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Les inscriptions sont ouvertes!

La prochaine édition du Raid Evolénard aura lieu le 21 juin 2020. Pour cette dernière édition avant les championnats d’Europe, les courses seront sans doute plus relevées que jamais, avec la participation déjà assurée des vainqueurs en titre Urs Huber et Greete Steinburg. Mais pour les organisateurs la priorité sera mise avant tout du côté des jeunes, avec des nouveaux parcours pour la plupart des catégories ! Vous voulez être de la partie ? Rendez-vous sur mso-chrono!

Les champions sortants de retour

Urs Huber, qui a remporté pour la troisième fois le Raid Evolénard en 2019, est un habitué de l’épreuve, puisqu’il a toujours été présent depuis sa première participation en 2015. Ce n’est donc pas vraiment un surprise si le champion suisse en titre sera à nouveau de retour dans le val d’Hérens le troisième weekend de juin. Chez les dames, c’était la championne estonienne Greete Steinburg qui s’était imposée l’année dernière lors de sa première participation au Raid Evolénard. Et comme la plupart des coureurs qui découvrent la course, elle a été conquise par l’accueil, les paysages et l’ambiance du Raid Evolénard et a donc décidé de revenir en 2020. Et les deux champions ont opté pour le même programme, puisqu’ils seront tous les deux au départ de la Sellaronda dans les Dolomites la veille. Si pour Urs Huber il s’agira déjà de son troisième doublé, Greete sera la première femme à s’attaquer à ce défi, qui ne lui fait pas trop peur : « pour moi ce n’est pas un problème de courir deux jours de suite. Ce qui sera plus compliqué à gérer, c’est la distance entre les deux courses. Ensuite je vais profiter de rester quelques jours à Evolène pour m’entraîner ! »

Urs Huber et Greete Steinburg seront là pour défendre leur titre!

Des nouveaux parcours pour la relève

Après avoir déplacé la zone d’arrivée en 2019, la principale nouveauté qui va marquer l’édition 2020 sera à chercher du côté des parcours enfants, qui vont être complètement revus. Souvent critiqués pour leur manque de difficulté technique et de dénivelé, qui contraste fortement avec les parcours proposés aux adultes, les parcours enfants vont être fortement remaniés pour toutes les catégories kids, des poussins aux cadets. S’il faudra encore patienter un peu pour connaître tous les détails, une chose est sûre, chaque catégorie aura désormais son propre parcours, et tous les parcours se dérouleront sur une seule boucle ! Pour en savoir plus, continuez à nous suivre sur les réseaux sociaux et notre site internet !

Des jeunes qui auront encore plus de plaisir en 2020!

Rendez-vous sur mso-chrono pour vous inscrire !

Et surtout n’hésitez pas à vous inscrire le plus tôt possible. Comme chaque année, les inscriptions précoces bénéficient de nombreux avantages, à commencer par des tarifs réduits, mais aussi l’assurance de recevoir un magnifique prix souvenir, qui sera à nouveau remis uniquement aux personnes qui s’inscrivent en ligne ! Et lors de votre inscription, vous aurez également la possibilité de faire un don à la fondation Songo, qui continue à aider, via le sport et l’éducation, les jeunes en difficulté des bidonvilles de Kayamandi !

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Leon Paez et Pauline Ferrand-Prévot nouveaux Champions du Monde

Les coureurs suisses ont été très mal récompensés de leurs efforts lors des Championnats du monde de VTT marathon à Grächen. Leonardo Paez est le premier Colombien à remporter le titre marathon en s’imposant devant le Tchèque Kristian Hynek et l’Italien Samuele Porro. Le meilleur Suisse a été Lukas Flückiger qui termine en huitième position. Chez les femmes, la Française Pauline Ferrand-Prévot réalise le doublé en remportant le titre marathon trois semaines après le titre en cross-country. Elle s’impose devant la Slovène Blaza Pintaric et la Sud-africaine Robyn de Grood. La Romande Ilona Chavaillaz termine huitième et meilleure Suisse.

Le favori Mathias Flückiger est parti en solo dès le début de course pour forcer ses adversaires à sortir de la défensive. Mais il s’est pris à son propre piège sur le parcours de 95 km de long et 4000 m de dénivelé. Le spécialiste de XC a été rejoint quelques kilomètres plus tard et c’est une nouvelle course qui a recommencé. Finalement, le vainqueur de la première manche de la coupe du monde XC 2010 a payé de ses efforts dans la première partie de course et a reculé au final jusqu’à la 15e place.

Son frère Lukas Flückiger a suivi une trajectoire opposée. Pénalisé par son placement sur la ligne de départ, il a dû se battre pour revenir sur les premiers et a encore souffert d’un problème technique à une roue, qui a pris du temps et de l’énergie à réparer. Lorsque les spécialistes du marathon Leonardo Paez, Kristian Hynek et Samule Porro ont lancé les hostilités dans les 20 derniers kilomètres, l’aîné des deux frères Flückiger n’avait pas non plus la force de lutter.

Lukas Flückiger, meilleur Suisse

Leomardo Paez a finalement réussi à se démarquer de ses derniers compagnons dans la dernière montée avant la ligne d’arrivée pour devenir le premier Colombien à remporter le Championnat du Monde de Bike Marathon. “C’était une course extrêmement mouvementée au début “, a dit Paez, qui avait déjà remporté trois médailles de bronze et une d’argent aux championnats du monde de marathon dans le passé. Pour le jeune homme de 37 ans deux facteurs ont été critiques dans sa victoire. Premièrement, il a opté pour un fully. Moins performant dans les montées, l’avantage s’est avéré prépondérant dans les descentes. Et deuxièmement, comme il savait que le parcours était très exigeant au niveau technique, il a beaucoup travaillé pour améliorer cet aspect tout au long de la saison.

Le nouveau Champion du Monde, le premier colombien de l’histoire!

Le Tschèque Kristian Hynek, deuxième à moins de 30 seconde était visiblement déçu : “Quand on est si près du titre, il faut forcément un peu de temps pour accepter le résultat. J’ai tout donné. Mais ce n’était pas assez.” Le résultat a été particulièrement amer pour le spécialiste du marathon Urs Huber, qui restait sur sept victoires en autant de weekends avant ces championnats du monde. Après avoir réussi à se maintenir dans le groupe de tête au début, il a également perdu ses forces et a finalement dû se contenter de la 14ème place.

Les Romands pas non plus à la fête

Habitué à mieux tout au long de la saison, les romands sont également resté en retrait. Emilien Barben, le meilleurs d’entre eux a terminé à la 52ème place. Parti fort, le Fribourgeois du Team Papival Bergamont a connu un premier problème technique avec une crevaison dans la première descente. Il a ensuite connu plusieurs passages à vide, jusque dans la toute dernière partie de course, ou il a pu revenir sur de nombreux coureurs. Une fois la ligne d’arrivée franchie, et perclu de crampes, il se montrait tout de même satisfait : “après avoir longtemps pensé à abandonner, je suis finalement très satisfait d’avoir pu arriver au bout sur un parcours très difficile, et d’accrocher mon deuxième meilleur résultat dans un championnat du monde.” Il termine juste devant Arnaud Rapillard, également satisfait d’être arrivé au bout et à une place tout à fait satisfaisante : “Le niveau est incroyable sur ces championnats du monde. J’ai fait une course solide, même si j’ai un peu craqué dans la montée finale. C’est forcément une super expérience de pouvoir être de la partie à domicile. ” Adrien Chenaux, qui visait un top 40, a été au final contraint à l’abandon. “Dès l’échauffement j’ai senti que je n’avais pas de bonnes jambes. J’ai tout tenté dans la première partie de course, mais au final ça n’allait pas et j’ai préféré mettre un terme à ma course. C’est un peu frustrant après une saison où tout s’est bien passé, mais il y a des jours comme ça. “

Arnaud Rapillard et Emeric Turcat à l’arrivée

Pauline Ferrand-Prévot domine les débats

Chez les femmes, la championne du monde cross-country en titre, Pauline Ferrand-Prévot a mené la course de bout en bout. Après avoir remporté le titre de championne du monde sur route, en cyclocross et en cross-country, la Française est désormais également championne du monde sur marathon: ” Je tenais à être devant au départ pour bénéficier au maximum de mes qualités de descendeuse. J’ai toujours été sous la menace de mes concurrentes, mais au final ça a suffi.” Si tout le monde voyait la française s’imposer avec facilité, tout n’était pas écrit d’avance: “C’était mes premiers championnats sur marathon et je me lancais un peu dans l’inconnue. Je ne savais pas comment j’allais pouvoir gérer la distance, la nutrition, etc. Au final je suis super contente, même si ça a été la course la plus dure de ma vie.”

La française a tout donné sur les 70km du parcours

Chez les femmes, la championne du monde cross-country en titre, Pauline La Slovène Blaza Pintaric a terminé deuxième devant la Sud-africaine Robyn de Grood, qui a battu au sprint l’allemande Morath pour la troisième place. Du côté suisse, la meilleure performance est à mettre au compte d’ Ilona Chavaillaz qui réalise une superbe course pour finir en huitième position : “Terminer mes premiers championnats du monde avec un top 10 et finir meilleure Suissesse, c’est une magnifique surprise. Ça couronne une saison où j’étais en excellente forme du début à la fin”. Esther Süss a dû se contenter de la 13ème place, Ariane Lüthi de la 15ème. La valaisanne Florence Darbellay termine juste derrière, au 19ème rang.

Ilona Chavaillaz signe la plus belle perf suisse de la journée

Tous les résultats sur
https://www.bike-graechen.ch/Zeitmessung.php#2_CA7F4D

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Les espoirs de médailles suisses aux Championnats du Monde

Grächen vivra au rythme des championnats du Monde VTT marathon ce weekend. Et même si les champions du monde en titre Avancini et Langvad ne seront pas présents, quelques stars du cross-country seront de la partie pour rendre la tâche plus ardue aux spécialiste de la discipline. Du côté suisse, la bonne surprise pourrait venir du côté de Matthias Flückiger, vainqueur cette année en coupe du monde XC, ou d’Urs Huber, qui reste sur une série impressionnante de victoires sur course marathon. Chez les dames, la française Pauline Ferrand-Prévot sera ultra favorite alors que la championne suisse en titre Ariane Lüthi tentera de tirer son épingle du jeu.

Ils seront finalement 182 hommes et 81 femmes en provenance de 34 nations à participer aux championnats du monde de VTT Marathon à Grächen, les deuxièmes de l’histoire à se dérouler en Suisse après l’édition inaugurale qui avait eu lieu à Lugano en 2003. Au programme, 90km et 3600m de dénivellé pour les hommes et 70km pour les femmes. Avec 48 athlètes sélectionnés, la Suisse sera la deuxième nation la mieux représentée derrière l’Allemagne, qui sera présente avec 57 coureurs. Comme d’habitude quelques coureurs XC de tout premier plan seront présents, et en l’absence d’Avancini, Fumic ou Marotte, leur meilleur représentant risque bien d’être le Suisse Matthias Flückiger. Devant son public, il y a fort à parier que le coureur du Team Thömus, dirigé par Ralf Näf qui avait lui-même conquis le titre mondial de la discipline en 2006, compte faire mieux que l’année dernière, où il avait échoué au pied du podium. Et en faisant l’impasse sur la dernière coupe du monde XC aux Etats-Unis, Flückiger a confirmé qu’il tenait à se préparer au mieux pour cette échéance. Il aura face à lui une forte concurrence de la part des pures spécialistes de la discipline, à commencer par le colombien Paez, plusieurs fois médaillé mais jamais titré, du Portugais Tiago Ferreira, champion d’Europe en titre ou encore l’Italien Samuele Porro qui fait également faire partie des favoris.

Un geste que Matthias espére répéter à Grächen…

Une troisième victoire en Valais pour Huber?

Cette course sera forcément un peu spéciale pour Urs Huber, qui noue une relation privilégiée avec le Valais. Ambassadeur du Grand Raid BCVs, il n’a pas non plus manqué une seule édition du Raid Evolénard depuis sa première participation en 2015. Venu deux fois en Valais cette année pour autant de victoires, il espère forcément frapper un gros coup ce weekend à Grächen. Et si il y a un coureur en pleine confiance actuellement c’est bien lui. Vainqueur de 7 courses en autant de weekends, l’Argoviens a notamment remporté un cinquième titre de champion suisse, une nouvelle victoire au classement général de l’Alpine Bike Cup et à la Bike Marathon Classics. Autant dire un carton plein par rapport aux objectifs qu’il s’est fixé jusque-là en cette fin de saison. Reste à savoir si le leader du Team Bulls aura la fraicheur nécessaire face à des coureurs qui se sont préparés spécifiquement pour l’évènement.


Jamais deux sans trois pour Urs?

Des Romands en nombre au départ

Les Valaisans Arnaud Rapillard, Gilles Mottiez et Fabien Monnier, seront également de la partie sur leurs terres. Si pour Rapillard il s’agira probablement de sa dernière participation à des championnats du Monde, pour Mottiez il s’agira d’une grande première. Le Fribourgeois Adrien Chenaux, qui compte accrocher un top 40 risque bien d’être le meilleur romand lors de ces championnats, à moins qu’Emilien Barben ne lui brûle la politesse!

Une passation de pouvoir en vue chez les Valaisans…

Pauline Ferrand-Prévot grande favorite chez les dames

Du côté des dames, les Suissesse partent également avec de belles chances de médailles. Si la championne du monde 2016, Jolanda Neff ne sera pas au départ, on pourra par contre compter sur la présence d’Alexandra Keller, championne du monde U23. Elle a les moyens de briguer une place sur le podium. Ariane Lüthi, qui avait terminé à la 6ème place l’année dernière espère également faire encore mieux cette année, elle qui revient en forme après un saison compliquée. Esther Süss, championne 2010 et encore 7ème l’année dernière aura également une belle carte à jouer. Florence Darbellay et Ilona Chavaillaz seront là pour défendre au mieux les couleurs romandes. Mais la grande favorite est française et s’appelle Pauline Ferrand-Prévot. Couronnée championne du monde de XC au Canada il y a quelques semaines, elle partira en pleine confiance pour réaliser le doublé !

Pauline Ferrand-Prévot en route pour un doublé

Les départs dames seront donnés à 9h00 alors que les messieurs s’élanceront sur le coup de 10h00. Les courses pourront être suivies en direct sur la page facebook de UCI Mountain Bike

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Huber et Lüthi conservent leur titre de champion suisse

Les mauvaises conditions météorologiques, avec notamment de la neige sur le Glaubenberg ont rendu cette 17ème édition de l’O-tour Bike Marathon particulièrement difficile pour les coureurs. Mais Urs Huber et Ariane Lüthi ont malgré tout réussi à défendre leur statut de favoris et ont pu ont défendu avec brio leur titre de champion suisse remporté l’année dernière à Einsiedeln. Les conditions n’ont clairement pas profité aux romands, qui ont abandonné en masse.

Texte et photos : Martin Platter

Ils étaient 680 coureurs à braver les conditions difficiles ce dimanche pour participer à l’O-Tour Bike Marathon, qui servait également de cadre pour les championnats suisses de la discipline. Sur les hauteurs de Langis, c’était même des flocons de neige qui ont accueilli les coureurs, entraînant plusieurs cas d’hypothermie. Cette météo inhospitalière n’a clairement pas joué en faveur de Martin Fanger, le régional de l’étape et candidat au podium. Le coureur de Kerns avait déjà perdu quasiment toutes ses chances dans la première ascension vers Richmettlen, en perdant déjà le contact avec le groupe de tête. Dans la descente qui ramenait les coureurs pour un premier passage sur la ligne d’arrivée à Alpnach, il avait les doigts si gelés qu’il a même pensé à abandonner. Fanger a finalement atteint la ligne d’arrivée en 13ème position à plus de 17 minutes des premiers. Les romands, qui espéraient briller lors de cette course, n’auront pas été si loin et ils ont été nombreux à abandonner. A commencer par Chenaux, qui sortait d’une excellente course lors du Grand Raid BCVs et qui avait pris le temps de se reposer pour aborder au mieux cette course. Transit de froid sur les hauts de Langis, le Fribourgeois a du se résoudre à l’abandon, tout comme Arnaud Rapillard et Emilien Barben. Du coup le meilleur romand est Anthony Grand.

Le tenant du titre, Urs Huber, a également dû se battre contre le froid. Néanmoins, avec le vainqueur de l’an dernier Hansueli Stauffer et le Sud-Africain Philip Buys, il a réussi à se démarquer des autres dans la montée vers Richmettlen. Le passage dans la neige aura été fatal à Buys, victime du froid, qui a dû se résoudre à abandonner après Langis. Les deux coéquipiers Huber et Stauffer ont de leur côté pu maintenir leur rythme jusqu’à l’arrivée, où Huber s’est finalement imposé avec une vingtaine de seconde d’avance sur Stauffer pour remporter son cinquième titre national. Pour Stauffer il s’agissait de sa quatrième deuxième place dans un championnat suisse. La lutte pour la médaille de bronze est restée passionnante jusqu’à la fin. Dans la dernière montée vers l’Ächerlipass, le nouveau venu Michael Stünzi semblait être en mesure d’accrocher cette troisième place, mais l’Australo-Suisse de 21 ans, Casey South, lui a finalement brûler la politesse pour s’emparer in extremis de la dernière place sur le podium.

“Ces conditions m’ont rappelé ma première victoire au National Park Bike Marathon en 2011, lorsque la course a dû être neutralisée à cause de la neige sur le col Chaschauna “, a déclaré Huber à l’arrivée. Une nouvelle victoire qui le satisfaisait pleinement et qui lui permet de remporter également le classement général de la Bike Marathon Classics, après avoir remporter les cinq premières manches de la série. “Bien sûr, j’étais le favori. Mais dans de telles conditions, rien n’est acquis.” Stauffer ne pouvait pas cacher une certaine déception, mais devait toutefois admettre qu’Huber était clairement le plus fort aujourd’hui. “Sur de longues distances, nous avons travaillé ensemble. Comme le titre était en jeu, on n’a rien risqué en descente.” a expliqué Stauffer en dévoilant sa tactique. Il ajoutait: “Après une saison difficile, marquée par les ennuis techniques, cette médaille d’argent vaut de l’or pour moi”. Comme Fanger, Casey South a dû laisser partir le groupe de tête dans la première montée : ” Je suis ensuite tombé jusqu’à la 15e place. Mais je ne me suis pas laissé aller dans ces moments difficiles et ensuite j’ai pu commencer à rattraper les autres coureurs. Le fait que j’aie pu terminer troisième sur le col d’Ächerlipass m’a surpris et m’a mis dans une position idéale pour tout donner jusqu’à la ligne d’arrivée.”

Dans la course féminine, la lettone Katazina Sosna, a remporté l’O-Tour une semaine après s’être imposée lors du National Park bike Marathon. Le duel pour le titre de championne suisse a été remporté par Ariane Lüthi, deuxième de l’épreuve; il s’agit déjà du quatrième titre pour la Thounoise. Après une saison plutôt ratée où elle a même songé à mettre un terme à sa carrière, elle a laissé couler ses larmes à l’arrivée. Esther Süss a remporté la médaille d’argent devant Andrea Ming d’Edlibach. La Romande Florence Darbellay a abandonné la course en raison du froid. Le semi-marathon a été remporté par la championne du monde junior de cross-country Jacqueline Schneebeli de Hauptikon et la course masculine par Livio Camenzind de Schwyz, qui n’a également que 18 ans.

O-Tour Bike-Marathon, am Sonntag, 9. September 2018 in Alpnach.
Foto Martin Platter

Urs Huber en route pour un cinquième titre de champion suisse

L’O-Tour Bike Marathon ce dimanche fera office à la fois de championnat suisse et de dernier test en vue des championnats du monde en Valais. De nombreux coureurs de haut niveau seront donc présents sur la ligne de départ, et le régional de l’étape, Martin Fanger d’Obwald vise au mieux une troisième place. Le champion suisse en titre, Urs Huber sera le grand favori d’une course au cours de laquelle il tentera de défendre victorieusement son titre pour la première fois. Chez les dames le duel mettra aux prises Ariane Lüthi et Esther Süss.

Texte et photos : Martin Platter

Urs Huber, l’homme en forme du moment, passe ces jours plus de temps dans sa plantation de pommiers à Jonen, en Argovie que sur son VTT. La récolte arrive bientôt. Pour l’agriculteur et quadruple champion suisse de VTT marathon, le travail sur les arbres fruitiers constitue l’équilibre parfait avec son activité sportive, où le jeune homme de 34 ans reste sur une série de victoires sans précédent. Tout a pourtant commencé sur une grosse déception. Lors de la Bike-Transalp, un ennui technique lors de la dernière étape l’a privé d’une victoire qui semblait acquise. Mais à peine une semaine plus tard, Huber renaîssait de ses cendres tel un phénix pour entamer un cycle de victoires hebdomadaires : marathon M3 au Montafon, l’Ischgl Ironbike, l’Eiger Bike Challenge, le Grand Raid BCVs et le National Park Bike Marathon. Huber n’est donc pas seulement au top physiquement, mais aussi mentalement. Dans ces conditions, il fait logiquement figure de grand favori pour l’O-Tour, et il ne s’en cache pas : “Je suis le détenteur du titre national. Vous pouvez vous attendre à la victoire là-bas.” L’année dernière, seul un défaut dans la descente du col d’Ächerlipass a pu l’empêcher de remporter une quatrième victoire à Alpnach. Cette mésaventure avait permis  à Hansueli Stauffer de remporter sa première victoire lors de l’O-Tour alors que Martin Fanger avait pris la troisième place.

De magnifiques paysages attendent de nouveau les coureurs du côté d’Alpnach.

L’Obwaldien, qui vit à Genève, s’est préparé intensivement pour mettre toutes les chances de son côté en vue de cette bagarre pour le titre de champion suisse de marathon et a changé son entraînement, généralement plutôt axé sur le cross-country: ” Je suis très satisfait du déroulement de ma préparation. La victoire en Coupe de France en Bretagne il y a à peine trois semaines a été bonne pour la confiance “. Il s’est entraîné spécialement pour pouvoir survivre sur de longues distances. Côté matériel, Fanger est également au clair. L’année dernière, lors du tour de 86 km sur les hauteurs d’Alpnach, il avait encore opté pour un VTT tout suspendu. Cela aurait dû lui donner un avantage, surtout en descente. Mais le poids plus élevé que celui d’un vélo hardtail l’a pénalisé en montée. C’est pourquoi cette fois-ci, il prend aussi un semi-rigide comme ses concurrents. Cependant, il n’ose pas rêver de victoire. Huber et Stauffer sont de sérieux adversaires, comme il l’avait déjà remarqué au cours des deux années précédentes. “Je m’attends à une troisième place au mieux”, estime Fanger.

Une victoire dimanche représenterait un cinquième titre pour Urs Huber

Outre Huber, le vice-champion suisse Stauffer, Fanger, Marc Stutzmann, vainqueur de l’O-Tour 2017, son coéquipier et nouveau venu Michael Stünzi, ainsi qu’Andreas Moser, devraient également être aux avant-postes. On ne sait pas comment Konny Looser s’en sortira. Le champion suisse 2017 est de nouveau aux prises avec un problème d’artère fémorale. Il est probable qu’il y aura une course dans la course pour le championnat suisse, et des étrangers de premier plan, comme le Belge Frans Claes ou l’Italien Riccadro Chiarini joueront également les premiers rôles. Casey South, qui participera pour la première fois à l’O-Tour, sera également à suivre de près. Il y a deux semaines, le Suisse-Australien de 21 ans et son coéquipier Noah Blöchlinger ont créé la surprise en terminant deuxième du Swiss Epic, laissant derrière eux des spécialistes des longues distances de renom.

Chez les dames, Ariane Lüthi espère bien défendre sont titre!

Du côté des dames, la course mettra au prise la septuple championne suisse Esther Süss et Ariane Lühtli, qui a remporté le titre à trois reprises jusqu’à présent. Les autres candidates aux médailles sont la Romande Florence Darbellay et Andrea Ming d’Edlibach. On verra dimanche si elles seront en mesure de prendre l’avantage sur Katazina Sosna de Lituanie, qui a gagné le National Park Bike Marathon il y a une semaine.

Nationalpark Bike-Marathon, am Samstag 31. August 2019 in Scuol.
Foto Martin Platter

Nouvelle victoire pour Huber qui égale Buchli sur la National Park Bike Marathon

Une fois de plus, tout s’est joué au sprint lors du National Park Bike Marathon. Et dans cet excercice, le champion suisse Urs Huber n’a laissé aucune chance au champion d’Autriche Daniel Geismayr. L’ancien champion allemand Markus Kaufmann prend la troisième place devant le champion italien Samuele Porro. Chez les femmes, la Lettone Katazina Sosna, s’est imposée avec une belle marge face aux deux premières de la dernière édition, Esther Süss et Andrea Ming.

Texte et photos : Martin Platter

Les meilleurs coureurs se sont livrés une magnifique bataille le long des 137km de course dans le parc national, et une fois de plus, le Chaschaunapass et ses 2700m d’altitude a parfaitement joué son rôle de juge de paix. Avant ça, plusieurs escarmouches ont eu lieu, mais ont été facilement contrées. C’est tout d’abord Michael Stünzi qui a tenté de s’échapper dans la descente de Costainas : “J’aime descendre, alors j’ai tenté ma chance”, expliquait le jeune coureur grison à l’arrivée.

Mais Stünzi s’est vite rendu compte qu’il n’était pas dans un bon jour : ” Mes jambes me faisaient déjà mal dans la vallée du Münstertal. Lors de l’ascension vers Döss Radond, le coureur de Prättigau a explosé lorsque Geismayr a accéléré. Sous l’impulsion de l’Autrichien, un groupe de tête de quatre coureurs s’est formé avec Urs Huber, le vainqueur de l’an dernier Simon Stiebjahn et Samuele Porro, suivi à quelques secondes par Markus Kaufmann et Marc Stutzmann, vice-champion de l’an dernier.

Mais Stünzi s’est vite rendu compte qu’il n’était pas dans un bon jour : ” Mes jambes me faisaient déjà mal dans la vallée du Münstertal. Lors de l’ascension vers Döss Radond, le coureur de Prättigau a explosé lorsque Geismayr a accéléré. Sous l’impulsion de l’Autrichien, un groupe de tête de quatre coureurs s’est formé avec Urs Huber, le vainqueur de l’an dernier Simon Stiebjahn et Samuele Porro, suivi à quelques secondes par Markus Kaufmann et Marc Stutzmann, vice-champion de l’an dernier.

Huber et Geismayr ont pu gagner du terrain avant d’entrer dans le Val Mora, mais les deux hommes de tête ont adopté une stratégie défensive et se sont rapidement fait rejoindre. Geismayr, Huber, Kaufmann, Stiebjahn, Porro et Stutzmann ont attaqué la Chaschauna ensemble. Les rampes très raides ont permis de faire une selection et Huber a été le premier à atteindre le point culminant, suivi dans l’ordre et à intervalles irréguliers par Geismayr, Kaufmann, Porro, Stiebjahn et Stünzi.

Sur les 25 km jusqu’à Zernez, deux duos se sont finalement formés, avec tout d’abord Huber et Geismayr suivis environ deux minutes plus tard par Kaufmann et Porro,. Sur les 40 derniers kilomètre, ces derniers ont réussi à réduire continuellement leur écart, sans toutefois revenir sur les hommes de tête. Au final chaque duo se sont battu au sprint pour la victoire et pour la médaille de bronze.

Huber se montrait forcément satisfait d’égaler le record de quatre victoires de Buchli, qui avait mis  un terme à sa carrière après un dernier titre de vice-champion Suisse lors du Raid Evolénard 2015. “La longueur de la course a joué en ma faveur” expliquait Huber à l’arrivée. Il a rapidement compris que Geismayr et lui étaient les plus forts. “Nous avons pu lâcher nos adversaires à plusieurs reprises, mais à chaque fois nous avons ralenti pour ménager nos efforts.” Il n’a donc pas non plus du forcer dans la longue montée du Chaschauna : “Je savais que si nous pouvions atteindre l’Engadine ensemble, c’était bon pour le podium. En montant vers Guarda, j’ai testé Geismayr qui a dû me laisser partir un moment. J’ai alors tout misé sur le sprint final.”

Geismayr reconnaissait de son côté qu’il est passé à côté du final: ” Je ne connaissais pas la nouvelle partie qui menait à l’arrivée. J’étais donc une proie facile pour Urs, parce que je ne savais pas combien de temps encore ça allait monter. Mais Huber méritait de gagner, c’était le plus fort aujourd’hui.

“Nous avions toujours le duo de tête en point de mire, mais nous n’avons pas tout donné parce que nous pensions que ça allait revenir plus vite de derrière et qu’on pourrait collaborer pour revenir sur la tête”, explique Kaufmann, troisième du classement. L’Allemand se montrait tout de même satisfait de sa troisième place, après une saison qui ne s’était pas déroulée comme il l’avait souhaité jusqu’ici. Mais aujourd’hui, il a pu démontrer qu’il est de nouveau en pleine forme et prêt pour les championnats du monde qui se profilent en Valais.

Au final, Michael Stünzi a terminé à la 17ème place, 42 minutes derrière Urs. Ce n’est pas le résultat qu’il espérait. “J’avais toujours l’œil sur le groupe de tête et je voulais rattraper mon retard dans la deuxième descente, où j’ai malheureusement chuté. “Au-dessus de la Chaschauna, j’allais pratiquement en marche arrière.” Heureusement, il a ensuite pu profiter de l’aspiration de son coéquipier Uwe Hardter en Engadine et après ça a donné le tour.

Katazina Sosna a triomphé dans la course féminine avec une avance de près de douze minutes sur la gagnante de l’an dernier, Esther Süss. “En descente, j’étais clairement plus rapide. Mais dans les montées, Sosna a établi un rythme incroyable. Je n’avais aucune chance”, reconnaît Süss, qui relativisait en disant qu’elle n’a pas voulu puiser dans ses réserves en vue du championnat suisse qui aura lieu dans une semaine. Andrea Ming, qui a terminé troisième, était satisfaite de sa performance : “J’ai commencé un peu trop vite et j’ai dû ralentir. Mais sinon, j’ai bien pu gérer la course”

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Après le Grand Raid BCVs en Valais, place aux Grisons!

Qui peut arrêter la série victorieuse d’Urs Huber? Cette question se pose à nouveau à l’approche du National Park Bike Marathon, qui fera office de répétition générale huit jours avant le championnat suisse de VTT marathon. Vainqueur pour la sixième fois du Grand Raid BCVs le weekend dernier, Urs Huber fait plus que jamais figure de favori. Chez les dames, Esther Süss a de nouveau de fortes chances de s’imposer

Texte et photos : Martin Platter

Après deux saisons marquées par les ennuis physiques, Urs Huber est à nouveau dans une forme étincelante, et en profite pleinement. Samedi dernier, le quadruple champion suisse de VTT marathon est devenu le premier coureur à remporter six fois le Grand Raid BCVs en Valais, le plus ancien marathon VTT du monde. Deux semaines plus tôt, Huber avait franchi la ligne d’arrivée pour la septième fois en tant que vainqueur de l’Eiger Bike Challenge à Grindelwald, un nouveau record. Sur la Bike Marathon Classics, dont fait partie le National Park Bike Marathon, le coureur de 34 ans reste invaincu après les trois manches initiales.

Urs Huber devant Alban Lakata, c’était en 2016, lors du dernier sacre du Zurichois sur la National Parc Bike Marathon

Sur le National Park Bike Marathon, cependant, le coureur de Mettmenstetten n’a remporté que trois victoires jusqu’à présent. Ceci s’explique en partie pas le fait que la plus longue compétition de la série nationale de marathons, avec 137 kilomètres, a toujours attiré un nombre de coureurs étrangers de haut niveau supérieur à la moyenne. Cette année ne fera pas exception à la règle. Une attention particulière devrait être accordée aux coureurs de l’équipe Texpa Simplon avec Marc Stutzmann (Rüfenacht b. Bern), deuxième de la dernière édition, l’Allemand Markus Kaufmann ainsi que Michael Stünzi, le coureur des Grisons qui monte en puissance cette saison. Stutzmann et Stünzi, qui ont terminé troisièmes la semaine dernière au Swiss Epic dans les Grisons, sont également deuxièmes et troisièmes au classement intermédiaire du Bike Marathon Classics derrière le leader Huber.

Urs Huber, solide leader de la Bike Marathon Classics après trois des cinq épreuves de la série

Mais Huber ne sera pas seul non plus. Avec ses coéquipiers de l’équipe Bulls, Hansueli Stauffer, qui a terminé troisième sur l’Eiger Bike, et le vainqueur de l’an dernier Simon Stiebjahn (De), il peut compter sur deux camarades d’armes endurants et expérimentés en cas de problème technique ou d’échappée. Mattia Longa de Livigno, troisième l’an dernier, Andreas Moser d’Oberaargau et les deux coureurs du team BiXS Konny Looser et Oliver Zurbrügg ainsi que l’Allemand Sascha Weber, toujours parmi les dix premiers lors des dernières compétitions, devraient encore faire un bon résultat.

Esther Süss, la leader invaincue de la Bike Marathon Classics, sera la femme à battre sur l’épreuve féminine. Comme Huber, l’Argovienne n’a remporté la course dans le Parc National que trois fois: en 2018, 2008 et 2007 ; Andrea Ming et Franziska Brun peuvent également viser une place sur le podium, surtout en l’absence de Maria Cristiana Nisi, l’adversaire la plus sérieuse de Süss, qui ne pourra pas prendre le départ en raison d’une affaire de dopage en cours. Ce n’est pas la seule mauvaise nouvelle qui touche le circuit VTT marathon ces temps. L’Autrichienne Christina Kollmann-Forstner a été suspendue pendant quatre ans à la suite de l’opération “Aderlass”. Tous les résultats obtenus depuis novembre 2016 lui ont été retirés et donc aussi la troisième place que l’ancienne championne d’Europe avait obtenue lors du National Park Bike Marathon 2017.

Esther Süss espère également s’imposer à nouveau après sa victoire lors de l’Eiger Bike Challenge

La nouvelle arrivée mise en place l’année dernière, où toutes les catégories avaient emprunté les 47 km de l’itinéraire “Putèr” en raison de la situation météorologique incertaine, sera maintenue. Elle traverse à nouveau le vieux centre du village de Scuol Sot, avant une montée courte et raide jusqu’à l’arrivée. Avec la nouvelle dernière ligne droite, les organisateurs tiennent compte du fait que, ces dernières années, la course s’est souvent jouée au sprint, même sur la plus longue distance. Le pont Gurlaina est réservé aux piétons.

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Urs Huber s’offre un beau cadeau d’anniversaire!

La veille de son anniversaire, Urs Huber a parfaitement réussi à vaincre le mauvais sort qui le suivait depuis deux ans sur l’Eiger Bike Challenge pour s’offrir une septième victoire à Grindelwald. Il précède Michael Stünzi et Hansueli Stauffer. Chez les femmes, le duel entre Esther Süss et la championne suisse Ariane Lüthi a tourné en faveur de Süss. Lüthi a terminé deuxième, suivie de Florence Darbellay.

Texte et photos : Martin Platter

Deux semaines avant le Grand Raid BCVs, Urs Huber tenait à frapper un gros coup sur une course qui ne lui a pas réussi ces deux dernières années. Le champion suisse en titre a profité de la première montée pour se détacher en compagnie de l’Italien Cristiano Salerno, vainqueur l’an dernier, le Belge Frans Claes et l’Allemand Sascha Weber. Mais avant la longue descente de Bachalpsee, ils n’étaient plus que trois à l’avant, Salerno ayant chuté et ayant été contraint à l’abandon en raison d’une selle cassée. Dans la descente technique de la piste Bachalpsee, le Bernois Hansueli Stauffer a réussi à transformer son retard de 15 secondes en une avance de deux minutes. Comme les années précédentes, l’ascension finale vers la Kleine Scheidegg a permis aux hommes forts de faire la décision et c’est là qu’Urs Huber s’est assuré la victoire et que Michael Stünzi a réussi à prendre la deuxième place.

22. Eiger Bike Challenge, am Sonntag, 11. August in Grindelwald. Foto Martin Platter

“C’était très spécial de concourir à nouveau ici après les deux abandons des années précédentes”, a déclaré Huber, marqué par les traces d’une légère chute. “Au début, c’était plutôt dur pour moi. Je sentais que c’était le sixième weekend de course d’affilée. Mais maintenant, la joie l’emporte clairement. C’est la première fois que je remporte sept fois une course”, a expliqué le champion suisse de marathon de 33 ans qui avec trois victoires en autant de course sur la Bike Marathon Classics, prend le large au classement général.

une septième arrivée victorieuse à Grindelwald pour Urs Huber

Le deuxième, Michael Stünzi, était surpris de son résultat, le meilleurs pour lui dans le cadre des Bike Marathon Classics : “Jusqu’à présent, je pensais être particulièrement rapide sur les parcours moins accidentés. Aujourd’hui, j’ai prouvé le contraire”, constatait le jeune homme de 27 ans de Prättigau. S’il a pu bénéficier de l’aide de son coéquipier Marc Stutzmann le long du lac Bachalpsee, il a le reste du temps couru à son rythme pour revenir sur les premiers en fin de course.

“Le sentier Bachalpsee était vraiment amusant. J’ai pu doubler un coureur après l’autre”, s’est réjoui Hansueli Stauffer. Ce podium arrive vraiment au bon moment pour lui après plusieurs courses marquées par la malchance et les ennuis techniques. “Quand Urs Huber m’a doublé dans la montée vers la Kleine Scheidegg, j’ai failli attraper un rhume,” dit Stauffer avec une bonne dose d’ironie.

et une sixième victoire pour Esther Süss

Esther Süss, la gagnante de la course dame, déclarait de son côté : “Dans la dernière montée vers la Kleine Scheidegg, j’ai sué sang et eau parce que je pensais qu’Ariane Lüthi allait revenir à tout moment”. Mais cette fois, aucune des concurrentes n’a pu rattraper son retard. Lüthi a atteint la ligne d’arrivée avec plus de dix minutes de retard. Sur la ligne d’arrivée, la championne suisse déclarait : ” C’était vraiment dur ! Après la course par étapes en Roumanie la semaine précédente, je n’étais pas sûre d’avoir assez de temps de récupération. C’est pour ça que je ne me suis inscrite qu’au dernier moment. Mais comme j’aurais de toute façon dû m’entraîner dur, j’ai préféré participer à l’Eiger Bike. Avec ce merveilleux paysage de montagne avec l’Eiger, le Mönch et la Jungfrau, c’était parfait pour me faire mal”. Florence Darbellay, qui avait mené la course féminine au départ, a perdu de son côté 14:15 minutes sur la gagnante, mais se montrait malgré tout satisfaite, car l’Eiger Bike constituait pour elle la préparation parfaite pour le Grand Raid qui aura lieu dans deux semaines, une course que la Romande avait remporté il y a deux ans.

Les résultats:

Hommes (88 km) : 1er Urs Huber (Mettmenstetten) 4:19:11. 2ème Michael Stünzi (Grüsch) 1:03. 3ème Hansueli Stauffer (Sigriswil) 1:56. 4ème Sascha Weber (De) 3:34. 5ème Andreas Moser (Madiswil) 5:00. 6ème Frans Claes (Be) 6:50. 7ème Konny Looser (Hinwil) 11:52. 8ème Marc Stutzmann (Rüfenacht, BE) 12:48. 9ème Oliver Zurbrügg (Lauterbrunnen) 13:04. 10ème Emilien Barben (Chez-le-Bart) 17:21.

Femmes (88 km) : 1ère Esther Süss (Küttigen) 5:29:45. 2ème Ariane Lüthi (Gunten) 10:30. 3ème Florence Darbellay (Neuchâtel) 14:15. 4ème Andrea Ming (Edlibach) 17:53. 5ème Franziska Brun (Emmenbrücke) 45:26.

9. BerGiBike von Fribourg nach Bulle, am Sonntag, 23. Juni 2019.
Foto Martin Platter

Urs Huber et Ilona Chavaillaz font honneur à leur rôle de favoris

Urs Huber remporte la BerGiBike pour la deuxième fois consécutive et renforce sa position de leader de la Bike Marathon Classics. Adrien Chenaux prend le dessus au sprint face à l’étonnant Michael Stünzi et se classe deuxième comme l’an dernier. Ilona Chavaillaz remporte la course féminine devant Stefanie Zahno et Alessia Nay.

Texte et photos : Martin Platter

Dans la montée principale vers La Berra, un groupe de cinq avec Urs Huber, Marc Stutzmann, Emilien Barben, Adrien Chenaux et Michael Stünzi ont pu s’échapper. Mais il aura fallu attendre la montée sur le Chibloux pour que les choses se précises. Huber a attaqué dans les pourcentages les plus élevés et a pu partir seul en tête. Mais Stünzi et Chenaux ont pu à nouveau combler l’écart avec le leader. Huber a alors effectué une nouvelle attaque dans la descente du Chibloux pour se trouver à nouveau seul en tête, mais est allé à la faute dans un virage et s’est retrouvé au sol. C’est donc finalement dans les derniers kilomètres plats avant l’arrivée que tout s’est joué, lorsqu’Huber a attaqué une dernière fois. Chenaux a pu suivre dans un premier temps, mais a rapidement dû se résigner à laisser partir le champion suisse. Huber a donc atteint l’arrivée en solitaire avec six secondes d’avance sur Chenaux, qui a pu revenir sur le surprenant Stünzi juste avant l’arrivée.

Urs Huber franchit la ligne d’arrivée seul en tête. Foto Martin Platter


Huber se montrait satisfait de son nouveau triomphe à Bulle et de sa deuxième victoire sur la Bike Marathon Classics : “En ce moment tout roule pour moi. Mais j’ai aussi besoin de prendre de l’avance au niveau de la Classics, parce que je veux participer aux championnats du Monde, et je vais devoir faire l’impasse sur la finale de la série à Einsiedeln”. Chenaux était également satisfait de sa nouvelle performance: ” Quand Urs a durci le rythme à La Berra, je me suis retrouvé en difficulté, mais j’ai finalement pu trouver mon rythme et suivre. Au final, je suis satisfait d’avoir pu défendre ma deuxième place contre Michael.” De son côté, Stünzi déclarait : “Je savais que j’étais en forme, mais je ne connaissais pas le parcours”. Pour le coureur de Prättigau, cette troisième place constitue son meilleur résultat élite sur le circuit marathon jusqu’à présent.

Le podium homme de la course élite. Foto Martin Platter

Ilona Chavaillaz a remporté une belle victoire au départ de la course dame. La Glânoise de 37 ans a pris plus d’une demi-heure d’avance sur ses adversaires. Après deux deuxièmes places lors de l’Elsa Bike Trophy à Estavayer-le-Lac puis le weekend dernier lors du Raid Evolénard aux Haudères, elle a réussi cette fois à monter sur la plus haute marche du podium : ” La course d’aujourd’hui était magnifique du début à la fin. Cela m’a donné des ailes pour me montrer à la hauteur de mon rôle de favori sur ce parcours pittoresque à travers ma région.” Mais ce résultat ne constitue pas pour autant la plus belle victoire de sa carrière à ses yeux : “Je placerais quand même mon triomphe sur la courte distance du Grand-Raid 2015 un peu plus haut “, dit cette mère de deux enfants, dont les filles font aussi du vélo.

Ilona Chavaillaz, deuxième à Evolène s’est imposée à Bulle

Les résultats:

Hommes (79 km): 1. Urs Huber (Mettmenstetten) 3:32:52. 2. Adrien Chenaux (Fribourg) 0:06. 3. Michael Stünzi (Grüsch) gl. Zt. 4. Marc Stutzmann (Rüfenacht, BE) 2:38. 5. Emilien Barben (Chez-le-Bart) 4:23. 6. Andreas Moser (Madiswil) 5:32. 7. Konny Looser (Hinwil) 8:51. 8. Oliver Zurbrügg (Lauterbrunnen) 11:22. 9. Arnaud Rapillard (Saillon) 13:31. 10. Xavier Dafflon (Fribourg) 14:04.

Dames (79 km): 1. Ilona Chavaillaz (Sommentier) 4:17:08. 2. Stefanie Zahno (Bürchen) 32:28. 3. Alessia Nay (Zizers) 36:45. 4. Nicole Ruchti (Thun) 47:52. 5. Bettina Gauch (Hünibach) gl. Zt.

Hommes (36 km): 1. Micha Klötzli (Tramelan) 1:24:02. 2. Adrian Jäggi (Lohn-Ammansegg) 0:59. 3. Cédric Pacios (Vétroz) 1:00. 4. Joel Aebischer (Alterswil, FR) 2:01. 5. Stefan Wüthrich (Uttingen) 2:08.

Dames (36 km): 1. Martinette Martin (Les Moulin) 1:37:42. 2. Alexandra Zürcher (Oey) 0:22. 3. Letizia Strimer (Ardez) 1:58. 4. Naika Racheter (Hauterive, NE) 5:30. 5. Mathilde Grossrieder (Pringy) 6:26.

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Urs Huber et Greete Steinburg triomphent au Raid Evolénard

24 heures après avoir terminé deuxième de la très exigeante Sella Ronda Hero à Wolkenstein, dans le Tirol du Sud en Italie, le champion suisse de VTT marathon Urs Huber remporte le Raid Evolénard à Evolène, à 600 km de là. L’ancien champion belge Frans Claes s’est classé deuxième devant le champion britannique Ben Thomas et le romand Adrien Chenaux. Chez les femmes, l’Estonienne Greete Steinburg triomphe devant la Romande Ilona Chavaillaz et l’ancienne championne suisse Esther Süss.

Déjà dans la première ascension, un groupe de quatre avec les favoris ainsi qu’Hansueli Stauffer a pu se détacher du peloton principal. Suite à un problème mécanique, le bernois Stauffer a du abandonner la compétition, laissant Huber, Thomas, Claes et Chenaux poursuivre seul en tête. Dans la deuxième ascension, Urs Huber a tenté à plusieurs reprises de durcir le rythme et a finalement réussi à créer un petit écart pour basculer légèrement détaché au sommet de la dernière montée. Dans la descente vers l’arrivée, Claes a pu revenir sur le champion suisse et prendre mometanément la tête, mais a ensuite manqué de force dans la dernière partie plate menant vers l’arrivée, devant laissé Huber filer seul vers la victoire.


“Après la course d’hier en Italie, je savais que je n’avais pas le droit d’en faire trop en terme de vitesse. Comme je n’ai dormi que trois heures entre les deux courses, j’ai dû faire un effort pour garder ma concentration dans la dernière descente”, explique Huber. De son côté, Claes n’a pas pu cacher sa déception au sujet de la deuxième place. Il déclarait dans la zone d’arrivée : “J’étais proche d’Urs. Il manquait peu de choses et j’aurais pu gagner”. Thomas était lui très content de sa troisième place, qui privait à nouveau Chenaux d’un podium.

Chez les femmes aussi, la gagnante, Greete Steinburg, a donné le rythme en tête de la course dès le départ et se montrait très satisfaite de sa stratégie: ” Je savais que je devais donner le rythme si je voulais battre Esther. Ça a fonctionné à merveille.” Ilona Chavaillaz, deuxième, a également été surprise de battre Süss. “Je ne m’attendais pas à ça,” déclarait la Romande. Comme on pouvai s’y attendre, Süss n’était pas très satisfaite de sa troisième place : “Je n’avais tout simplement pas de jambes aujourd’hui”, a déclaré la septuple championne suisse de VTT marathon.

Sur le 35km, Nicolas Luthi a une fois de plus dominer les débats pour remporter une troisième édition consécutive, cette fois devant Christophe Daniel et Kevin Georges. Chez les femmes, Mathilde Laurent a été la plus rapide, devant Caroline Faiss et Caroline Fellay. Au total, 707 coureurs ont participé au 23ème Raid Evolénard. A l’occasion du 25ème anniversaire de la course, les Championnats d’Europe VTT Marathon se tiendront à Evolène.

Tous les résultats sont disponibles ici