Adrien Chenaux, une saison pour confirmer son nouveau statut!

La saison dernière, Adrien Chenaux ne s’est pas seulement affirmé en tant que leader romand sur la scène du VTT marathon, mais a également démontré qu’il pouvait s’imposer face aux meilleurs suisses. Vainqueurs sur des courses prestigieuses comme le Raid Evolénard et la BerGibike, le coureur fribourgeois a également eu l’honneur de revêtir le maillot de leader aussi bien sur l’Engadin Bike Giro que sur la Garmin Bike Marathon Classics. Une saison exceptionnelle que le coureur du Team Bergamont espère bien reconduire en 2018 !

13 podiums en 29 courses!

Ton milieu de saison l’année dernière a été vraiment impressionnant, avec une 4ème place à l’Elsa Bike Trophy avant deux victoires au Raid Evolénard et à la BerGibike. Et même si tu étais un peu en retrait en fin de saison, tu étais toujours placé, avec encore une 5ème place au Grand Raid BCVs. Quel bilan tires-tu de la saison 2017?

Ma saison 2017 a juste été exceptionnelle ! Je ne m’attendais pas à de tels succès et c’est vraiment génial d’être pareillement surpris en bien. Je suis monté en puissance tout le début de saison pour atteindre un pic de forme de mi-juin à mi-juillet qui a abouti sur 4 week-end / 4 victoires. (Raid Evolénard – BerGiBike – 2ème étape de l’Engadine Bike Giro – Glèbe Bike) Un tel enchaînement arrive probablement qu’une fois dans une carrière d’un coureur de mon niveau. Puis ma 5ème place sur le Grand Raid est venue confirmer mes progrès dans la discipline et mes capacités sur de tels efforts. Il y avait de l’attente et j’ai répondu présent. Un chiffre, sur 29 jours de courses, je termine 19 fois dans le top 10 dont 13 podiums. Un signe d’une belle régularité. Cette saison 2017 est clairement une saison référence pour moi !

 

Après une saison aussi réussie, qu’est-ce que tu t’es fixé comme objectif pour 2018 et comment est-ce que tu te prépares à faire désormais partie des favoris ?

Ma saison précédente me permet de construire ma saison 2018 de manière sereine mais aussi avec une motivation supplémentaire. Je veux continuer sur la même lancée et ne pas me fixer de limites ni d’objectifs très précis. Je sais que si j’accompli à nouveau une excellente préparation et que je donne le meilleur sur les compétitions, je serai à nouveau pas loin des podiums. Maintenant, je ne me considère pas comme un favoris sur des courses avec un plateau relevé. Des coureurs professionnels comme Urs Huber, Konny Looser, Hansueli Stauffer et j’en oublie sont de très solides adversaires et ont les armes pour être quasiment toujours devant. De mon côté, en travaillant à 70% comme géomaticien, je n’ai pas le même volume d’entraînement que ces gars mais ce n’est pas une excuse, je l’utilise même comme une force. Pour tout dire, mon rôle d’outsider me convient à merveille! 

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Jamais sans son Fully…

Le passage sur un tout suspendu t’a permis de te rapprocher des meilleurs en comblant en partie tes lacunes en descente. Quel sera la clé pour continuer de progresser la saison prochaine ?

Le fait de rouler sur une « Fully » depuis l’année passée a été un réel plus pour moi. J’ai pu avoir plus de confiance dans les descentes et également bénéficier d’une meilleure récupération dans ces portions. Chaque course a ses spécificités et si on prends un parcours comme le Grand Raid ou le Raid Evolénard, c’est très discutable pour un coureur qui joue le devant du classement comme option : « Semi-rigide » ou « Fully » ? Les sensations que j’ai sur mon Bergamont Fastlane sont tels que je ne me pose pas la question ; je roule le 100% des courses avec. Je sais que j’aurai du plaisir et que je serai pas trop cassé à l’arrivée. N’est-ce pas le plus important ?!

 

Depuis l’année dernière, tu es engagé comme guide lors des stages VTT de « Bikeholiday » sur la Costa Brava en Espagne. Comment est-ce que tu arrives à intégrer ces semaines dans ta préparation ? Cet engagement comme guide est-il bénéfique pour ta saison sportive ?

 J’ai découvert le Giverola Resort, la Costa Brava et les semaines d’entraînement « Bikeholiday » l’année passée grâce à mon coéquipier Anthony Grand qui est lui aussi guide. J’ai été enchanté de l’ensemble ! Que ce soit au niveau des possibilités de parcours, de l’hébergement, du climat et de la manière dont tout cela est géré. J’ai donc pu facilement intégrer cet engagement comme guide dans ma préparation. De belles journées sur le bike à guider d’autres sportifs amateurs, un sentiment génial ! Le bénéfice le plus important dans cette démarche est mes progrès techniques sur le VTT. Le terrain est tellement joueur et varié que je n’y vois que du positif.

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« Bikeholiday », l’occasion de progresser techniquement, même pour un pro!

Est-ce que tu peux nous en dire un peu plus sur le public type qui participe à ces stages « Bikeholiday » au Giverola Resort et qu’est-ce que les participants recherchent durant ces semaines de sport au soleil en début de saison ?

Pour y être allé une fois sur place pour 3 semaines entre mars et avril 2017, je peux dire qu’il n’y a pas réellement un public type. Bien sûr, il est conseillé d’avoir une maîtrise de base du VTT et une bonne condition physique en se rendant sur place. J’y ai côtoyé différents types de sportifs : des jeunes coureurs prometteurs, de bons amateurs, des familles, … en bref, des passionnés de vélo, des personnes qui désirent progresser tant au niveau physique que technique, prendre du plaisir et profiter du bon temps. De véritables vacances sportives ! On revient généralement en Suisse en ayant fait connaissance de nouvelles personnes autour du monde du vélo et ça aussi, c’est sympa.

 

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La Costa Brava, une région parfaite pour le VTT

Tout le monde n’a sans doute pas le niveau pour te suivre. Quel type de sorties est-ce que vous effectuez, et à quel rythme ? Concrètement, comment cela se passe pour que tout  le monde y trouve son compte ?

Le programme de la semaine est très bien structuré. Le premier jour, chacun prend ses marques sur place. Le lendemain, les gens rejoignent un groupe à leurs convenances selon le rythme et le niveau des participants. Le guide est le garant que le rythme soit optimal pour tout le groupe et de revenir en milieu d’après-midi avec l’entier des participants ! En milieu de semaine, un jour est prévu pour le repos mais rien n’empêche les plus mordus de repartir à l’assaut du massif des Cadiretes. Les participants peuvent à leur convenance changer de groupes en cours de semaine dans le but de ne pas finir la semaine sur les rotules. De plus, au retour des sorties, tout est mis en place pour une récupération optimale tout comme du matériel pour le nettoyage des vélos. Quoi de mieux ensuite qu’un somptueux couché de soleil en bord de mer pour terminer la journée ?!

La Costa Brava est bien connue pour le vélo de route. Comment est-ce que la région se prête à la pratique du VTT 

Effectivement, cette région est très réputée pour les cyclistes sur route de par son bord de mer légèrement vallonné et paisible et ses cols relativement roulants. Mais le VTT autour de Giverola est à tel point génial qu’au simple faite de l’évoquer, tu as envie d’y être ! De longs singles, de belles descentes techniques, rapides, de la rocaille et très peu de goudron. Le climat est également parfait pour un camp d’entraînement d’avant saison. Je ne peux que conseiller les vététistes qui hésitent encore à descendre sur le Costa Brava de venir découvrir et réserver leur séjour avec « Bikeholiday »!

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