant. Au contraire, ces victoires me donnent une motivation pour continuer à m’entraîner intelligemment». Parmi ses principaux adversaires, il mentionne évidemment le team Scott et le team Bulls, des deux autres favoris suisses : « Le team Scott est assez imprévisible. Ils vont être capable d’attaquer très fort et seront très dangereux, alors que de l’autre côté, le team Bulls sera plus constant. Si quelque chose va de travers avec la « fire power » team, le team Bulls sera en pole position ! »

Nouvelle coéquipière pour Ariane Lüthi

Chez les dames, Ariane Kleinhans va tenter de remporter une 4ème victoire de suite, une sixième si on prend en compte également les épreuves mixtes. Mais cette fois ce sera sans sa coéquipière habituelle, Annika Langvad qui ne sera pas au départ cette année. Sa nouvelle coéquipière sera Adelheid Morath, qui avait terminé 3ème l’année dernière. « Après avoir discuté avec elle et vu à quelle point elle est motivée à gagner cette course, je savais qu’elle était la bonne personne. Elles a d’excellents résultats sur ce genre de course et a terminé plusieurs fois dans le top 10 des coupes du monde XC. En plus c’est une fille très sympa avec qui je peux parfaitement imaginer passer 8 jours dans l’espace réduit d’un camper van ».

Pour se préparer au mieux à cette épreuve et développer l’esprit d’équipe nécessaire, Adelheid et Ariane s’entraînent ensemble en Afrique du Sud depuis début février : «  En passant du temps ensemble et en apprenant à se connaître, on a pu développer une confiance réciproque et des bons moyens de communiquer entre nous sur le VTT. C’est important de pouvoir mettre au point ce genre de choses avant de prendre le départ le 19 mars ». Pour accrocher cette quatrième victoire, Ariane aura de nombreux avantages de son côté : «  Le fait d’avoir remporté cinq des six épreuves auxquelles j’ai participé me donne beaucoup de confiance. J’ai aussi l’avantage du terrain puisqu’on court sur les parcours où je m’entraîne depuis 2011. En plus, avec Specialized et le team Spur on peut compter sur les meilleurs équipements et support. Finalement, on pourra compter cette année pour la première fois sur un backup team en cas de problème ». La concurrence sera forte, en particulier avec l’équipe Ascendis Health de Robyn de Groot, la championne sud Africaine de marathon et Sabine Spitz, ancienne championne olympique. Une autre équipe à suivre de près sera le team Meerendal CBC avec Esther Süss et la championne suédoise de marathon Jennie Stenerhag.