Foto Martin Platter

Nationalpark Bike Marathon: le leader de la série prêt à défendre son statut!

Récompensé une fois de plus pour sa régularité, Adrien Chenaux va aborder comme l’année dernière la Nationalpark Bike Marathon dans la peau du leader de la série. Mais cette fois ce ne sont pas 137km qui l’attendent, mais seulement 47. En raison des mauvaises prévisions météorologiques, les organisateurs ont du se résoudre à lancer tous les participants sur le plus petit des quatre parcours disponibles. Une décision qui pourrait bien faire les affaires du coureur du team Papival Bergamont

Photos Martin Platter

En raccourcissant le parcours, les organisateurs sous la direction du Président du CO Claudio Duschletta veulent éviter que les participants et bénévoles se mettent en danger à cause de changements de temps imprévisibles. Les organisateurs veulent surtout éviter de revivre la situation de 2011, lorsque le marathon avait dû être arrêté en raison d’une vague de froid et de chutes de neige sur le Chaschaunapass. Une opération de sauvetage avait dû être mise sur pied pour évacuer des participants en situation d’hypothermie. Pour Adrien Chenaux cette décision est tout à fait logique: « C’est effectivement un grand changement de parcours ! Je comprends absolument la décision de l’organisation qui ne prend pas de risque avec la santé des participants. Je sais que lorsqu’il fait humide et froid, je n’ai pas mes meilleures sensations, alors le fait que la course soit raccourcie ne me désavantage pas, j’oserais dire ! ».

[siteorigin_widget class= »SiteOrigin_Widget_Image_Widget »][/siteorigin_widget]

Sur un parcours raccourci, le jeu d’équipe pourrait faire les affaires de certains coureurs, comme Konny Looser, récent troisième du Grand Raid, bien accompagné par Olivier Zurbrugg et Hansueli Stauffer. Ou encore des Allemands Jochen Käss et Markus Kaufmann qui courent également pour la même équipe. Le fait de pouvoir profiter de l’aspiration des coéquipiers sur les longues sections de plat pourrait s’avérer décisif, surtout si le vent est de la partie. Ceci ne semble pas inquiéter outre mesure Adrien Chenaux qui pourra aussi compter sur des coéquipiers à la hauteur: « Il faudra être malin sur cette course sprint. J’aurai à mon avantage la présence de Lars Schnyder à mes côtés. Nous venons de la route et on sait à quoi s’attendre ! Je mène le classement général et j’espère garder le maillot jusqu’à la prochaine course. Je suis donc dans une position défensive et ça me convient bien ». Le protégé d’Alain Glassey est aussi convaincu d’avoir bien récupéré du Grand Raid: « J’ai ressenti une bonne fatigue et un état d’épuisement les 2-3 jours qui ont suivi le Grand Raid. Mais rien d’anormal et j’ai eu la chance de pouvoir effectuer quelques séances de cryothérapie chez mon sponsor « Hibernatus » et également d’être massé. Je suis confiant dans ma récupération pour samedi. » Tous les voyants sont donc au vert pour le Fribourgeois!

[siteorigin_widget class= »SiteOrigin_Widget_Image_Widget »][/siteorigin_widget]

L’autre inconnue du jour sera forcément la présence ou non d’Urs Huber, triple vainqueur du National Park Bike Marathon. Jusqu’à sa chute il y a deux semaines à l’Eiger Bike Challenge, où une triple fracture de la clavicule l’a forcé à se retirer, le Mettmenstetter était en tête de la Bike Marathon Classics. Trois jours seulement après l’opération, qu’il avait effectuée lundi après la course, le jeune homme de 33 ans était de retour sur son vélo pour une sortie de 100km – avec une liberté de mouvement pratiquement illimitée et presque sans douleur ! « Vendredi, après une courte séance d’entraînement, je déciderai si je vais concourir en Engadine », a-t-il dit. 

[siteorigin_widget class= »SiteOrigin_Widget_Image_Widget »][/siteorigin_widget]

En ce qui concerne la course féminine, la leader de la série, Esther Süss est celle qui aura sans doute le plus à perdre sur ce parcours raccourci. Les terrains de prédilection de la coureuse de 44 ans sont les montées longues et raides. Elle aura donc fort à faire contre des jeunes coureuses comme Alessia Nay , qui jusqu’à l’année dernière était l’un des prétendants à la victoire sur la distance moyenne. Ou de Janine Schneider, qui, comme Nay, n’a que 23 ans.

[siteorigin_widget class= »SiteOrigin_Widget_Image_Widget »][/siteorigin_widget]
[siteorigin_widget class= »SiteOrigin_Widget_Image_Widget »][/siteorigin_widget]
Eiger Bike Challenge, am Sonntag, 12. August 2018 in Grindelwald. Foto Martin Platter

Fortunes diverses pour les vainqueurs du Raid Evolénard sur l’Eiger Bike Challenge

Nouveau coup dur pour Urs Huber qui une année après avoir dû mettre un terme à sa saison sur blessure revit la même mésaventure avec une nouvelle fracture de la clavicule. Alors qu’il menait la course avec l’Italien Cristiano Salerno, le Zurichois a à nouveau chuté dans une descente, laissant Salerno filer vers la victoire. Adrien Chenaux, cinquième de la course s’empare du maillot de leader de la série. Chez les dames Ariane Lüthi crée la surprise en remportant la course devant la sextuple vainqueur, Esther Süss.

Photos et texte Martin Platter

Jusqu’à cette chute au kilomètre 30, Urs Huber était en parfaite position pour consolider son avance en tête de la Bike Marathon Classics. Le vainqueur du Raid Evolénard était alors en compagnie de l’ancien professionnel sur route Cristian Salerno et comptait déjà environ une minute d’avance sur ses poursuivants. Dans la descente, Urs Huber a malheureusement chuté et a dû abandonner la course avec une nouvelle fracture de la clavicule. Salerno attendit un moment avec Huber jusqu’à ce que ce dernier se reprenne et lui dise de continuer sa route.

[siteorigin_widget class= »SiteOrigin_Widget_Image_Widget »][/siteorigin_widget]

Peu de temps après, le premier groupe de poursuivants, composé du champion suisse de marathon Konny Looser, d’Hansueli Stauffer et d’Andreas Moser, est revenu sur l’Italien. Dans les montées, Salerno a cependant toujours été le plus fort et a également démontrer ce dont il était capable dans les descentes, pour s’imposer finalement avec 11 secondes d’avance sur Looser et 16 secondes sur Moser, qui a célébré sa troisième place comme une victoire. Une minute plus tard, Stauffer a franchi la ligne d’arrivée. Le Fribourgeois Adrien Chenaux a quant à lui terminé à 9’21 » du vainqueur, mais a malgré tout pu reprendre le maillot de leader de la série. Yuri Ragnoli, annoncé parmi les favoris a connu moins de succès que son coéquipier Salermo et a dû abandonner suite à des problèmes techniques.

[siteorigin_widget class= »SiteOrigin_Widget_Image_Widget »][/siteorigin_widget]

« La course est belle, mais très dure « , a résumé Salerno au sujet de sa première victoire en VTT à l’étranger. Le cycliste de 33 ans avait commencé sa carrière à l’âge de 14 ans, mais est ensuite passé à la route pendant une dizaine d’années. En absence de nouveau contrat pro, Salerno est revenu au VTT cette saison. Deuxième, Konny Looser a connu une dure journée :  » Je n’aime pas l’Eiger Bike. Chaque fois je chute quelque part. C’est seulement en roulant à mon rythme que je me suis mieux engagé dans la course. En montée, Salerno était un peu plus fort. J’ai beaucoup souffert. » Andreas Moser, qui était aussi heureux qu’un vainqueur :  » Je ne m’attendais pas à un podium, mais plutôt à une place parmi les huit premiers, car le peloton était très occupé. Le fait qu’il était suffisant pour la troisième place le rend d’autant plus beau ! »

[siteorigin_widget class= »SiteOrigin_Widget_Image_Widget »][/siteorigin_widget]

Après un long mano a mano avec la championne suisse Esther Süss, Ariane Lüthi a remporté la course dame pour célébrer sa troisième victoire à Grindelwald : « C’est une victoire très importante pour moi. Je ne pensais pas que c’était possible de battre Esther ici. Il fallait vraiment une journée parfaite pour y parvenir et tout s’est parfaitement déroulé. C’est aussi et surtout la preuve que le travail paye », expliquait celle qui s’était également imposée il y a deux mois à Evolène. Et le chrono de 5:18 :40 vient également souligner l’excellente performance de la Bernoise, puisqu’il s’agit du nouveau record du parcours, alors que chez les hommes le meilleur temps est toujours détenu par Alexandre Moos suite à sa victoire en 2012.

Sur la distance de 55km, l’Evolénard Kevin Georges réalise une bonne performance, alors que du côté des organisateurs la satisfaction était de mise plus de 1000 participants et pas d’incident majeur.

[siteorigin_widget class= »SiteOrigin_Widget_Image_Widget »][/siteorigin_widget]
[siteorigin_widget class= »SiteOrigin_Widget_Image_Widget »][/siteorigin_widget]
19. Eiger Bike Challenge am Sonntag, 14. August in Grindelwald.
Foto Martin Platter

Urs Huber et Esther Süss à la chasse aux records du côté de Grindelwald

Urs Huber, six fois vainqueur de l’Eiger Bike Challenge, rencontrera cette année un nombre exceptionnellement élevé de challengers de premier plan ; il s’agira avant tout de l’Italien Juri Ragnoli, vainqueur de la première manche du Bike Marathon Classics et d’Adrien Chenaux, qui lui avait mené la vie dure en première partie de saison. Chez les femmes, Esther Süss est bien placée pour remporter une sixième victoire.

Photos et texte Martin Platter

Après quelques jours de préparation dans le Val d’Hérens, Urs Huber va s’attaquer ce week-end à un des enchaînements qu’il affectionne le plus : l’Eiger Bike Challenge, le Grand Raid BCVs et la National Parc Bike Marathon. Trois weekends pour trois classiques et l’espoir de faire aussi bien qu’en 2016, lorsqu’il avait réussi la passe de trois. Et si l’Eiger Bike Challenge est une des courses sur laquelle il y a eu le plus de succès, le Zurichois ne reste pas sur un très bon souvenir, puisque l’année dernière un ennui mécanique l’avait forcé à abandonner, ce qui avait ouvert la voie au premier triomphe de Marc Stutzmann. Dans un final passionnant, il était parvenu à prendre le meilleurs sur Adrien Chenaux et Hansueli Stauffer. Cette fois encore, les quatre sont parmi les candidats les plus sérieux au podium. Mais pas seulement : le champion suisse Konny Looser, Oliver Zurbrügg et Andreas Moser et Lukas Flückiger veulent également s’assurer au moins une place sur le podium.

[siteorigin_widget class= »SiteOrigin_Widget_Image_Widget »][/siteorigin_widget]

La participation de Flückiger est particulièrement intéressante. Le spécialiste de cross-country a déjà démontré par le passé qu’il n’hésitait pas à faire un petit détour par le Marathon si le calendrier des courses le permettait. Ça avait été notemment le cas lors de Championnats du Monde Marathon et à l’occasion du Grand Raid BCVs. Cette fois, il va mettre à profit l’Eiger Bike Challenge pour se préparer pour les Championnats du Monde avec un premier rendez-vous crucial pour lui le 8 septembre à Lenzerheide. De son côté, Juri Ragnoli jouera le rôle du joker. Le champion italien de marathon a déjà remporté la course d’ouverture des Bike Marathon Classics de cette année au Ortler Bike Marathon – devant son compatriote Daniele Mensi, interdit de départ depuis quatre mois en raison d’un contrôle anti-dopage positif.

La situation chez les femmes a l’avantage d’être plus claire. La question se résume de nouveau à savoir si la leader de la Bike Marathon Classic, Esther Süss pourra être battue. La championne du monde de marathon 2010 est actuellement en train de collectionner les victoires les unes après les autres, dernière en date, l’Ischgl Iron Bike il y a une semaine. Pour la gagnante de l’année dernière, Süss, il s’agirait de son sixième triomphe à Grindelwald. Elle aura à nouveau face à elle Ariane Lüthi de Thoune et Cone Hug d’Unterlangenegg, qui ont terminé deuxième et troisième respectivement au cours des deux dernières éditions. En 2013, Lüthi a pu s’adjuger pour la dernière fois la victoire à Grindelwald après avoir remporté la compétition au pied de l’Eiger, du Mönch et de la Jungfrau en 2012. Comme l’an dernier, les courses débuteront le samedi soir déjà avec une course par élimination dans le centre de Grindelwald.

[siteorigin_widget class= »SiteOrigin_Widget_Image_Widget »][/siteorigin_widget]
[siteorigin_widget class= »SiteOrigin_Widget_Image_Widget »][/siteorigin_widget]
Der zweite Lauf der Bike Marathon Classics am Groupe e Celsius BerGiBike von Fribourg nach Bulle, am Sonntag, 24. Juni 2018. Foto Martin Platter

Comme en 2017, le vainqueur du Raid Evolénard s’adjuge la Bergibike

Les hommes forts du Raid Evolénard ont à nouveau assuré le spectacle lors de la BerGiBike. Au final c’est Urs Huber qui s’est montré le plus fort et qui a remporté la Groupe e celsius BerGiBike pour la première fois en s’imposant devant Adrien Chenaux qui n’a cette fois pas été freiné par des ennuis mécaniques. Hansueli Stauffer, vainqueur en 2016, complétait le podium. Chez les femmes, Esther Süss s’impose devant Ilona Chavaillaz et la jeune Allemande Verena Huber.

Photo et texte Martin Platter

Cette édition de la Groupe e Celsius BerGiBike est partie en dents de scie. Hansueli Stauffer a durci le rythme dès la sortie de Fribourg, dans la montée de Loreto ce qui a donné lieu à une première échappée, qui comprenait également son coéquipier du team BiXS, le champion suisse Konny Looser ainsi que le vainqueur de l’année dernière Adrien Chenaux et Urs Huber. Le peloton s’est scindé alors en plusieurs groupes de poursuite, avant que tout le monde ne se regroupe au passage du 20ème kilomètre. Ce n’est que dans la montée principale vers La Berra que le quatuor Stauffer, Looser, Huber et Chenaux a pu à nouveau prendre le large. Un quatuor qui s’est ensuite rapidement transformé en un duo Huber/Chenaux. Dans la descente suivante, Konny Looser a subi une crevaison qui l’a contraint à mettre une chambre à air Décidément pas dans un bon jour, le champion suisse a finalement abandonné un peu plus tard. En tête de la course, Huber a réussi à lâcher Chenaux dans la dernière montée vers le Gibloux et est parvenu à défendre son avance jusqu’à l’arrivée. Chenaux a de son côté pris la deuxième place alors que Stauffer complétait le podium. 

[siteorigin_widget class= »SiteOrigin_Widget_Image_Widget »][/siteorigin_widget]

Huber :  » Quand Hansueli a durci le rythme en début de course, ça a été un peu difficile pour moi, mais ensuite j’ai réussi à rentrer dans la course et je me sentais de de mieux en mieux au fil des kilomètres. La collaboration avec Adrien a bien fonctionné. C’était important pour moi d’être avec Adrien, parce qu’il connaît le parcours beaucoup mieux que moi. J’ai participé une seule fois à cette course, en 2012, mais j’ai eu un problème avec la selle et j’ai dû abandonner ». Au début, Huber pensait que la décision allait se faire au sprint. Mais dans la montée du Gibloux, il a remarqué que Chenaux avait du mal à suivre son rythme. « J’ai alors pu le lâcher, mais Adrien n’a pas abandonné le combat, ce qui est tout à son honneur. Dans le final, il m’avait constamment en point de mire et j’ai dû donner le maximum pour qu’il ne parvienne pas à revenir sur moi. « , a déclaré le nouveau leader de la Swiss Bike Classics avec satisfaction.

 

[siteorigin_widget class= »SiteOrigin_Widget_Image_Widget »][/siteorigin_widget]

Chenaux ne tarissait pas d’éloge sur son adversaire: « Terminer deuxième derrière Urs, c’est comme une victoire! Pour moi l’important était de faire l’ascension de La Berra devant Urs, parce qu’en étant originaire de Fribourg, c’est un peu ma montagne. Passer en tête au sommet est un symbole fort et je suis fier d’y être parvenu. Au final, je n’avais pas la force de rester dans la roue d’Huber dans le Gibloux, mais je suis quand même très satisfait de ma course. »

De son côté Stauffer déclarait : « La BerGiBike était un objectif intermédiaire pour moi. La semaine prochaine auront lieu les Championnats d’Europe d’Ultra-bike-marathon en France et je veux ce titre. »

Comme dans l’Ortler Bike Marathon, Norbert Amgarten a triomphé chez les amateurs, augmentant ainsi son avance au classement général de la Bike Marathon Classics.

[siteorigin_widget class= »SiteOrigin_Widget_Image_Widget »][/siteorigin_widget]

Chez les femmes, Esther Süss a obtenu une victoire nette en dominant à nouveau la course du début à la fin. La championne du monde de marathon 2010 déclarait :  » J’ai pris froid et  je ne savais pas si j’aurais la force pour gagner. Mais finalement, ça s’est étonnamment bien passé et j’ai même pu profiter des magnifiques sentiers et de la vue magnifique depuis la Berra sur la Gruyère ». Tout va donc comme sur des roulettes pour la coureuse de 44 ans. En dehors du marathon de Singen, elle a été au sommet du podium à chaque course à laquelle elle a pris part cette saison. La romande Ilona Chavaillaz, n’était pas vraiment déçue de sa deuxième place, le même rang qu’elle avait obtenu l’année dernière : « Terminer deuxième derrière Esther, c’est comme une victoire pour moi », a déclaré Chavaillaz. Avec Süss, Cornelia Hug et Andrea Ming au départ, elle ne s’attendait pas à pouvoir terminer aussi bien. L’Allemande Verena Huber a aussi créé la surprise en prenant la troisième place – quelques secondes devant Andrea Ming. Âgée de seulement 24 ans, Huber ne participe à des courses VTT marathons que depuis deux ans et connait toujours passablement de difficultés dans les parties de descente. « Mais les choses vont mieux à chaque course « , a déclaré la femme d’Offenburg, qui gagne sa vie en tant que dessinatrice technique et qui court depuis cette année pour l’équipe jb-Felt-Brunex de Lisa et Joe Broder. « Extra pour les marathons », souligne-t-elle.

Sur la distance moyenne, Fadri Barandun a triomphé, s’adjugeant du même coup le maillot de leader des Classics tout comme Michèlle Wittlin chez les femmes.

[siteorigin_widget class= »SiteOrigin_Widget_Image_Widget »][/siteorigin_widget]
[siteorigin_widget class= »SiteOrigin_Widget_Image_Widget »][/siteorigin_widget]
[siteorigin_widget class= »SiteOrigin_Widget_Image_Widget »][/siteorigin_widget]
Foto Martin Platter

Les héros du Raid Evolénard prêts à en découdre sur la BergiBike

Adrien Chenaux, vainqueur à Fribourg l’an dernier, affrontera toute une armada d’adversaires de premier plan sur la groupe e celsius BerGiBike. Urs Huber, Konny Looser, Hansueli Stauffer et Marc Stutzmann seront tous en lice pour la victoire.  Chez les femmes, Esther Süss sera à nouveau la grande favorite.

Photo et texte Martin Platter

Malgré le chevauchement de dates avec le Championnat Suisse de Cross Country à Andermatt, on peut s’attendre à un combat passionnant entre de nombreux coureurs de haut niveau à l’occasion de la groupe e celsius BerGiBike 2018. Par rapport aux résultats obtenus jusqu’à présent, Urs Huber part clairement favori. Après avoir terminé troisième sur la course d’ouverture de la Bike Marathon Classics qui avait pour cadre l’Ortler Bike Marathon à Glurns, le coureur de Mettmenstetten a pris la deuxième place à l’Elsa Bike Trophy à Estavayer-le-Lac le lendemain et a remporté le Raid Evolenard une semaine plus tard. Samedi dernier, il a également terminé troisième lors de la Sellaronda Hero à Selva, près de Val Gardena. Adrien Chenaux de son côté avait été le malchanceux du Raid Evolenard. Sur un parcours où il défendait son titre acquis l’année précédente, il avait réussi à basculer en deuxième position au sommet de la dernière montée, pas loin derrière Huber, mais avait ensuite été relégué à la quatrième place en raison d’une crevaison dans la dernière descente. Ceci démontre si besoin était que le Fribourgeois est en droit d’espérer une performance de tout premier choix cette année encore sur ses terres.

[siteorigin_widget class= »SiteOrigin_Widget_Image_Widget »][/siteorigin_widget]

Konny Looser, qui avait réussi à battre Huber au sprint lors de l’Elsa Bike Trophy, est également en lice. La courbe de forme du vainqueur de la BerGiBike 2016, Hansueli Stauffer, avec sa troisième place à Estavayer et plus récemment sa victoire finale au Bike Festival à la Clusaz, devant son coéquipier de BiXS Oliver Zurbrügg, le place également parmi les favoris. Les deux coureurs de l’équipe Thömus, Andreas Moser, deuxième du Raid Evolenard, et Marc Stutzmann, qui sont tous deux de bons grimpeurs auront également une belle carte à jouer sur le parcours idyllique de la BerGibike qui comporte deux grosses difficultés avec les montées de la Berra et du Gibloux.

[siteorigin_widget class= »SiteOrigin_Widget_Image_Widget »][/siteorigin_widget]

Chez les femmes, Esther Süss sera une fois de plus la grande favorite. La championne du monde de marathon 2010 est actuellement en train de collectionner les victoires les unes après les autres. L’athlète de 44 ans a remporté l’ultra bike marathon de la Forêt-Noire il y a une semaine. A Bulle, l’argovienne s’est imposée une seule fois, en 2012. Elle aura cette année face à elle la lauréate de l’an dernier, Cone Hug, la romande Ilona Chavaillaz, l’Allemande Janine Schneider, la Suissesse Janine Schneider, ainsi qu’Andrea Ming et Franziska Brun, respectivement 2ème et 3ème lors du Raid Evolénard.

[siteorigin_widget class= »SiteOrigin_Widget_Image_Widget »][/siteorigin_widget]

Les horaires de départ: 
8h00, Fribourg (79 km/2440 Hm).
8h45, Rossens (36 km/1050 Hm).
9h00, Villarlod (21 km/600 Hm).
9h15, Le Châtelard (14 km/270 Hm).

[siteorigin_widget class= »SiteOrigin_Widget_Image_Widget »][/siteorigin_widget]
[siteorigin_widget class= »SiteOrigin_Widget_Image_Widget »][/siteorigin_widget]
raidevo-27_27848284147_o

Première réussie pour Vincent Mouthon sur le Raid Evolénard!

Pour la plupart des cyclistes, se lancer sur le parcours marathon du Raid Evolénard est réservé à une élite bien entraînée, expérimentée et habituée à s’aligner sur ce genre d’épreuves. Mais pour d’autres, les choses sont un peu différentes. C’est le cas de Vincent Mouthon, un jeune valaisan de 21 ans qui a découvert le VTT il y a seulement quelques mois et qui pour sa toute première course a décidé de prendre part au 62km du Raid Evolénard ! Nous l’avons rencontré et il nous explique pourquoi il est venu sur cette course et comment ça s’est passé

Photos : Jean-Philippe Nanchen, Noëlle Perardot et Christine Travers

Réaliser sa première course VTT sur un parcours marathon avec plus de 2600m de dénivelé a de quoi surprendre. Est-ce que tu peux nous expliquer pourquoi tu as décidé de prendre part à cette course ?

Je pense que c’est avant tout le défi qui m’a attiré. J’étais venu encourager mon frère sur le petit parcours en 2015.  Il m’avait parlé d’une course difficile aux paysages magnifiques. Il ne m’en fallait pas plus pour attirer ma curiosité. Je me suis donc inscrit pour le grand parcours afin de voir si j’en étais capable !  Et en fait comme je veux aussi participer ensuite au Grand Raid BCV depuis Verbier, je me suis dit que ce serait un excellent test en début de saison!

[siteorigin_widget class= »SiteOrigin_Widget_Image_Widget »][/siteorigin_widget]

On peut imaginer que tu as eu le temps de souffrir un peu sur ce parcours, en particulier dans les pourcentage de la deuxième partie du parcours… Comment est-ce que la course s’est passée pour toi ?

J’ai eu des supers sensations sur la première partie. Le paysage au dessus de ‘Lannaz’ fut grandiose. Je me sentais bien dans la course. Puis dès le début de la deuxième partie, les choses se sont compliquées avec des dénivellations très abruptes qui ont finit par me déclencher des crampes à répétitions. Le sommet me paraissait si difficile à atteindre. Je me suis dit « si je descends du vélo je ne pourrais pas y remonter », mes jambes me lançaient à chaque coup de pédale. Puis est arrivé la descente depuis les ‘Lachiores’. Le cadre était magique, le single splendide, malheureusement je n’ai pu éviter les chutes. Garder l’équilibre sur un vélo attaqué par des crampes aura été une belle expérience.

[siteorigin_widget class= »SiteOrigin_Widget_Image_Widget »][/siteorigin_widget]

Comment est-ce que tu t’es préparé pour pouvoir terminer ces 62 km en un temps assez remarquable d’à peine plus de 5h00 ?

J’ai eu la chance de pouvoir lancer  ma saison en Espagne sur la Costa Brava.  J’y ai été superbement accueilli par toute l’équipe de Bikeholiday dans le complexe de Giverola Resort. Durant ce séjour, j’ai aussi eu la chance d’être pris sous l’aile du Team Papival Bergamont, au sein duquel figurent les frère Chenaux et Lars Schnyder qui font partie de la crème Suisse du VTT. Leurs précieux conseils m’ont notamment permis d’ajuster ma technique.

Par la suite, j’ai mis l’accent sur la condition physique en pratiquant de la course à pied durant la semaine. Le renforcement musculaire fait aussi partie intégrante de ma préparation  .

La passion du VTT,  je la pratique durant le week end dans les montagnes valaisannes. Je partage ces beaux moments avec un très bon ami qui a, lui, déjà participé au Grand-Raid.

[siteorigin_widget class= »SiteOrigin_Widget_Image_Widget »][/siteorigin_widget]

Il te reste un peu plus de deux mois avant l’objectif principal de ta saison, le Grand Raid Verbier Grimentz. Avec ses 125km et 5000m de dénivellation, ce sera encore une autre paire de manche. Est-ce que le Raid Evolénard t’a permis de prendre confiance pour le Grand Raid ou au contraire tu penses qu’il y a encore du travail à faire d’ici là ? 

Cette première course marathon était très clairement un test en vue de la suite de ma saison. Finalement le résultat est très encourageant. Cependant, certains enseignements sont a tirer. Notamment l’hydratation qui, au fil de la course m’a fait défaut. D’un point de vue technique, je m’aperçois que je manque significativement de métier dans les descentes durant lesquelles je perds encore passablement de temps.

[siteorigin_widget class= »SiteOrigin_Widget_Image_Widget »][/siteorigin_widget]

Au final, quel bilan tires-tu de cette première course ? Qu’est-ce qui t’a le plus marqué et est-ce que tu reviendras l’année prochaine ?

Le bilan est très positif, je ne peux qu’être reconnaissant envers le  team ‘Bikeholiday’ qui m’a très bien encadré pour ma toute première course. L’épreuve aura été « horriblement belle ». Le cadre idyllique et la sympathie des bénévoles aura su faire oublier la dureté de l’épreuve. Oui c’est avec grand plaisir que je reviendrai l’année prochaine avec cette fois, mon propre chrono à battre !

[siteorigin_widget class= »SiteOrigin_Widget_Image_Widget »][/siteorigin_widget]
[siteorigin_widget class= »SiteOrigin_Widget_Image_Widget »][/siteorigin_widget]
Urs

Nouveau sacre d’Urs Huber et d’Ariane Lüthi au Raid Evolénard après 2016

Urs Huber remporte à nouveau le Raid Evolenard devant Andreas Moser et Emeric Turcat. Le champion en titre, Adrien Chenaux, a été le grand malchanceux du jour puisqu’il a eu une crevaison dans la dernière descente, alors qu’il suivait Urs Huber a eu peu moins d’une minute. Une mésaventure qui l’a fait reculer à la quatrième place. Comme prévu, Ariane Lüthi remporte la compétition féminine devant la gagnante de l’an dernier, Andrea Ming et la surprenante Franziska Brun.

Photo et texte Martin Platter

« Je n’ai pas fait une franche attaque, mais j’ai durci le rythme sur la deuxième moitié du parcours. Cela m’a suffi à maintenir mon avance », a déclaré Huber, qui avait déjà remporté son troisième titre champion de Suisse sur ce même parcours en 2016. L’année dernière, il avait dû se contenter de la troisième place derrière Adrien Chenaux et Andreas Moser. Moser se montrait également très satisfait de sa course. Pendant longtemps, on a cru que le deuxième de la dernière édition ne pourrait pas monter cette fois-ci sur le podium, puisqu’il était précédé par Huber, Chenaux, le champion de marathon belge Frans Claes et le Français Emeric Turcat. Mais après le premier passage sur la ligne d’arrivée, le Bernois a su trouver de nouvelles forces sur la seconde moitié du parcours. Il a d’abord rejoint Claes, puis Turcat. « C’est sûr que c’était extrêmement stimulant pour la motivation », a dit Moser. Et dans la dernière descente il a encore eu la chance de revenir sur Adrien Chenaux qui était arrêté en bord de la piste. « Je ne pensais pas que je pourrais obtenir une nouvelle deuxième place. C’est sensationnel! ».

[siteorigin_widget class= »SiteOrigin_Widget_Image_Widget »][/siteorigin_widget]

Troisième, le français Emeric Turcat du team swty mountain Tschopp montait pour la première fois sur le podium du Raid Evolénard. Le coéquipier d’Arnaud Rapillard, a réalisé une magnifique course et a démontré une fois de plus qu’il serait cette année encore un sérieux candidat pour le titre de champion de France, après avoir terminé deuxième derrière Miguel Martinez l’année dernière. Le grand battu du jour, Adrien Chenaux relativisait sa malchance à l’arrivée. « J’ai tout d’abord chuté dans un passage sur la neige, puis il y a eu cette crevaison dans la descente finale, qui m’a pris beaucoup trop de temps à réparer. Mais en même temps c’est réjouissant de voir que sans cet ennui mécanique j’aurai pu réaliser une superbe deuxième place derrière Huber », déclarait Chenaux, tout de même un peu déçu de l’arrivée.

[siteorigin_widget class= »SiteOrigin_Widget_Image_Widget »][/siteorigin_widget]

Ariane Lüthi a dominé de bout en bout la course féminine. Tout comme Huber, elle avait remporté le titre de championne suisse de marathon en 2016 au Raid Evolénard, sur un parcours qu’elle affectionne particulièrement. « Ça s’est parfaitement bien passé pour moi du début à la fin. », déclarait  Lüthi. Ming, par contre, a dû souffrir longtemps pour obtenir cette deuxième placet :  » J’ai senti des crampes dans mes jambes lors de la dernière ascension. Je n’avais jamais vécu ça avant. »

[siteorigin_widget class= »SiteOrigin_Widget_Image_Widget »][/siteorigin_widget]

Le parcours du 35km comptait à nouveau pour la 4ème manche de la Garmin Bike Cup. Comme l’année dernière, Nicolas Lüthi s’est imposé avec brio chez les hommes. Chez les femmes, c’est Ilona Chavaillaz qui a réalisé la meilleure performance du jour, et qui améliorait également le record du parcours en 2h05!

Pour les organisateurs qui avaient dû fournir un gros travail pour rendre le parcours praticable suite aux gros dégâts laissés par l’hiver, la satisfaction était de mise. Le Raid Evolénard a battu cette année son record de participation, avec 784 inscrits!

Le Raid Evolénard soutenait également cette année les deux fondations Songo et le Geste Solidaire et pour l’occasion Urs Huber et Ariane Lüthi n’ont pas hésitez à mettre aux enchères deux de leurs maillots!

[siteorigin_widget class= »SiteOrigin_Widget_Image_Widget »][/siteorigin_widget]
[siteorigin_widget class= »SiteOrigin_Widget_Image_Widget »][/siteorigin_widget]
[siteorigin_widget class= »SiteOrigin_Widget_Image_Widget »][/siteorigin_widget]
Foto Martin Platter

Qui parviendra à succéder à Adrien Chenaux au Raid Evolénard?

Entre le champion suisse Kony Looser, le détenteur du record sur le Grand Raid Urs Huber et le spécialiste belge de marathon Frans Claes, la bataille sera rude chez les hommes pour la victoire sur le parcours marathon du Raid Evolénard. Chez les femmes, tout devrait se jouer entre l’ancienne championne suisse Ariane Lüthi et la quintuple championne belge Alice Pirard. Le niveau sera également relevé sur le parcours de 35km qui constitue la 4ème étape de la Garmin Bike Cup.

Photo Martin Platter & Michal Cerveny

[siteorigin_widget class= »SiteOrigin_Widget_Image_Widget »][/siteorigin_widget]

Le Raid Evolénard va marquer ce weekend le début de de la saison des marathons VTT alpins. L’hiver rigoureux qui avait laissé de nombreuses traces sur le parcours et la date avancée d’une semaine n’ont pas facilité la tâche des organisateurs, qui en fin de semaine dernière ont encore dû dégager la route au sommet du parcours, recouverte en plusieurs endroits par une avalanche de plus de 4m de haut. Mais grâce à l’excellent travail de la commune et de bénévoles, tout est rentré dans l’ordre et les coureurs pourront courir dimanche dans d’excellentes conditions. Une bonne nouvelle pour les amateurs de VTT qui n’hésitent désormais plus à venir de loin pour venir découvrir cette course qui s’est taillée une belle réputation dans le milieu du VTT marathon et qui s’est d’ailleurs vu attribuer l’année dernière les championnats d’Europe VTT marathon 2021.

[siteorigin_widget class= »SiteOrigin_Widget_Image_Widget »][/siteorigin_widget]

Les favoris seront donc plus nombreux que jamais pour inscrire leur nom au palmarès du Raid Evolénard. En première ligne on retrouvera Urs Huber, quintuple vainqueur du Grand Raid BCVs, mais aussi le champion suisse Konny Looser qui vient tout juste de remporter l’Elsa Bike ainsi que Frans Claes, qui pourra s’appuyer sur l’expérience de l’année dernière sur ce parcours pour tenter cette fois de s’imposer. Mais le tenant du titre, le fribourgeois Adrien Chenaux qui reste sur une belle course le weekend dernier dans le Tirol du Sud et qui avait fait l’impasse sur l’Elsa Bike pour arriver plus frais sur le Raid Evolénard ne partira pas battu et tentera évidemment de faire aussi bien cette année. Le régional de l’étape, le valaisan Arnaud Rapillard, qui a réussi un bon début de saison tentera lui aussi de tirer son épingle du jeu. Chez les dames, le niveau sera plus relevé que l’année dernière, puisqu’on retrouvera sur la ligne de départ Ariane Lüthi, qui avait remporté le titre de championne suisse sur ce parcours en 2016 et Alice Pirard, quintuple championne de Belgique qui viendra découvrir le parcours pour la première fois. Andrea Ming qui s’était imposée l’année dernière aura donc fort à faire pour conserver son titre.

[siteorigin_widget class= »SiteOrigin_Widget_Image_Widget »][/siteorigin_widget]

Les épreuves de la Garmin Bike Cup sur 35km s’annoncent également passionnantes à suivre. Dans la catégorie reine, le champion suisse master Nicolas Lüthi sera opposé au champion belge master Michiel van Aelbroeck. Pour ceux qui ne se sentent pas prêts à affronter ces parcours de 62.5km et de 35km, un parcours fun de 24km est également à disposition, et avec « seulement » 875m de dénivelé positif, il est presque à la portée de tous !

[siteorigin_widget class= »SiteOrigin_Widget_Image_Widget »][/siteorigin_widget]

La grande attraction du weekend sera toutefois la venue de Christoph Sauser, qui sera présent pour la première fois sur le Raid Evolénard. Et si le triple champion du monde et médaillé olympique ne visera probablement pas les premières places dans la course élite, il sera par contre là le samedi pour une séance de reconnaissance des parcours avec les enfants, à laquelle participera également Urs Huber, Frans Claes, Ariane Lüthi, Alice Pirard et Adrien Chenaux. Une occasion en or pour les jeunes amateurs de VTT de bénéficier directement des conseils des champions ! Avec près de 550 coureurs déjà inscrits et plus de 200 jeunes qui seront à nouveau au départ de la course, les organisateurs se dirigent vers un nouveau record de participation, et démontrent du même coup que le VTT a encore un bel avenir en Valais !

 

[siteorigin_widget class= »SiteOrigin_Widget_Image_Widget »][/siteorigin_widget]

Programme: 

Samedi

14h00- 16h00 : reconnaissance des parcours pour les kids aux Haudères, inscription obligatoire

Dimanche

Dès 9 h 00, Départ à Evolène des catégories adultes et junior

Dès 13h15, Départ aux Haudères des catégories cadet et enfant

Dès 15h30, Proclamation des résultats

[siteorigin_widget class= »SiteOrigin_Widget_Image_Widget »][/siteorigin_widget]
[siteorigin_widget class= »SiteOrigin_Widget_Image_Widget »][/siteorigin_widget]
Der 4. Ortler Bike Marathon ist zugleich das Auftaktrennen der Schweizer Bike Marathon Classics am Samstag, 2. Juni 2018 in Glurns, Vinschgau, Italien.
Foto Martin Platter

Un dernier week-end chargé avant le Raid Evolénard

Avec la première étape de la Garmin Bike Marathon Classics samedi dans le Tirol du Sud et l’Elsa Bike Trophy le dimanche à Estavayer-le-Lac, les amateurs de VTT marathon étaient bien occupés ce week-end. Et comme pour les spécialistes de la discipline plus il y a de kilomètres à parcourir, mieux c’est, ils étaient nombreux à avoir effectué les deux courses, à commencer par Urs Huber, qui a déjà marqué des points le samedi en vue du classement final de la Garmin Bike Marathon Classics et Konny Looser, qui s’est lui imposé dimanche à l’Elsa Bike Trophy.

Photo Martin Platter & Elsa Bike Trophy

Urs Huber en évidence sur l’Ortler Bike Marathon

Dès le début de course, Daniele Mensi et Juri Ragnoli, les deux leaders italiens ont pris le commandement des opérations en imposant un rythme soutenu. Dans la première montée vers le Pfaffensee, Daniele Mensi a réussi à créer un léger écart sur le duo Ragnoli et Urs Huber qui suivaient de près. Dans la descente suivante et la montée intermédiaire vers le Rojental, un groupe plus important s’est à nouveau reformé et il aura fallu attendre la montée finale vers le Panorama Mösl pour que la décision puisse se faire, lorsque les italiens Ragnoli et Mensi ont durci la course pour s’envoler seuls vers le sprint final remporté par Ragnoli. « Contrairement à l’an dernier, le rythme était plus élevé cette fois-ci, ce qui m’a parfaitement convenu », déclarait Ragnoli juste après avoir franchi la ligne. Le Suisse Urs Huber, troisième, déclarait de son côté : « J’ai essayé de rester au contact dans la dernière ascension. Mais vers la fin, le rythme était trop élevé pour moi. C’est pourquoi je me suis laissé décrocher et je me suis concentré sur la défense de la troisième place. J’ai fait du bon travail. J’ai pu obtenir un bon avantage sur mes principaux adversaires de la Bike Marathon Classics. » 

[siteorigin_widget class= »SiteOrigin_Widget_Image_Widget »][/siteorigin_widget]

Le Fribourgeois Adrien Chenaux prend une bonne troisième place chez les Suisses, ce qui lui permet également de parfaitement lancer sa saison sur la Garmin Bike Marathon Classics. « Je suis évidemment content de ma course ! La première bosse et ses 1300m d+ ont permis de faire une bonne sélection. Par la suite je suis parvenu à revenir sur Stauffer qui n’a alors pas pu tenir le rythme. Au final il n’aura pas manqué grand chose pour décrocher un top 1o.  Le fait de pouvoir courir de façon aussi constante et de finir troisième suisse est un excellent résultat. J’ai aussi pu avoir la confirmation que ma forme est sur la pente ascendante ». Adrien Chenaux se concentre désormais sur le Raid Evolénard et a préféré faire l’impasse sur l’Elsa Bike Trophy. « A ce stade ça me semble beaucoup trop de faire les deux courses et de récupérer avant dimanche prochain. Je préfère cibler les courses et faire le mieux possible à chaque fois !  » 

[siteorigin_widget class= »SiteOrigin_Widget_Image_Widget »][/siteorigin_widget]

Esther Süss s’impose chez les femmes

Du côté des femmes, la septuple championne suisse de marathon de VTT Esther Süss n’a pas attendu longtemps pour se détacher, et au sommet de la première montée il était déjà clair qu’un triomphe à Glurns ne pourrait être empêché que par un problème technique ou une chute. Au final Süss s’est à nouveau imposée avec
une avance nette sur les deux allemandes Rebecca Robisch et Janine Schneider. Süss commente : « La première ascension avec ses 1300 mètres de dénivellé était raide pour moi si tôt dans la saison. Néanmoins, elle s’est parfaitement déroulée. Ensuite c’était dur parce que j’ai du rouler longtemps seule face au vent. Dans l’ensemble, c’est un bon début de saison du marathon. » 

[siteorigin_widget class= »SiteOrigin_Widget_Image_Widget »][/siteorigin_widget]

Konny Looser s’impose sur l’Elsa Bike Trophy

les 60km et les 1790m de dénivelé du parcours de l’Elsa Bike Trophy n’ont permis à aucun des favoris de faire vraiment la différence et au final on retrouve quatre coureurs en moins de 10 secondes. L’arrivée au sprint a souri au Champion Suisse en titre Konny Looser, qui s’impose devant Urs Huber et son coéquipier au sein de l’équipe BiXS Pro Team Hansueli Stauffer. Emilien Barben, du team Bergamont Papival prend une belle cinquième place à un peu plus de trois minutes du vainqueur et termine ainsi meilleurs romand. 

Chez les dames, la neuchâteloise Florence Darbelley, vainqueur en titre du Grand Raid BCVs s’est imposée avec trois minute d’avance sur Ilona Chavaillaz et la Bernoise Antonia Bünder.

Sur le petit parcours on notera la victoire de l’Evolènard Kevin Georges chez les licenciés.

Dans la catégorie Gravel, Christoph Sauser a fait preuve d’autorité pour s’imposer avec près de cinq minutes d’avance sur Fabian Obrist et Yves Corminboeuf, alors que chez les dames, Viviane Spielmann remporte la course devant la valaisanne Caroline Faiss! 

 

[siteorigin_widget class= »SiteOrigin_Widget_Image_Widget »][/siteorigin_widget]
[siteorigin_widget class= »SiteOrigin_Widget_Image_Widget »][/siteorigin_widget]
[siteorigin_widget class= »SiteOrigin_Widget_Image_Widget »][/siteorigin_widget]
DSC_8742

Des champions exceptionnels pour coacher les kids le samedi aux Haudères!

Depuis trois ans, le Raid Evolénard met sur pied une séance de reconnaissance du parcours la veille de la course, mais jamais le niveau des pros présents n’aura été aussi élevé! Jugez plutôt: Christoph Sauser, Urs Huber, Ariane Lüthi, Alice Pirard, Frans Claes et Adrien Chenaux seront tous là pour coacher les champions de demain! Autant dire que les jeunes qui seront présents le samedi 9 juin à Evolène de 14h à 16 auront une occasion unique de rencontrer des champions d’exception et de bénéficier de conseils avisés. Et comme les courses de la Bergamont kids cup le dimanche, cette séance d’entraînement du samedi est entièrement gratuite pour tous les jeunes jusqu’à 16 ans! Et si vous n’êtes pas déjà inscrits pour cette séance lors de l’inscription à la course, vous pouvez encore le faire en remplissant le formulaire en bas de page. Rendez-vous sur l’aire de départ aux Haudères samedi 9 juin à 14h00!

Christoph Sauser

[siteorigin_widget class= »SiteOrigin_Widget_Image_Widget »][/siteorigin_widget]

Multiple champion du monde, médaillé olympique, champion national aussi bien en cross country qu’en marathon, Christoph Sauser a marqué l’histoire du VTT suisse. Avec cinq victoires lors du Cape Epic, véritable Tour de France du circuit VTT, il détient le record de victoires sur l’épreuve! Après avoir mis un terme à sa carrière en 2015 sur un titre de vice champion du Monde marathon, il a effectué l’année dernière un come back lors du Cape Epic, où il a terminé avec Jaroslav Kulhavy à la deuxième place derrière le team Scott de Nino Schurter! Et si depuis il a définitivement quitté le circuit pro, il n’a pas cessé de s’entraîner et de courir pour le fun, puisqu’il a terminé 10ème du dernier Grand Raid! 

Urs Huber

[siteorigin_widget class= »SiteOrigin_Widget_Image_Widget »][/siteorigin_widget]

Recordman du Grand Raid avec cinq victoires et le meilleurs temps absolu en moins de 6h, Urs Huber mérite amplement son surnom de roi du Valais! Mais il est aussi une star bien au delà des frontières suisses puisqu’il fait partie des tout meilleurs coureurs marathon au niveau mondial. Médaillé au championnat du Monde, multiple vainqueur en coupe du Monde il a également remporté le Cape Epic en 2016 en compagnie de son coéquipier au sein du Team Bulls, Karl Platt, l’année même où il remportait son dernier titre de Champion Suisse lors du Raid Evolénard!

Ariane Lüthi

[siteorigin_widget class= »SiteOrigin_Widget_Image_Widget »][/siteorigin_widget]

Véritable star en Afrique du Sud où elle réside la moitié de l’année, elle doit son statut à ses cinq victoires au Cape Epic. Durant sa carrière elle a aussi remporté deux titres de Championne Suisse, en 2013 et en 2016 lors du Raid Evolénard. Elle apprécie bien le Valais puisqu’elle a remporté le Swiss Epic en 2014 et détient également le record du parcours sur le Grand Raid BCVs. Cette année elle a déjà démontré qu’elle est en forme puisqu’elle a déjà remporté la médaille de bronze lors des Championnats d’Europe en avril dernier en Italie!

Frans Claes

[siteorigin_widget class= »SiteOrigin_Widget_Image_Widget »][/siteorigin_widget]

Venu d’un pays où le VTT n’est pas le sport national, Frans Claes fait malgré tout partie des meilleurs spécialistes de la discipline. Vainqueur du classement général de la discipline en 2017, Frans Claes a depuis remporté également deux manches de la Coupe du Monde. Avec deux titres de Champion Belge, il est forcément un des meilleurs coureurs dans son pays. Déjà présent lors du Raid Evolénard l’année dernière, il avait dû se contenter de la 4ème place. Il sera cette année à n’en pas douter un des grands favoris pour la victoire aux Haudères.

Alice Pirard

[siteorigin_widget class= »SiteOrigin_Widget_Image_Widget »][/siteorigin_widget]

Quintuple Championne de Belgique en titre, la coureuse du team Merida-Wallonie collectionne également les podiums dans son pays en cross country. Alice Pirard s’aligne aussi régulièrement sur les courses par étape et a remporté l’année dernière le Crocodile Trophy, le pendant australien du Cape Epic. Elle a aussi participé l’année dernière au Swiss Epic, en compagnie d’Ariane Lüthi où elles avaient terminé à une belle deuxième place après avoir remporté le prologue.

Adrien Chenaux

[siteorigin_widget class= »SiteOrigin_Widget_Image_Widget »][/siteorigin_widget]

Venu de la route où il avait remporté un titre de Champion Suisse de contre la montre, Adrien Chenaux du Team Bergamont Papival a franchi un palier l’année dernière en remportant coup sur coup le Raid Evolénard et la Bergibike. Son excellent début de saison lui avait d’ailleurs valu de porter le maillot de leader de la Garmin Bike Marathon Classics quasiment jusqu’à la dernière étape. Régulier tout au long de la saison, il avait également accroché une belle cinquième place lors du Grand Raid BCVs. Mais pour le coureur Fribourgeois qui a encore une belle marge de progression, nul doute que le meilleurs reste à venir!

Pour s’inscrire:

[ninja_forms_display_form id=11]
[siteorigin_widget class= »SiteOrigin_Widget_Image_Widget »][/siteorigin_widget]
[siteorigin_widget class= »SiteOrigin_Widget_Image_Widget »][/siteorigin_widget]