Comme en 2017, le vainqueur du Raid Evolénard s’adjuge la Bergibike

Les hommes forts du Raid Evolénard ont à nouveau assuré le spectacle lors de la BerGiBike. Au final c’est Urs Huber qui s’est montré le plus fort et qui a remporté la Groupe e celsius BerGiBike pour la première fois en s’imposant devant Adrien Chenaux qui n’a cette fois pas été freiné par des ennuis mécaniques. Hansueli Stauffer, vainqueur en 2016, complétait le podium. Chez les femmes, Esther Süss s’impose devant Ilona Chavaillaz et la jeune Allemande Verena Huber.

Photo et texte Martin Platter

Cette édition de la Groupe e Celsius BerGiBike est partie en dents de scie. Hansueli Stauffer a durci le rythme dès la sortie de Fribourg, dans la montée de Loreto ce qui a donné lieu à une première échappée, qui comprenait également son coéquipier du team BiXS, le champion suisse Konny Looser ainsi que le vainqueur de l’année dernière Adrien Chenaux et Urs Huber. Le peloton s’est scindé alors en plusieurs groupes de poursuite, avant que tout le monde ne se regroupe au passage du 20ème kilomètre. Ce n’est que dans la montée principale vers La Berra que le quatuor Stauffer, Looser, Huber et Chenaux a pu à nouveau prendre le large. Un quatuor qui s’est ensuite rapidement transformé en un duo Huber/Chenaux. Dans la descente suivante, Konny Looser a subi une crevaison qui l’a contraint à mettre une chambre à air Décidément pas dans un bon jour, le champion suisse a finalement abandonné un peu plus tard. En tête de la course, Huber a réussi à lâcher Chenaux dans la dernière montée vers le Gibloux et est parvenu à défendre son avance jusqu’à l’arrivée. Chenaux a de son côté pris la deuxième place alors que Stauffer complétait le podium. 

[siteorigin_widget class= »SiteOrigin_Widget_Image_Widget »][/siteorigin_widget]

Huber :  » Quand Hansueli a durci le rythme en début de course, ça a été un peu difficile pour moi, mais ensuite j’ai réussi à rentrer dans la course et je me sentais de de mieux en mieux au fil des kilomètres. La collaboration avec Adrien a bien fonctionné. C’était important pour moi d’être avec Adrien, parce qu’il connaît le parcours beaucoup mieux que moi. J’ai participé une seule fois à cette course, en 2012, mais j’ai eu un problème avec la selle et j’ai dû abandonner ». Au début, Huber pensait que la décision allait se faire au sprint. Mais dans la montée du Gibloux, il a remarqué que Chenaux avait du mal à suivre son rythme. « J’ai alors pu le lâcher, mais Adrien n’a pas abandonné le combat, ce qui est tout à son honneur. Dans le final, il m’avait constamment en point de mire et j’ai dû donner le maximum pour qu’il ne parvienne pas à revenir sur moi. « , a déclaré le nouveau leader de la Swiss Bike Classics avec satisfaction.

 

[siteorigin_widget class= »SiteOrigin_Widget_Image_Widget »][/siteorigin_widget]

Chenaux ne tarissait pas d’éloge sur son adversaire: « Terminer deuxième derrière Urs, c’est comme une victoire! Pour moi l’important était de faire l’ascension de La Berra devant Urs, parce qu’en étant originaire de Fribourg, c’est un peu ma montagne. Passer en tête au sommet est un symbole fort et je suis fier d’y être parvenu. Au final, je n’avais pas la force de rester dans la roue d’Huber dans le Gibloux, mais je suis quand même très satisfait de ma course. »

De son côté Stauffer déclarait : « La BerGiBike était un objectif intermédiaire pour moi. La semaine prochaine auront lieu les Championnats d’Europe d’Ultra-bike-marathon en France et je veux ce titre. »

Comme dans l’Ortler Bike Marathon, Norbert Amgarten a triomphé chez les amateurs, augmentant ainsi son avance au classement général de la Bike Marathon Classics.

[siteorigin_widget class= »SiteOrigin_Widget_Image_Widget »][/siteorigin_widget]

Chez les femmes, Esther Süss a obtenu une victoire nette en dominant à nouveau la course du début à la fin. La championne du monde de marathon 2010 déclarait :  » J’ai pris froid et  je ne savais pas si j’aurais la force pour gagner. Mais finalement, ça s’est étonnamment bien passé et j’ai même pu profiter des magnifiques sentiers et de la vue magnifique depuis la Berra sur la Gruyère ». Tout va donc comme sur des roulettes pour la coureuse de 44 ans. En dehors du marathon de Singen, elle a été au sommet du podium à chaque course à laquelle elle a pris part cette saison. La romande Ilona Chavaillaz, n’était pas vraiment déçue de sa deuxième place, le même rang qu’elle avait obtenu l’année dernière : « Terminer deuxième derrière Esther, c’est comme une victoire pour moi », a déclaré Chavaillaz. Avec Süss, Cornelia Hug et Andrea Ming au départ, elle ne s’attendait pas à pouvoir terminer aussi bien. L’Allemande Verena Huber a aussi créé la surprise en prenant la troisième place – quelques secondes devant Andrea Ming. Âgée de seulement 24 ans, Huber ne participe à des courses VTT marathons que depuis deux ans et connait toujours passablement de difficultés dans les parties de descente. « Mais les choses vont mieux à chaque course « , a déclaré la femme d’Offenburg, qui gagne sa vie en tant que dessinatrice technique et qui court depuis cette année pour l’équipe jb-Felt-Brunex de Lisa et Joe Broder. « Extra pour les marathons », souligne-t-elle.

Sur la distance moyenne, Fadri Barandun a triomphé, s’adjugeant du même coup le maillot de leader des Classics tout comme Michèlle Wittlin chez les femmes.

[siteorigin_widget class= »SiteOrigin_Widget_Image_Widget »][/siteorigin_widget]
[siteorigin_widget class= »SiteOrigin_Widget_Image_Widget »][/siteorigin_widget]
[siteorigin_widget class= »SiteOrigin_Widget_Image_Widget »][/siteorigin_widget]
Tags: No tags

Comments are closed.