Nationalpark Bike-Marathon, am Samstag 31. August 2019 in Scuol.
Foto Martin Platter

Nouvelle victoire pour Huber qui égale Buchli sur la National Park Bike Marathon

Une fois de plus, tout s’est joué au sprint lors du National Park Bike Marathon. Et dans cet excercice, le champion suisse Urs Huber n’a laissé aucune chance au champion d’Autriche Daniel Geismayr. L’ancien champion allemand Markus Kaufmann prend la troisième place devant le champion italien Samuele Porro. Chez les femmes, la Lettone Katazina Sosna, s’est imposée avec une belle marge face aux deux premières de la dernière édition, Esther Süss et Andrea Ming.

Texte et photos : Martin Platter

Les meilleurs coureurs se sont livrés une magnifique bataille le long des 137km de course dans le parc national, et une fois de plus, le Chaschaunapass et ses 2700m d’altitude a parfaitement joué son rôle de juge de paix. Avant ça, plusieurs escarmouches ont eu lieu, mais ont été facilement contrées. C’est tout d’abord Michael Stünzi qui a tenté de s’échapper dans la descente de Costainas : « J’aime descendre, alors j’ai tenté ma chance », expliquait le jeune coureur grison à l’arrivée.

Mais Stünzi s’est vite rendu compte qu’il n’était pas dans un bon jour :  » Mes jambes me faisaient déjà mal dans la vallée du Münstertal. Lors de l’ascension vers Döss Radond, le coureur de Prättigau a explosé lorsque Geismayr a accéléré. Sous l’impulsion de l’Autrichien, un groupe de tête de quatre coureurs s’est formé avec Urs Huber, le vainqueur de l’an dernier Simon Stiebjahn et Samuele Porro, suivi à quelques secondes par Markus Kaufmann et Marc Stutzmann, vice-champion de l’an dernier.

Mais Stünzi s’est vite rendu compte qu’il n’était pas dans un bon jour :  » Mes jambes me faisaient déjà mal dans la vallée du Münstertal. Lors de l’ascension vers Döss Radond, le coureur de Prättigau a explosé lorsque Geismayr a accéléré. Sous l’impulsion de l’Autrichien, un groupe de tête de quatre coureurs s’est formé avec Urs Huber, le vainqueur de l’an dernier Simon Stiebjahn et Samuele Porro, suivi à quelques secondes par Markus Kaufmann et Marc Stutzmann, vice-champion de l’an dernier.

Huber et Geismayr ont pu gagner du terrain avant d’entrer dans le Val Mora, mais les deux hommes de tête ont adopté une stratégie défensive et se sont rapidement fait rejoindre. Geismayr, Huber, Kaufmann, Stiebjahn, Porro et Stutzmann ont attaqué la Chaschauna ensemble. Les rampes très raides ont permis de faire une selection et Huber a été le premier à atteindre le point culminant, suivi dans l’ordre et à intervalles irréguliers par Geismayr, Kaufmann, Porro, Stiebjahn et Stünzi.

Sur les 25 km jusqu’à Zernez, deux duos se sont finalement formés, avec tout d’abord Huber et Geismayr suivis environ deux minutes plus tard par Kaufmann et Porro,. Sur les 40 derniers kilomètre, ces derniers ont réussi à réduire continuellement leur écart, sans toutefois revenir sur les hommes de tête. Au final chaque duo se sont battu au sprint pour la victoire et pour la médaille de bronze.

Huber se montrait forcément satisfait d’égaler le record de quatre victoires de Buchli, qui avait mis  un terme à sa carrière après un dernier titre de vice-champion Suisse lors du Raid Evolénard 2015. « La longueur de la course a joué en ma faveur » expliquait Huber à l’arrivée. Il a rapidement compris que Geismayr et lui étaient les plus forts. « Nous avons pu lâcher nos adversaires à plusieurs reprises, mais à chaque fois nous avons ralenti pour ménager nos efforts. » Il n’a donc pas non plus du forcer dans la longue montée du Chaschauna : « Je savais que si nous pouvions atteindre l’Engadine ensemble, c’était bon pour le podium. En montant vers Guarda, j’ai testé Geismayr qui a dû me laisser partir un moment. J’ai alors tout misé sur le sprint final. »

Geismayr reconnaissait de son côté qu’il est passé à côté du final:  » Je ne connaissais pas la nouvelle partie qui menait à l’arrivée. J’étais donc une proie facile pour Urs, parce que je ne savais pas combien de temps encore ça allait monter. Mais Huber méritait de gagner, c’était le plus fort aujourd’hui.

« Nous avions toujours le duo de tête en point de mire, mais nous n’avons pas tout donné parce que nous pensions que ça allait revenir plus vite de derrière et qu’on pourrait collaborer pour revenir sur la tête », explique Kaufmann, troisième du classement. L’Allemand se montrait tout de même satisfait de sa troisième place, après une saison qui ne s’était pas déroulée comme il l’avait souhaité jusqu’ici. Mais aujourd’hui, il a pu démontrer qu’il est de nouveau en pleine forme et prêt pour les championnats du monde qui se profilent en Valais.

Au final, Michael Stünzi a terminé à la 17ème place, 42 minutes derrière Urs. Ce n’est pas le résultat qu’il espérait. « J’avais toujours l’œil sur le groupe de tête et je voulais rattraper mon retard dans la deuxième descente, où j’ai malheureusement chuté. « Au-dessus de la Chaschauna, j’allais pratiquement en marche arrière. » Heureusement, il a ensuite pu profiter de l’aspiration de son coéquipier Uwe Hardter en Engadine et après ça a donné le tour.

Katazina Sosna a triomphé dans la course féminine avec une avance de près de douze minutes sur la gagnante de l’an dernier, Esther Süss. « En descente, j’étais clairement plus rapide. Mais dans les montées, Sosna a établi un rythme incroyable. Je n’avais aucune chance », reconnaît Süss, qui relativisait en disant qu’elle n’a pas voulu puiser dans ses réserves en vue du championnat suisse qui aura lieu dans une semaine. Andrea Ming, qui a terminé troisième, était satisfaite de sa performance : « J’ai commencé un peu trop vite et j’ai dû ralentir. Mais sinon, j’ai bien pu gérer la course »

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Après le Grand Raid BCVs en Valais, place aux Grisons!

Qui peut arrêter la série victorieuse d’Urs Huber? Cette question se pose à nouveau à l’approche du National Park Bike Marathon, qui fera office de répétition générale huit jours avant le championnat suisse de VTT marathon. Vainqueur pour la sixième fois du Grand Raid BCVs le weekend dernier, Urs Huber fait plus que jamais figure de favori. Chez les dames, Esther Süss a de nouveau de fortes chances de s’imposer

Texte et photos : Martin Platter

Après deux saisons marquées par les ennuis physiques, Urs Huber est à nouveau dans une forme étincelante, et en profite pleinement. Samedi dernier, le quadruple champion suisse de VTT marathon est devenu le premier coureur à remporter six fois le Grand Raid BCVs en Valais, le plus ancien marathon VTT du monde. Deux semaines plus tôt, Huber avait franchi la ligne d’arrivée pour la septième fois en tant que vainqueur de l’Eiger Bike Challenge à Grindelwald, un nouveau record. Sur la Bike Marathon Classics, dont fait partie le National Park Bike Marathon, le coureur de 34 ans reste invaincu après les trois manches initiales.

Urs Huber devant Alban Lakata, c’était en 2016, lors du dernier sacre du Zurichois sur la National Parc Bike Marathon

Sur le National Park Bike Marathon, cependant, le coureur de Mettmenstetten n’a remporté que trois victoires jusqu’à présent. Ceci s’explique en partie pas le fait que la plus longue compétition de la série nationale de marathons, avec 137 kilomètres, a toujours attiré un nombre de coureurs étrangers de haut niveau supérieur à la moyenne. Cette année ne fera pas exception à la règle. Une attention particulière devrait être accordée aux coureurs de l’équipe Texpa Simplon avec Marc Stutzmann (Rüfenacht b. Bern), deuxième de la dernière édition, l’Allemand Markus Kaufmann ainsi que Michael Stünzi, le coureur des Grisons qui monte en puissance cette saison. Stutzmann et Stünzi, qui ont terminé troisièmes la semaine dernière au Swiss Epic dans les Grisons, sont également deuxièmes et troisièmes au classement intermédiaire du Bike Marathon Classics derrière le leader Huber.

Urs Huber, solide leader de la Bike Marathon Classics après trois des cinq épreuves de la série

Mais Huber ne sera pas seul non plus. Avec ses coéquipiers de l’équipe Bulls, Hansueli Stauffer, qui a terminé troisième sur l’Eiger Bike, et le vainqueur de l’an dernier Simon Stiebjahn (De), il peut compter sur deux camarades d’armes endurants et expérimentés en cas de problème technique ou d’échappée. Mattia Longa de Livigno, troisième l’an dernier, Andreas Moser d’Oberaargau et les deux coureurs du team BiXS Konny Looser et Oliver Zurbrügg ainsi que l’Allemand Sascha Weber, toujours parmi les dix premiers lors des dernières compétitions, devraient encore faire un bon résultat.

Esther Süss, la leader invaincue de la Bike Marathon Classics, sera la femme à battre sur l’épreuve féminine. Comme Huber, l’Argovienne n’a remporté la course dans le Parc National que trois fois: en 2018, 2008 et 2007 ; Andrea Ming et Franziska Brun peuvent également viser une place sur le podium, surtout en l’absence de Maria Cristiana Nisi, l’adversaire la plus sérieuse de Süss, qui ne pourra pas prendre le départ en raison d’une affaire de dopage en cours. Ce n’est pas la seule mauvaise nouvelle qui touche le circuit VTT marathon ces temps. L’Autrichienne Christina Kollmann-Forstner a été suspendue pendant quatre ans à la suite de l’opération « Aderlass ». Tous les résultats obtenus depuis novembre 2016 lui ont été retirés et donc aussi la troisième place que l’ancienne championne d’Europe avait obtenue lors du National Park Bike Marathon 2017.

Esther Süss espère également s’imposer à nouveau après sa victoire lors de l’Eiger Bike Challenge

La nouvelle arrivée mise en place l’année dernière, où toutes les catégories avaient emprunté les 47 km de l’itinéraire « Putèr » en raison de la situation météorologique incertaine, sera maintenue. Elle traverse à nouveau le vieux centre du village de Scuol Sot, avant une montée courte et raide jusqu’à l’arrivée. Avec la nouvelle dernière ligne droite, les organisateurs tiennent compte du fait que, ces dernières années, la course s’est souvent jouée au sprint, même sur la plus longue distance. Le pont Gurlaina est réservé aux piétons.

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Urs Huber s’offre un beau cadeau d’anniversaire!

La veille de son anniversaire, Urs Huber a parfaitement réussi à vaincre le mauvais sort qui le suivait depuis deux ans sur l’Eiger Bike Challenge pour s’offrir une septième victoire à Grindelwald. Il précède Michael Stünzi et Hansueli Stauffer. Chez les femmes, le duel entre Esther Süss et la championne suisse Ariane Lüthi a tourné en faveur de Süss. Lüthi a terminé deuxième, suivie de Florence Darbellay.

Texte et photos : Martin Platter

Deux semaines avant le Grand Raid BCVs, Urs Huber tenait à frapper un gros coup sur une course qui ne lui a pas réussi ces deux dernières années. Le champion suisse en titre a profité de la première montée pour se détacher en compagnie de l’Italien Cristiano Salerno, vainqueur l’an dernier, le Belge Frans Claes et l’Allemand Sascha Weber. Mais avant la longue descente de Bachalpsee, ils n’étaient plus que trois à l’avant, Salerno ayant chuté et ayant été contraint à l’abandon en raison d’une selle cassée. Dans la descente technique de la piste Bachalpsee, le Bernois Hansueli Stauffer a réussi à transformer son retard de 15 secondes en une avance de deux minutes. Comme les années précédentes, l’ascension finale vers la Kleine Scheidegg a permis aux hommes forts de faire la décision et c’est là qu’Urs Huber s’est assuré la victoire et que Michael Stünzi a réussi à prendre la deuxième place.

22. Eiger Bike Challenge, am Sonntag, 11. August in Grindelwald. Foto Martin Platter

« C’était très spécial de concourir à nouveau ici après les deux abandons des années précédentes », a déclaré Huber, marqué par les traces d’une légère chute. « Au début, c’était plutôt dur pour moi. Je sentais que c’était le sixième weekend de course d’affilée. Mais maintenant, la joie l’emporte clairement. C’est la première fois que je remporte sept fois une course », a expliqué le champion suisse de marathon de 33 ans qui avec trois victoires en autant de course sur la Bike Marathon Classics, prend le large au classement général.

une septième arrivée victorieuse à Grindelwald pour Urs Huber

Le deuxième, Michael Stünzi, était surpris de son résultat, le meilleurs pour lui dans le cadre des Bike Marathon Classics : « Jusqu’à présent, je pensais être particulièrement rapide sur les parcours moins accidentés. Aujourd’hui, j’ai prouvé le contraire », constatait le jeune homme de 27 ans de Prättigau. S’il a pu bénéficier de l’aide de son coéquipier Marc Stutzmann le long du lac Bachalpsee, il a le reste du temps couru à son rythme pour revenir sur les premiers en fin de course.

« Le sentier Bachalpsee était vraiment amusant. J’ai pu doubler un coureur après l’autre », s’est réjoui Hansueli Stauffer. Ce podium arrive vraiment au bon moment pour lui après plusieurs courses marquées par la malchance et les ennuis techniques. « Quand Urs Huber m’a doublé dans la montée vers la Kleine Scheidegg, j’ai failli attraper un rhume, » dit Stauffer avec une bonne dose d’ironie.

et une sixième victoire pour Esther Süss

Esther Süss, la gagnante de la course dame, déclarait de son côté : « Dans la dernière montée vers la Kleine Scheidegg, j’ai sué sang et eau parce que je pensais qu’Ariane Lüthi allait revenir à tout moment ». Mais cette fois, aucune des concurrentes n’a pu rattraper son retard. Lüthi a atteint la ligne d’arrivée avec plus de dix minutes de retard. Sur la ligne d’arrivée, la championne suisse déclarait :  » C’était vraiment dur ! Après la course par étapes en Roumanie la semaine précédente, je n’étais pas sûre d’avoir assez de temps de récupération. C’est pour ça que je ne me suis inscrite qu’au dernier moment. Mais comme j’aurais de toute façon dû m’entraîner dur, j’ai préféré participer à l’Eiger Bike. Avec ce merveilleux paysage de montagne avec l’Eiger, le Mönch et la Jungfrau, c’était parfait pour me faire mal ». Florence Darbellay, qui avait mené la course féminine au départ, a perdu de son côté 14:15 minutes sur la gagnante, mais se montrait malgré tout satisfaite, car l’Eiger Bike constituait pour elle la préparation parfaite pour le Grand Raid qui aura lieu dans deux semaines, une course que la Romande avait remporté il y a deux ans.

Les résultats:

Hommes (88 km) : 1er Urs Huber (Mettmenstetten) 4:19:11. 2ème Michael Stünzi (Grüsch) 1:03. 3ème Hansueli Stauffer (Sigriswil) 1:56. 4ème Sascha Weber (De) 3:34. 5ème Andreas Moser (Madiswil) 5:00. 6ème Frans Claes (Be) 6:50. 7ème Konny Looser (Hinwil) 11:52. 8ème Marc Stutzmann (Rüfenacht, BE) 12:48. 9ème Oliver Zurbrügg (Lauterbrunnen) 13:04. 10ème Emilien Barben (Chez-le-Bart) 17:21.

Femmes (88 km) : 1ère Esther Süss (Küttigen) 5:29:45. 2ème Ariane Lüthi (Gunten) 10:30. 3ème Florence Darbellay (Neuchâtel) 14:15. 4ème Andrea Ming (Edlibach) 17:53. 5ème Franziska Brun (Emmenbrücke) 45:26.

9. BerGiBike von Fribourg nach Bulle, am Sonntag, 23. Juni 2019.
Foto Martin Platter

Urs Huber et Ilona Chavaillaz font honneur à leur rôle de favoris

Urs Huber remporte la BerGiBike pour la deuxième fois consécutive et renforce sa position de leader de la Bike Marathon Classics. Adrien Chenaux prend le dessus au sprint face à l’étonnant Michael Stünzi et se classe deuxième comme l’an dernier. Ilona Chavaillaz remporte la course féminine devant Stefanie Zahno et Alessia Nay.

Texte et photos : Martin Platter

Dans la montée principale vers La Berra, un groupe de cinq avec Urs Huber, Marc Stutzmann, Emilien Barben, Adrien Chenaux et Michael Stünzi ont pu s’échapper. Mais il aura fallu attendre la montée sur le Chibloux pour que les choses se précises. Huber a attaqué dans les pourcentages les plus élevés et a pu partir seul en tête. Mais Stünzi et Chenaux ont pu à nouveau combler l’écart avec le leader. Huber a alors effectué une nouvelle attaque dans la descente du Chibloux pour se trouver à nouveau seul en tête, mais est allé à la faute dans un virage et s’est retrouvé au sol. C’est donc finalement dans les derniers kilomètres plats avant l’arrivée que tout s’est joué, lorsqu’Huber a attaqué une dernière fois. Chenaux a pu suivre dans un premier temps, mais a rapidement dû se résigner à laisser partir le champion suisse. Huber a donc atteint l’arrivée en solitaire avec six secondes d’avance sur Chenaux, qui a pu revenir sur le surprenant Stünzi juste avant l’arrivée.

Urs Huber franchit la ligne d’arrivée seul en tête. Foto Martin Platter


Huber se montrait satisfait de son nouveau triomphe à Bulle et de sa deuxième victoire sur la Bike Marathon Classics : « En ce moment tout roule pour moi. Mais j’ai aussi besoin de prendre de l’avance au niveau de la Classics, parce que je veux participer aux championnats du Monde, et je vais devoir faire l’impasse sur la finale de la série à Einsiedeln ». Chenaux était également satisfait de sa nouvelle performance:  » Quand Urs a durci le rythme à La Berra, je me suis retrouvé en difficulté, mais j’ai finalement pu trouver mon rythme et suivre. Au final, je suis satisfait d’avoir pu défendre ma deuxième place contre Michael. » De son côté, Stünzi déclarait : « Je savais que j’étais en forme, mais je ne connaissais pas le parcours ». Pour le coureur de Prättigau, cette troisième place constitue son meilleur résultat élite sur le circuit marathon jusqu’à présent.

Le podium homme de la course élite. Foto Martin Platter

Ilona Chavaillaz a remporté une belle victoire au départ de la course dame. La Glânoise de 37 ans a pris plus d’une demi-heure d’avance sur ses adversaires. Après deux deuxièmes places lors de l’Elsa Bike Trophy à Estavayer-le-Lac puis le weekend dernier lors du Raid Evolénard aux Haudères, elle a réussi cette fois à monter sur la plus haute marche du podium :  » La course d’aujourd’hui était magnifique du début à la fin. Cela m’a donné des ailes pour me montrer à la hauteur de mon rôle de favori sur ce parcours pittoresque à travers ma région. » Mais ce résultat ne constitue pas pour autant la plus belle victoire de sa carrière à ses yeux : « Je placerais quand même mon triomphe sur la courte distance du Grand-Raid 2015 un peu plus haut « , dit cette mère de deux enfants, dont les filles font aussi du vélo.

Ilona Chavaillaz, deuxième à Evolène s’est imposée à Bulle

Les résultats:

Hommes (79 km): 1. Urs Huber (Mettmenstetten) 3:32:52. 2. Adrien Chenaux (Fribourg) 0:06. 3. Michael Stünzi (Grüsch) gl. Zt. 4. Marc Stutzmann (Rüfenacht, BE) 2:38. 5. Emilien Barben (Chez-le-Bart) 4:23. 6. Andreas Moser (Madiswil) 5:32. 7. Konny Looser (Hinwil) 8:51. 8. Oliver Zurbrügg (Lauterbrunnen) 11:22. 9. Arnaud Rapillard (Saillon) 13:31. 10. Xavier Dafflon (Fribourg) 14:04.

Dames (79 km): 1. Ilona Chavaillaz (Sommentier) 4:17:08. 2. Stefanie Zahno (Bürchen) 32:28. 3. Alessia Nay (Zizers) 36:45. 4. Nicole Ruchti (Thun) 47:52. 5. Bettina Gauch (Hünibach) gl. Zt.

Hommes (36 km): 1. Micha Klötzli (Tramelan) 1:24:02. 2. Adrian Jäggi (Lohn-Ammansegg) 0:59. 3. Cédric Pacios (Vétroz) 1:00. 4. Joel Aebischer (Alterswil, FR) 2:01. 5. Stefan Wüthrich (Uttingen) 2:08.

Dames (36 km): 1. Martinette Martin (Les Moulin) 1:37:42. 2. Alexandra Zürcher (Oey) 0:22. 3. Letizia Strimer (Ardez) 1:58. 4. Naika Racheter (Hauterive, NE) 5:30. 5. Mathilde Grossrieder (Pringy) 6:26.

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Urs Huber et Greete Steinburg triomphent au Raid Evolénard

24 heures après avoir terminé deuxième de la très exigeante Sella Ronda Hero à Wolkenstein, dans le Tirol du Sud en Italie, le champion suisse de VTT marathon Urs Huber remporte le Raid Evolénard à Evolène, à 600 km de là. L’ancien champion belge Frans Claes s’est classé deuxième devant le champion britannique Ben Thomas et le romand Adrien Chenaux. Chez les femmes, l’Estonienne Greete Steinburg triomphe devant la Romande Ilona Chavaillaz et l’ancienne championne suisse Esther Süss.

Déjà dans la première ascension, un groupe de quatre avec les favoris ainsi qu’Hansueli Stauffer a pu se détacher du peloton principal. Suite à un problème mécanique, le bernois Stauffer a du abandonner la compétition, laissant Huber, Thomas, Claes et Chenaux poursuivre seul en tête. Dans la deuxième ascension, Urs Huber a tenté à plusieurs reprises de durcir le rythme et a finalement réussi à créer un petit écart pour basculer légèrement détaché au sommet de la dernière montée. Dans la descente vers l’arrivée, Claes a pu revenir sur le champion suisse et prendre mometanément la tête, mais a ensuite manqué de force dans la dernière partie plate menant vers l’arrivée, devant laissé Huber filer seul vers la victoire.


« Après la course d’hier en Italie, je savais que je n’avais pas le droit d’en faire trop en terme de vitesse. Comme je n’ai dormi que trois heures entre les deux courses, j’ai dû faire un effort pour garder ma concentration dans la dernière descente », explique Huber. De son côté, Claes n’a pas pu cacher sa déception au sujet de la deuxième place. Il déclarait dans la zone d’arrivée : « J’étais proche d’Urs. Il manquait peu de choses et j’aurais pu gagner ». Thomas était lui très content de sa troisième place, qui privait à nouveau Chenaux d’un podium.

Chez les femmes aussi, la gagnante, Greete Steinburg, a donné le rythme en tête de la course dès le départ et se montrait très satisfaite de sa stratégie:  » Je savais que je devais donner le rythme si je voulais battre Esther. Ça a fonctionné à merveille. » Ilona Chavaillaz, deuxième, a également été surprise de battre Süss. « Je ne m’attendais pas à ça, » déclarait la Romande. Comme on pouvai s’y attendre, Süss n’était pas très satisfaite de sa troisième place : « Je n’avais tout simplement pas de jambes aujourd’hui », a déclaré la septuple championne suisse de VTT marathon.

Sur le 35km, Nicolas Luthi a une fois de plus dominer les débats pour remporter une troisième édition consécutive, cette fois devant Christophe Daniel et Kevin Georges. Chez les femmes, Mathilde Laurent a été la plus rapide, devant Caroline Faiss et Caroline Fellay. Au total, 707 coureurs ont participé au 23ème Raid Evolénard. A l’occasion du 25ème anniversaire de la course, les Championnats d’Europe VTT Marathon se tiendront à Evolène.

Tous les résultats sont disponibles ici

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La championne estonienne à la découverte du Valais

Après avoir remporté un nouveau titre de championne d’Estonie, Greete Steinburg a fait un détour par l’Autriche et l’Alpen-Tour avant d’arriver en Valais, pour effectuer lors du Raid Evolénard sa première course en Suisse. Elle a profité de son séjour pour découvrir également le parcours des Championnats du monde à Grächen. Le Raid Evolénard a recueilli ses premières impressions:

Après ton titre de championne estonienne, tu as directement pris part à la course en quatre étapes de l’Alpen-Tour en Autriche et maintenant tu es déjà en Suisse… Comment est ce que tu as décidé ce planning?

J’ai couru à l’Alpentour il y a 2 ans et j’ai fait une mauvaise chute sur la première étape après environ 40 km. Je n’ai plus pu y courir, mais j’ai terminé le tour comme entraînement. L’été dernier, j’ai eu des championnats nationaux xcm en même temps que l’Alpentour et je n’ai pas pu y retourner. Cette année, c’était le bon moment pour moi, et j’ai décidé que je voulais y retourner et créer de bons souvenirs. C’était aussi une partie de ma préparation pour les championnats d’Europe. Venir participer au Raid Evolénard et découvrir le tracé des championnats du monde était une belle opportunité pour peaufiner cette préparation

Anakolodge, l’endroit idéal pour se resourcer et récupérer entre les courses!

Rouler sur le parcours du Raid Evolénard a été ta première expérience VTT en Suisse… Comment ça s’est passé ?

J’aime beaucoup la nature, les montagnes et les gens en Suisse. La Suisse semble vraiment être le paradis du VTT, donc j’ai beaucoup apprécié de pouvoir découvrir cette région. Le parcours du Raid Evolénard est vraiment dur, mais je l’aime bien. Et les panoramas sont magnifiques!

Peux-tu nous en dire un peu plus sur le VTT en Estonie par rapport à la Suisse ?

Malheureusement, nous n’avons pas de montagnes en Estonie. Le point culminant est à 318 m au-dessus du niveau de la mer. Nous n’avons donc pas de  » vrai  » VTT. Nos marathons sont assez rapides, beaucoup de routes de gravier, mais nous avons aussi de belles pistes avec beaucoup de racines. C’est un peu plus  » vallonné  » au sud, donc je préfère y rouler. Mais il faut dire que toutes les courses sont très bien organisées et nous avons beaucoup de courses !

Premiers tours de roue en Suisse sur le parcours du Raid Evolénard. Pas grand chose à voir avec l’Estonie

Tu as également profité de ton séjour en Valais pour découvrir le parcours des Championnats du Monde à Grächen. Peux-tu décrire un peu ce qui attend les coureurs en septembre ?

Le parcours des Championnats du Monde est sympa ! Beaucoup de montées, des descentes vraiment impressionnantes et des singletrails rapides et amusants. La plupart des montées importantes sont sur asphalte et ne sont pas très raides. C’est beaucoup plus dur ici à Evolène et du coup c’est un bon entraînement. J’ai adoré les sentiers technique et les petits villages que nous avons traversés.

Penses-tu que c’est un parcours qui te conviendra bien ? Quel sera ton objectif pour ce championnat?

Je pense que ça peut bien me convenir. Pas trop technique et beaucoup de montée. C’est sûr que le plus fort gagnera ! Je travaillerai dur pour les Championnats du Monde et je ferai de mon mieux pour obtenir mon meilleur résultat jusqu’à présent. L’année dernière, j’ai terminé 21e, bien sûr, je veux faire mieux cette année.

Un parcours des Championnats du Monde qui semble bien lui convenir

Quels seront tes prochaines destination après ton départ d’Evolène lundi ?

On va retourner à la maison avec mon père. Après mon retour en Estonie, je ferait une bonne semaine d’entraînement, puis à la fin de juin la planification de la course d’un marathon en Finlande, puis je me rendrai en Norvège pour les Championnats d’Europe XCM. Je me réjouis vraiment de courir là-bas !

Foto Martin Platter

Un plateau de rêve pour le Raid Evolénard

Pas moins de huit nationalités seront représentées sur la ligne de départ de la course élite du Raid Evolénard. Si la championne suisse Ariane Lüthi, malade, a du déclarer forfait, Urs Huber sera lui bien là pour défendre son trophée. Et comme la veille il sera encore en Italie pour la Hero Dolomites, inutile de dire qu’il aura fort à faire pour s’imposer à nouveau, étant donné la concurrence. Son expérience du tracé pourrait lui être utile au moment de faire la différence. En l’absence d’Ariane, Esther Süss sera difficile à battre. Le niveau sera également relevé sur la distance de 35km, où le neuchâtelois Nicolas Lüthi, recordman du parcours, sera à nouveau le grand favori.

Après une infection virale qui l’a mis sur la touche pendant près d’un mois, le quintuple vainqueur du Grand Raid BCVs Urs Huber revient en forme au bon moment pour tenter de remporter une troisième fois le Raid Evolénard. Mais la tâche s’annonce compliquée pour le Zurichois, qui sera la veille au départ de la Hero Dolomites en Italie, et qui aura face à lui plusieurs coureurs de tout premier plan, à commencer par l’Allemand Sascha Weber. Heureusement pour lui, le vice-champion d’Europe 2015 qui a remporté déjà deux manches de la coupe du monde cette année tentera aussi le doublé Hero Dolomites Raid Evolénard, tout comme le champion de France Emeric Turcat. Parmis les autres têtes d’affiche, on retrouve l’anglais Ben Thomas, qui vient de terminer ce vendredi à la deuxième place de l’Alps Bike Festival et qui sera un candidat sérieux au podium. Arnaud Rapillard, (6ème), Hansueli Stauffer (12ème) et Gilles Mottiez (17ème) feront aussi la passe de deux et tenteront de bousculer la hierarchie. Dans ce contexte où la plupart des ténors vont enchaîner deux courses le même weekend, le Belge Frans Claes qui arrivera frais aura une belle carte à jouer, lui qui utilisera le Raid Evolénard comme dernière course de préparation avant les championnats belges. Dans des circonstances similaires en 2017, le Fribourgeois Adrien Chenaux s’était imposé à la surprise générale. Il sera donc à surveiller de près cette année.

Urs Huber aura faire à une forte concurrence Foto Martin Platter

Chez les dames, suite au forfait d’Ariane Lüthi, c’est la championne du monde 2010, Esther Süss qui partira avec les faveurs du pronostique. Plusieurs concurrentes seront là pour la première fois, comme par exemple la championne estonienne Greete Steinburg ou encore l’Allemande Bettina Janas et vont tenter d’empêcher Süss de remporter une deuxième victoire, après 2015.

Un geste qu’Esther risque bien de répéter dans l’Hérens Aréna

Pour les coureurs qui n’ont pas encore les jambes pour se lancer sur le 62km, deux alternatives sont également à disposition, avec un 35km et un 24km. Et comme d’habitude, la Bergamont Kids Cup permettra aux enfants de se mesurer sur des parcours de 1.5 à 17km. Pour donner un caractère plus festif à la manifestation, l’arrivée a été déplacée à l’Hérens Aréna. C’est également dans ce décor que les enfants auront la possibilité, la veille de la course, de participer au Kids Coaching Day présenté par les Sirops Morand en compagnie de professionnels de la discipline, emmenés par l’ancien champion du monde Christoph Sauser. Le dimanche, les premiers départs seront donnés sur le coup de 9h00 et la proclamation des résultats aura lieu dès 15h30.

Les jeunes auront droit à nouveau à un entrainement avec les pros
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Les bons sirops Morand présentent le kids coaching day

Depuis quelques années, le Raid Evolénard donne la possibilité aux jeunes de se frotter aux tout meilleurs de la discipline la veille de la course. Cette année, le Raid Evolénard va encore plus loin en proposant non plus une reconnaissance du parcours, mais plutôt des exercices ludiques qui vont permettre aux jeunes d’interagir encore plus avec les champions et de profiter de leurs conseils pour améliorer leur technique ! Au programme un fun parc à proximité de l’Hérens Arena et de nombreux postes le long de la rivière, le tout mis sur pied grâce au soutien des bons sirops Morand ! Rendez-vous dès 15h00 à l’Hérens Arena!

Les athlètes présents pour coacher les jeunes:

Christoph Sauser

Le champion que l’on ne présente plus, celui qui a tout gagner ou presque, titres de champion du monde, médaille olympique, multiple champion suisse, Cape Epic


Ariane Lüthi

Médaillée aux derniers championnats d’Europe, multiple championne suisse, vainqueur du Cape Epic à plusieurs reprises, Ariane est une ambassadrice du VTT suisse au plus haut niveau depuis des années


Sascha Weber

Ancien vice champion d’Europe VTT marathon, le coureur allemand est particulièrement en forme cette année, après s’être imposé sur différentes coupes du monde VTT marathon!


Frans Claes

Double champion de belgique, médaillés sur plusieurs manches de la coupe du monde VTT Marathon, Frans sera à Evolène pour la troisième fois


Adrien Chenaux

Vainqueur du Raid Evolénard en 2017, cet ancien champion suisse de contre la montre a parfaitement su faire la transition au VTT et compte bien être au top à nouveau cette année


Arnaud Rapillard

Vainqueur du Raid Evolénard en 2014, Arnaud Rapillard porte haut les couleurs du VTT valaisan, en ayant remporté notamment la MB Race et la course des chemins du Soleil!


Bettina Janas

Ancienne championne du monde XTERRA U25, la championne allemande est régulièrement aux avant-postes sur les world series!


Anthony Grand

Coureur polyvalent par excellence, à l’aise aussi bien en XC qu’en cyclocross ou marathon, Anthony sera présent comme presque chaque année pour coacher les jeunes!


Lars Schnyder

Ancien routier, Lars s’est reconverti au VTT il y a deux ans, le coureur du Team Papival Bergamont participera pour la deuxième fois au kids coaching day.


Gilles Mottiez

Médaillé au championnat suisse de cyclocross U23, Gilles est le Valaisan qui monte, aussi bien en VTT qu’en cyclocross!


Un aperçu de ce qui vous attend le 15 juin à Evolène, de 15h à 17h:

De quoi améliorer la technique des jeunes sur leur VTT !
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Adrien Chenaux, le Fribourgeois qui roule de suprises en surprises

Un changement d’équipe, de nouvelles priorités au niveau professionnel, moins d’heures d’entraînement et moins de courses au programme en début d’année, tout laissait penser qu’Adrien Chenaux allait avoir besoin d’un peu de temps pour retrouver son niveau. Et pourtant, au moment d’entamer les choses sérieuses, Adrien Chenaux a tout de suite répondu présent. Engagé sur l’épreuve UCI du Mythic Chrono Vélo Vert Festival à Villard de Lans où il visait une qualification pour les Mondiaux en Valais, le Fribourgeois n’a pas fait dans le détail en prenant une magnifique deuxième place derrière le belge Sébastien Carabin. D’excellente augure pour les courses de juin qui se profilent à l’horizon, à commencer par le Raid Evolénard… Entretien :

Pour la saison 2019, tu es passé du Team Papival Bergamont au Team BMC Fribourg. Qu’est ce qui a motivé ce changement d’équipe ?

Alors oui, plusieurs facteurs ont fait que j’ai changé à l’inter-saison. J’ai rejoins avec mon frère Florian (spécialiste de cross-country) le Team VTT BMC Fribourg, une équipe qui existe depuis quelques années déjà mais qui ne comptait « plus que » 2 coureurs actifs sur le circuit l’an passé. Se rapprocher d’une équipe de son canton, redonner un nouvelle dynamique à ce team avec des partenaires d’entraînement et même de club est quelque chose de très motivant ! J’ai passé 3 magnifiques saisons avec Alain Glassey : plus qu’un manager, un vrai passionné de cyclisme ! Que d’émotions partagées avec toute son équipe. Encore MERCI à lui. Enfin, j’ai aussi ré-orienter ma « carrière » sportive.

Sur la ligne de départ du Roc d’Azur en compagnie de son frère pour leur dernière course sous les couleurs du team d’Alain Glassey

Après avoir côtoyé les tous meilleurs Suisse de la discipline pendant deux ans, tu semblais mûr pour franchir un nouveau cap cette saison… Qu’est ce qui t’a décidé à ne pas poursuivre à 100% dans cette direction ?

J’ai eu la possibilité de commencer en janvier un Brevet Fédéral de technicien en géomatique en cours d’emploi. C’était le moment ou jamais pour moi ! Du coup, j’ai revu mes ambitions dans le VTT. Pas forcément à la baisse mais avec plus de recul et plus ciblé. Honnêtement, je n’avais pas bcp d’attentes en changeant de discipline en 2016. Mais alors qu’est-ce que je me suis surpris et pris bcp de plaisir ! Courses après courses, j’ai montré une belle régularité et des progrès tant au niveau technique que physique. Décrocher un contrat dans un team professionnel aurait été la cerise sur le gâteau, l’aboutissement. Malgré tout cela, le plaisir pris au quotidien sur et en dehors du vélo est quelque chose de primordial et que j’ai envie de garder … pour longtemps. Je veux continuer sans regret !

En dehors d’Urs Huber et d’Ariane Lüthi il n’y a personne qui vit du VTT marathon en Suisse. Est-ce que tu penses que c’est possible de mener ce genre d’aventure en Suisse romande ?

Je pense que le fait d’être romand n’est pas un avantage mais non plus un inconvénient ! A nous romands de nous imposer et aussi de s’intégrer avec la langue et la mentalité. A l’heure actuel, le VTT Marathon compte relativement peu de professionnels à proprement dit : l’Italie doit être la nation qui compte le plus de « pro ». Le fait que cette discipline n’est pas olympique en est probablement une cause mais c’est aussi logique en rapport avec le cross-country. Malheureusement, les temps changent et il est de plus en plus compliqué de décrocher un contrat, quelque soit la pratique du cyclisme …

Soulagement de terminer un Championnat du Monde – Auronzo du Cadore/ITA

Tu viens de prendre une belle deuxième place au Vélo Vert Festival. Est-ce que tu t’attendais à être déjà aussi bien placé à ce moment de la saison?

Je pourrais comparer cette surprenante 2ème place avec ma victoire sur le Raid Evolénard 2017 ! Je ne m’attendais pas à me retrouver si bien placé surtout à cette période de la saison. Mon but premier était d’assurer la qualification (Top 20) pour les Championnats du Monde VTT Marathon à Grächen en septembre. L’objectif a donc été pleinement accompli. Monter sur un podium d’une manche de l’UCI VTT Marathon Séries est aussi une belle satisfaction et montre ma progression depuis mes débuts dans la discipline en 2016.

Une belle surprise lors du Mythic – Chrono Vélo Vert Festival à Villard de Lans

La Garmin Bike Cup lance cette année une nouvelle série Marathon avec le Raid Evolénard, La Jura Bike Cup et la Barillette. Est-ce que ça va être un objectif pour toi cette saison ?

Ces nouvelles courses sont vraiment un plus pour dynamiser la participation à ces événements ! On voit que de plus en plus de bikers aiment se lancer des défis et les distances « marathon » remplissent ce critère. Il faut aussi féliciter et encourager tous les organisateurs de ces courses qui doivent s’investir énormément pour mettre sur pied leurs compétitions.

Quels vont être les gros rendez-vous pour toi cette saison ? Est-ce que tu as un objectif particulier lors des championnats du Monde qui auront lieu en Valais ?

Mes objectifs pour la suite de la saison seront les courses qui correspondent le mieux à mon point fort; la bosse. Je pense donc au Raid Evolénard, à la BerGibike mais aussi et surtout au Grand Raid Verbier-Grimentz ! Je ne veux pas me donner d’objectif chiffré car je dos aussi tenir en compte la diminution de mon nombre d’heures d’entraînement qui pourra peut être me faire défaut sur la distance. Concernant les Championnats du Monde en Valais, il sera très certainement compliqué mais pas impossible de ré-éditer ma 40ème place obtenue l’année passée en Italie !

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PowerBar, notre nouveau partenaire qui va vous booster le 16 juin!

Quoi de plus important qu’un ravitaillement au top pour vous permettre de vous surpasser le 16 juin, que ce soit sur le 24km, sur le 35km ou sur notre parcours marathon de 62km pour 2600m de dénivelé? Avec PowerBar, le Raid Evolénard a trouvé le partenaire idéal et son représentant pour la Suisse romande, Thomas Heitland, vous donne quelques conseils pour optimiser votre approvisionnement en énergie avant, pendant et après la course!

Le marché de la nutrition sportive regorge de marques et c’est un peu difficile pour le consommateur de s’y retrouver… Qu’est-ce qui distingue PowerBar de la concurrence ?

Le savoir-faire de PowerBar dans l’alimentation sportive repose sur plus de 30 ans d’expérience. Depuis 1986, nous développons des produits élaborés par des sportifs pour des sportifs. Pour cela, nous n’utilisons que des ingrédients de haute qualité et attachons une grande importance au goût. Ainsi, nous apportons à tous ceux qui aiment l’activité sportive la bonne alimentation au bon moment. Qu’ils soient athlètes de compétition ou sportifs amateurs.

Pour que le consommateur trouve plus facilement son produit, on signifie nos produits avec différents couleurs:

  • La gamme doré : Emballage or/gris : Gamme endurance et performance, produits riche en glucides pour avant et pendant l’effort.
  • La gamme verte : Active et naturel. Principalement riche en glucides, ingrédients naturels, délicieux au goût.
  • La gamme bleu : Produits riche en protéines pour la récupération après l’effort. En plus, emballage bleu clair signifie « low sugar » (pauvre en sucres).
Les produits PowerBar seront présents à chaque ravitaillement!

Le coureur moyen qui se lance sur le Raid Evolenard part pour plus de cinq heures d’effort. Quels sont les points critiques à suivre pour bien gérer l’apport énergétique pendant la courses?

Le plus important est un bon repas riche en glucides la veille et un bon petit-déjeuner également riche en glucides, idéalement environ 3 heures avant la course.
Pendant la course, faites le plein d’énergie à chaque poste de ravitaillement ! N’oubliez pas de vous hydrater régulièrement, surtout quand il fait chaud.

Quels sont les produits PowerBar qui seront à disposition des coureurs sur les différents postes de ravitaillement ?

Il y aura tout d’abord les barres « Natural Energy », avec des ingrédients naturels et qui ont très bon goût. Ensuite il y aura aussi les « Powergel Shots » comme fournisseur d’énergie pour la dernière montée. Et sur tout le parcours, notre boissons isotonique « Isoactive » , riche en sels minéraux et glucides.

Chocolatées, fruitées ou salées, il y en aura pour tous les goûts!

L’alimentation juste après la courses est aussi critique pour une bonne récupération. Quels sont les produits à privilégier à ce moment-là ?

Dans les premiers 30 minutes après l’effort, on conseille de consommer une barre protéinée ou un shake de récupération comme notre « Recovery Max 2.0 ». Après l’effort, les protéines sont important pour nourrir nos muscles blessés.

Powergel, le petit plus qui devrait vous permettre de passer sans difficulté la dernière bosse!

Entre le Raid Evolénard et le Grand Raid BCVs, PowerBar se place clairement dans le paysage VTT marathon en Suisse Romande. Est-ce que c’est une discipline qui plait particulièrement à PowerBar ?

Oui, nous sommes fan de VTT. Nous sommes très fiers d’être partenaire officiel de courses réputées comme le Raid Evolenard et le Grand-Raid BCVS.