Première réussie pour Vincent Mouthon sur le Raid Evolénard!

Pour la plupart des cyclistes, se lancer sur le parcours marathon du Raid Evolénard est réservé à une élite bien entraînée, expérimentée et habituée à s’aligner sur ce genre d’épreuves. Mais pour d’autres, les choses sont un peu différentes. C’est le cas de Vincent Mouthon, un jeune valaisan de 21 ans qui a découvert le VTT il y a seulement quelques mois et qui pour sa toute première course a décidé de prendre part au 62km du Raid Evolénard ! Nous l’avons rencontré et il nous explique pourquoi il est venu sur cette course et comment ça s’est passé

Photos : Jean-Philippe Nanchen, Noëlle Perardot et Christine Travers

Réaliser sa première course VTT sur un parcours marathon avec plus de 2600m de dénivelé a de quoi surprendre. Est-ce que tu peux nous expliquer pourquoi tu as décidé de prendre part à cette course ?

Je pense que c’est avant tout le défi qui m’a attiré. J’étais venu encourager mon frère sur le petit parcours en 2015.  Il m’avait parlé d’une course difficile aux paysages magnifiques. Il ne m’en fallait pas plus pour attirer ma curiosité. Je me suis donc inscrit pour le grand parcours afin de voir si j’en étais capable !  Et en fait comme je veux aussi participer ensuite au Grand Raid BCV depuis Verbier, je me suis dit que ce serait un excellent test en début de saison!

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On peut imaginer que tu as eu le temps de souffrir un peu sur ce parcours, en particulier dans les pourcentage de la deuxième partie du parcours… Comment est-ce que la course s’est passée pour toi ?

J’ai eu des supers sensations sur la première partie. Le paysage au dessus de ‘Lannaz’ fut grandiose. Je me sentais bien dans la course. Puis dès le début de la deuxième partie, les choses se sont compliquées avec des dénivellations très abruptes qui ont finit par me déclencher des crampes à répétitions. Le sommet me paraissait si difficile à atteindre. Je me suis dit « si je descends du vélo je ne pourrais pas y remonter », mes jambes me lançaient à chaque coup de pédale. Puis est arrivé la descente depuis les ‘Lachiores’. Le cadre était magique, le single splendide, malheureusement je n’ai pu éviter les chutes. Garder l’équilibre sur un vélo attaqué par des crampes aura été une belle expérience.

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Comment est-ce que tu t’es préparé pour pouvoir terminer ces 62 km en un temps assez remarquable d’à peine plus de 5h00 ?

J’ai eu la chance de pouvoir lancer  ma saison en Espagne sur la Costa Brava.  J’y ai été superbement accueilli par toute l’équipe de Bikeholiday dans le complexe de Giverola Resort. Durant ce séjour, j’ai aussi eu la chance d’être pris sous l’aile du Team Papival Bergamont, au sein duquel figurent les frère Chenaux et Lars Schnyder qui font partie de la crème Suisse du VTT. Leurs précieux conseils m’ont notamment permis d’ajuster ma technique.

Par la suite, j’ai mis l’accent sur la condition physique en pratiquant de la course à pied durant la semaine. Le renforcement musculaire fait aussi partie intégrante de ma préparation  .

La passion du VTT,  je la pratique durant le week end dans les montagnes valaisannes. Je partage ces beaux moments avec un très bon ami qui a, lui, déjà participé au Grand-Raid.

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Il te reste un peu plus de deux mois avant l’objectif principal de ta saison, le Grand Raid Verbier Grimentz. Avec ses 125km et 5000m de dénivellation, ce sera encore une autre paire de manche. Est-ce que le Raid Evolénard t’a permis de prendre confiance pour le Grand Raid ou au contraire tu penses qu’il y a encore du travail à faire d’ici là ? 

Cette première course marathon était très clairement un test en vue de la suite de ma saison. Finalement le résultat est très encourageant. Cependant, certains enseignements sont a tirer. Notamment l’hydratation qui, au fil de la course m’a fait défaut. D’un point de vue technique, je m’aperçois que je manque significativement de métier dans les descentes durant lesquelles je perds encore passablement de temps.

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Au final, quel bilan tires-tu de cette première course ? Qu’est-ce qui t’a le plus marqué et est-ce que tu reviendras l’année prochaine ?

Le bilan est très positif, je ne peux qu’être reconnaissant envers le  team ‘Bikeholiday’ qui m’a très bien encadré pour ma toute première course. L’épreuve aura été « horriblement belle ». Le cadre idyllique et la sympathie des bénévoles aura su faire oublier la dureté de l’épreuve. Oui c’est avec grand plaisir que je reviendrai l’année prochaine avec cette fois, mon propre chrono à battre !

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